Charles Dickens - Les Grandes Espérances (Édition intégrale)

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Les Grandes Espérances (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit village anglais du Kent, le jeune orphelin Pip mène une existence humble auprès de sa sœur acariâtre et de son mari, le bienveillant forgeron Joe Gargery. Un soir, dans le cimetière où l'enfant est venu s'incliner devant la tombe de ses parents, se produit un événement qui changera plus tard le cours de son existence : il est surpris par un vieux forçat fraîchement échappé de prison qui le contraint violemment à aller chercher des outils dans la forge pour scier ses entraves et l'aider dans sa fuite. Malgré l'adversité de son existence, Pip mène une vie insouciante jusqu'au jour où il est pris comme garçon de compagnie par l'antique Miss Havisham qui vit retirée du monde dans un vaste manoir délabré, cerné d'herbes folles, Satis House.
Les Grandes Espérances est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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Il y avait une chanson dont Joe se plaisait à fredonner des fragments pendant son travail, elle avait pour refrain : le vieux Clem . C’était, à vrai dire, une singulière manière de rendre hommage à un saint patron ; mais, je crois bien que le vieux Clem lui-même ne se gênait pas beaucoup avec ses forgerons. C’était une chanson qui imitait le bruit du marteau sur l’enclume ; ce qui excusait jusqu’à un certain point l’introduction du nom vénéré du vieux Clem. À la fin, on devait frapper son voisin d’un coup de poing en criant : « Battez, battez vieux Clem !… Soufflez, soufflez le feu, vieux Clem !… Grondez plus fort, élancez-vous plus haut ! » Un jour, miss Havisham me dit, peu après avoir pris place dans sa chaise roulante, et en agitant ses doigts avec impatience :

« Là !… là !… là !… chante… »

Je me mis à chanter tout en poussant la machine. Il arriva qu’elle y prît un certain goût, et qu’elle répétât tout en roulant autour de la grande table et de l’autre chambre. Souvent même Estelle se joignait à nous ; mais nos accords étaient si réservés, qu’à nous trois nous faisions moins de bruit dans la vieille maison que le plus léger souffle du vent.

Qu’allais-je devenir avec un pareil entourage ? Comment empêcher son influence sur mon caractère ? Faut-il s’étonner si, de même que mes yeux, mes pensées étaient éblouies quand je sortais de ces chambres obscures pour me retrouver dehors à la clarté du jour ?

Peut-être me serais-je décidé à parler à Joe du jeune homme pâle, si je ne m’étais pas lancé d’abord dans ce dédale d’exagérations monstrueuses que j’ai déjà avouées. Je sentais parfaitement que Joe ne manquerait pas de voir dans ce jeune homme pâle un voyageur digne de monter dans le carrosse en velours noir. En conséquence je gardai sur lui le silence le plus profond. D’ailleurs, la frayeur qui m’avait saisi tout d’abord en voyant miss Havisham et Estelle se concerter, ne faisait qu’augmenter avec le temps. Je ne mis donc toute ma confiance qu’en Biddy, et c’est à elle seule que j’ouvris mon cœur. Pourquoi me parut-il naturel d’agir ainsi, et pourquoi Biddy prenait-elle un intérêt si grand à tout ce que je lui disais ? Je l’ignorais alors, bien que je pense le savoir aujourd’hui.

Pendant ce temps, les conciliabules allaient leur train dans la cuisine du logis, et mon pauvre esprit était agité et aigri des ennuis et des désagréments qui en résultaient toujours. Cet âne de Pumblechook avait coutume de venir le soir pour causer de moi et de mon avenir avec ma sœur, et je crois réellement (avec moins de repentir que je n’en devrais éprouver) que si alors j’avais pu ôter la clavette de l’essieu de sa voiture, je l’eusse fait avec plaisir. Ce misérable homme était si borné et d’une faiblesse d’esprit telle qu’il ne pouvait parler de moi et de ce que je deviendrais sans m’avoir devant lui, comme si cela eût pu y faire quelque chose, et il m’arrachait ordinairement de mon escabeau (en me tirant par le collet de ma veste) et me faisait quitter le coin où j’étais si tranquille, pour me placer devant le feu comme pour me faire rôtir. Il commençait ainsi en s’adressant à ma sœur :

« Voici un garçon, ma nièce, un garçon que vous avez élevé à la main. Tiens-toi droit, mon garçon, relève la tête et ne sois pas ingrat pour eux, comme tu l’es toujours. Voyons, ma nièce, qu’y a-t-il à faire pour ce garçon ? »

Et alors il me rebroussait les cheveux, ce dont, je l’ai déjà dit, je n’ai jamais témoigné la moindre reconnaissance à personne, et me tenait devant lui en me tirant par la manche : spectacle bête et stupide qui ne pouvait être égalé en bêtise et en stupidité que par M. Pumblechook lui-même.

