Charles Dickens - Les Grandes Espérances (Édition intégrale)

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Les Grandes Espérances (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit village anglais du Kent, le jeune orphelin Pip mène une existence humble auprès de sa sœur acariâtre et de son mari, le bienveillant forgeron Joe Gargery. Un soir, dans le cimetière où l'enfant est venu s'incliner devant la tombe de ses parents, se produit un événement qui changera plus tard le cours de son existence : il est surpris par un vieux forçat fraîchement échappé de prison qui le contraint violemment à aller chercher des outils dans la forge pour scier ses entraves et l'aider dans sa fuite. Malgré l'adversité de son existence, Pip mène une vie insouciante jusqu'au jour où il est pris comme garçon de compagnie par l'antique Miss Havisham qui vit retirée du monde dans un vaste manoir délabré, cerné d'herbes folles, Satis House.
Les Grandes Espérances est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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« Pourquoi ne pleures-tu pas ?

– Parce que je n’en ai pas envie.

– Mais si, dit-elle, tu as pleuré ; tu as les yeux bouffis, et tu es sur le point de pleurer encore. »

Elle se mit à rire d’une façon tout à fait méprisante, me poussa dehors et ferma la porte sur moi. Je rendis tout droit chez M. Pumblechook. J’éprouvai un immense soulagement en ne le trouvant pas chez lui. Après avoir dit au garçon de boutique quel jour je reviendrais chez miss Havisham, je me mis en route pour regagner notre forge, songeant en marchant à tout ce que j’avais vu, et repassant dans mon esprit : que je n’étais qu’un vulgaire ouvrier ; que mes mains étaient rudes et mes souliers épais ; que j’avais contracté la déplorable habitude d’appeler les valets des Jeannots ; que j’étais bien plus ignorant que je ne l’avais cru la veille, et qu’en général, je ne valais pas grand’chose.

CHAPITRE IX.

Quand j’arrivai à la maison, ma sœur se montra fort en peine de savoir ce qui se passait chez miss Havisham, et m’accabla de questions. Je me sentis bientôt lourdement secoué par derrière, et je reçus plus d’un coup dans la partie inférieure du dos ; puis elle frotta ignominieusement mon visage contre le mur de la cuisine, parce que je ne répondais pas avec assez de prestesse aux questions qu’elle m’adressait.

Si la crainte de n’être pas compris existe chez les autres petits garçons au même degré qu’elle existait chez moi, chose que je considère comme vraisemblable, car je n’ai pas de raison pour me croire une monstruosité, c’est la clef de bien des réserves. J’étais convaincu que si je décrivais miss Havisham comme mes yeux l’avaient vue, je ne serais pas compris, et bien que je ne la comprisse moi-même qu’imparfaitement, j’avais l’idée qu’il y aurait de ma part quelque chose de méchant et de fourbe à la présenter aux yeux de Mrs Joe telle qu’elle était en réalité. La même suite d’idées m’amena à penser que je ne devais pas parler de miss Estelle. En conséquence, j’en dis le moins possible, et ma pauvre tête dut essuyer à plusieurs reprises les murs de la cuisine.

Le pire de tout, c’est que cette vieille brute de Pumblechook, attiré par une dévorante curiosité de savoir tout ce que j’avais vu et entendu, arriva au grand trot de sa jument, au moment de prendre le thé, pour tâcher de se faire donner toutes sortes de détails ; et la simple vue de cet imbécile, avec ses yeux de poisson, sa bouche ouverte, ses cheveux d’un blond ardent, dressés par une attente curieuse, et son gilet, soulevé par sa respiration mathématique, ne firent que renforcer mes réticences.

« Eh bien ! mon garçon, commença l’oncle Pumblechook, dès qu’il fut assis près du feu, dans le fauteuil d’honneur, comment t’en es-tu tiré là-bas.

– Assez bien, monsieur, » répondis-je.

Ma sœur me montra son poing crispé.

« Assez bien ? répéta Pumblechook ; assez bien n’est pas une réponse. Dis-nous ce que tu entends par assez bien, mon garçon. »

Peut-être le blanc de chaux endurcit-il le cerveau jusqu’à l’obstination : ce qu’il y a de certain, c’est qu’avec le blanc de chaux du mur qui était resté sur mon front, mon obstination s’était durcie à l’égal du diamant. Je réfléchis un instant, puis je répondis, comme frappé d’une nouvelle idée :

« Je veux dire assez bien… »

Ma sœur eut une exclamation d’impatience et allait s’élancer sur moi. Je n’avais aucun moyen de défense, car Joe était occupé dans la forge, quand M. Pumblechook intervint.

« Non ! calmez-vous… laissez-moi faire, ma nièce… laissez-moi faire. »

Et M. Pumblechook se tourna vers moi, comme s’il eût voulu me couper les cheveux, et dit :

« D’abord, pour mettre de l’ordre dans nos idées, combien font quarante-trois pence ? »

Je calculai les conséquences qui pourraient résulter, si je répondais : « Quatre cents livres, » et les trouvant contre moi, j’en retranchai quelque chose comme huit pence. M. Pumblechook me fit alors suivre après lui la table de multiplication des pence et dit :

« Douze pence font un shilling, donc quarante pence font trois shillings et quatre pence. »

Puis il me demanda triomphalement :

« Eh bien ! maintenant, combien font quarante-trois pence ? »

Ce à quoi je répondis après une mûre réflexion :

« Je ne sais pas. »

M. Pumblechook me secoua alors la tête comme un marteau pour m’enfoncer de force le nombre dans la cervelle et dit :

« Quarante-trois pence font-ils sept shillings, six pence trois liards, par hasard ?

– Oui, dis-je.

– Mon garçon, recommença M. Pumblechook en revenant à lui et se croisant les bras sur la poitrine, comment est miss Havisham ?

– Elle est grande et noire, dis-je.

– Est-ce vrai, mon oncle ? » demanda ma sœur.

M. Pumblechook fit un signe d’assentiment, duquel je conclus qu’il n’avait jamais vu miss Havisham, car elle n’était ni grande ni noire.

« Bien ! fit M. Pumblechook, c’est le moyen de le prendre ; nous allons savoir ce que nous désirons.

– Je voudrais bien, mon oncle, dit ma sœur, que vous le preniez avec vous ; vous savez si bien en faire ce que vous voulez.

– Maintenant, mon garçon, que faisait-elle, quand tu es entré ?

– Elle était assise dans une voiture de velours noir, » répondis-je.

M. Pumblechook et ma sœur se regardèrent tout étonnés, comme ils en avaient le droit, et répétant tous deux :

« Dans une voiture de velours noir ?

– Oui, répondis-je. Et miss Estelle, sa nièce, je pense, lui tendait des gâteaux et du vin par la portière, sur un plateau d’or, et nous eûmes tous du vin et des gâteaux sur des plats d’or, et je suis monté sur le siège de derrière pour manger ma part, parce qu’elle me l’avait dit.

– Y avait-il là d’autres personnes ? demanda mon oncle.

– Quatre chiens, dis-je.

– Gros ou petits ?

– Énormes ! m’écriai-je ; et ils se sont battus pour avoir quatre côtelettes de veau, renfermées dans un panier d’argent. »

Mrs Joe et M. Pumblechook se regardèrent de nouveau avec étonnement. J’étais tout à fait monté, complètement indifférent à la torture, et je comptais leur en dire bien d’autres.

« Où était cette voiture, au nom du ciel ? demanda ma sœur.

– Dans la chambre de miss Havisham. »

Ils se regardèrent encore.

« Mais il n’y avait pas de chevaux, ajoutai-je, en repoussant avec force l’idée des quatre coursiers richement caparaçonnés, que j’avais eu d’abord la singulière pensée d’y atteler.

– Est-ce possible, mon oncle ? demanda Mrs Joe ; que veut dire cet enfant ?

– Je vais vous l’expliquer, ma nièce, dit M. Pumblechook. Mon avis est que ce doit être une chaise à porteurs ; elle est bizarre, vous le savez, très-bizarre et si extraordinaire, qu’il n’y aurait rien d’étonnant qu’elle passât ses jours dans une chaise à porteurs.

– L’avez-vous jamais vue dans cette chaise ? demanda Mrs Joe.

– Comment l’aurais-je pu ? reprit-il, forcé par cette question, quand jamais de ma vie je ne l’ai vue, même de loin.

– Bonté divine ! mon oncle, et pourtant vous lui avez parlé ?

– Vous savez bien, continua l’oncle, que lorsque j’y suis allé, la porte était entr’ouverte ; je me tenais d’un côté, elle de l’autre, et nous nous causions de cette manière. Ne dites pas, ma nièce, que vous ne saviez pas cela. Quoi qu’il en soit, ce garçon est allé chez elle pour jouer. À quoi as-tu joué, mon garçon ?

– Nous avons joué avec des drapeaux, » dis-je.

Je dois avouer que je suis très-étonné aujourd’hui, quand je me rappelle les mensonges que je fis en cette occasion.

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