Ma sœur et lui se livraient alors aux supputations les plus absurdes sur miss Havisham, et sur ce qu’elle ferait de moi et pour moi. Je finissais toujours par pleurer de dépit, et j’avais toutes les peines du monde à ne pas me jeter sur lui pour le battre. Pendant ces conversations, chaque fois que ma sœur m’interpellait, cela me causait une douleur aussi forte que si l’on m’eût arraché une dent, et Pumblechook, qui se voyait déjà mon patron, promenait sur moi le regard dépréciateur d’un entrepreneur qui se voit engagé dans une affaire peu lucrative.

Joe ne prenait aucune part à ces discussions ; mais Mrs Joe lui adressait assez souvent la parole, car elle voyait clairement qu’elle n’était pas d’accord avec lui relativement à ce qu’on ferait de moi. J’étais en âge d’être l’apprenti de Joe, et toutes les fois que ce dernier, assis pensif auprès du feu, tenait le poker entre ses genoux, et dégageait la cendre qui obstruait les barres inférieures du foyer, ma sœur devinait facilement dans cette innocente action une protestation contre ses idées. Elle ne manquait jamais alors de se jeter sur lui, de le secouer vigoureusement, et de lui arracher le poker des mains, de sorte que ces débats avaient toujours une fin orageuse. Tout à coup et sans le moindre prétexte, ma sœur se retournait sur moi, me secouait rudement et me jetait ces mots à la figure :

« Allons ! En voilà assez !… Va te coucher, tu nous as donné assez de peine pour une soirée, j’espère ! »

Comme si c’eût été moi qui les eusse priés en grâce de tourmenter ma pauvre existence.

Cet état de chose dura longtemps, et il eût pu durer plus longtemps encore, mais un jour que miss Havisham se promenait, comme à l’ordinaire, en s’appuyant sur mon épaule, elle s’arrêta subitement et, se penchant sur moi, elle me dit, avec un peu d’humeur :

« Tu deviens grand garçon, Pip ! »

Je pensai que je devais lui faire entendre, par un regard méditatif, que c’était sans doute le résultat de circonstances sur lesquelles je n’avais aucun pouvoir.

Elle n’en dit pas davantage pour cette fois, mais elle s’arrêta bientôt pour me considérer encore, et un moment après elle recommença de nouveau en fronçant les sourcils et en faisant la mine. Le jour suivant, quand notre exercice quotidien fut fini, et que je l’eus reconduite à sa table de toilette, elle appela mon attention au moyen du mouvement impatient des ses doigts.

« Redis-moi donc le nom de ton forgeron ?

– Joe Gargery, madame.

– C’est chez lui que tu devais entrer en apprentissage ?

– Oui, miss Havisham.

– Tu aurais mieux fait d’y entrer tout de suite. Crois-tu que Gargery consente à venir ici avec toi, et à apporter ton acte de naissance ? »

Je répondis que Joe ne manquerait pas de se trouver très-honoré de venir.

« Alors, qu’il vienne.

– À quelle heure voulez-vous qu’il vienne, miss Havisham ?

– Là !… là !… Je ne connais plus rien aux heures… mais qu’il vienne bientôt et seul avec toi. »

Lorsque le soir je rentrai à la maison et que je fis part à Joe du message dont j’étais chargé pour lui, ma sœur monta sur ses grands chevaux et s’exalta plus que je ne l’avais encore vue. Elle nous demanda si nous la prenions pour un paillasson, tout au plus bon pour essuyer mes souliers, et comment nous osions en user ainsi avec elle et pour quelle société nous avions l’amabilité de la croire faite ? Quand elle eut épuisé ce torrent de questions et d’injures, elle éclata en sanglots et jeta un chandelier à la tête de Joe, mit son tablier de cuisine, ce qui était toujours un très-mauvais signe, et commença à tout nettoyer avec une ardeur sans pareille. Non contente d’un nettoyage à sec, elle prit un seau et une brosse, et fit tant de gâchis, qu’elle nous força à nous réfugier dans la cour de derrière. Il était dix heures du soir quand nous nous risquâmes à rentrer. Alors, ma sœur demanda à brûle-pourpoint à Joe pourquoi il n’avait pas épousé une négresse ? Joe ne répondit rien, le pauvre homme, mais il se mit à caresser ses favoris de l’air le plus piteux du monde, et il me regardait, comme s’il pensait réellement qu’il eût tout aussi bien fait.

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