Jack London - Le loup des mers (édition non abrégée)

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Le loup des mers (édition non abrégée): краткое содержание, описание и аннотация

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La Raison du plus fort : voilà la devise de Loup Larsen, capitaine de la goélette Le Fantôme. Violent, brutal, meurtrier, ne vivant que pour vaincre et dompter les autres, Loup, à la force de titan, terrorise son équipage fruste de matelots et de chasseurs de phoques. Secouru à la suite d'un naufrage, Humphrey Van Weyden, homme de lettres distingué, est contraint d'intégrer l'équipage de la goélette pour " apprendre à marcher avec ses deux jambes ".
Délicat, croyant à l'immortalité de l'âme, Humphrey est confronté au matérialisme cynique de Larsen. Il découvre peu à peu un monde sans règles apparentes. Commençant au poste de mousse, il assiste le cuisiner du Fantôme dans la préparation des repas, il devient par la suite le second de Larsen. Le périple est notamment rythmé par les échanges philosophiques entre les deux hommes. Deux membres de l'équipage, George Leach et Jonhson, montent une partie de l'équipage contre Larsen et tentent de l'assassiner.
Le Loup des mers (titre original : The Sea-Wolf) de Jack London a été publié aux États-Unis en 1904.

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Il sortit, ou plutôt se coula hors de la cuisine, avec une souplesse qui me frappa. Ses pas étaient comme huilés. Il était tellement imprégné de graisse qu’il glissait plus qu’il ne marchait.

Je m’enquis auprès de Johnson, que je pris, avec raison, pour un des matelots du bord :

– Où suis-je ? Quel est ce bateau et où va-t-il ?

Avec un effort manifeste pour me servir son meilleur anglais, Johnson répondit lentement et méthodiquement, dans l’ordre, aux questions posées :

– Au large des Farallones ; cap au sud-ouest ; goélette le Fantôme, armée pour la pêche aux phoques ; à destination du Japon.

– Et qui est le capitaine ? Il est nécessaire que je lui parle, dès que j’aurai mis des vêtements secs.

Johnson parut fort perplexe et s’efforça de bâtir, avec les restrictions nécessaires, une réponse à peu près satisfaisante.

– Le capitaine, dit-il, est Loup Larsen. Enfin, c’est comme ça qu’on l’appelle ici. Je ne lui connais pas d’autre nom. Mais vous ferez bien de peser vos paroles. Ce matin, il est d’une humeur massacrante. Le second...

Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase, car le coq s’était de nouveau glissé dans la cuisine.

– Au lieu de bavarder, Yonson, fit-il, tu ferais mieux d’aller en vitesse voir, sur le pont, si le vieux n’a pas besoin de toi ! Avec le caractère qu’il a...

Docilement Johnson obéit et, tout en se dirigeant vers la porte, me lança un clin d’œil-amical et grave, gros d’avertissements, pour me recommander d’être prudent vis-à-vis du terrible capitaine que j’allais bientôt affronter.

Le cuisinier portait sur son bras un tas de loques fripées, parfaitement immondes, et qui fleuraient le moisi.

– J’ai lavé moi-même ces habits, m’expliqua-t-il. N’ont pas encore eu le temps de s’essorer complètement. Faudra pourtant vous en contenter, en attendant que les vôtres sèchent au feu.

Toujours titubant, par suite du mouvement du bateau, je m’accotai à la boiserie pour garder mon équilibre et réussis, grâce à l’aide du coq, à enfiler un tricot de grosse laine. Je frissonnai involontairement à ce rude contact.

Le coq remarqua ma grimace et observa, avec un sourire affecté :

– Je vous souhaite de ne pas être obligé, dans votre vie, d’en porter souvent de pareils. Votre peau est délicate comme celle d’une dame. Du premier coup d’œil, j’ai jugé que vous étiez un gentleman.

Cet individu m’avait immédiatement déplu et, pendant qu’il m’aidait à m’habiller, cette répulsion croissait encore. Son contact avait quelque chose de répugnant.

Instinctivement, je m’écartai de lui ; c’était plus fort que moi. Les émanations des marmites placées sur le fourneau, et qui cuisaient à gros bouillons, ajoutaient à mes nausées. Aussi comprendra-t-on sans peine la hâte que j’avais de sortir à l’air pur. Il était en outre nécessaire que je voie sans tarder le capitaine, afin de m’entendre avec lui sur les mesures à prendre pour me débarquer.

Après mille excuses de n’avoir pas mieux à m’offrir, et de véhéments commentaires, le coq m’aida à passer, par-dessus le tricot, une chemise de coton bon marché, au col élimé, et dont le plastron était maculé, me sembla-t-il, d’anciennes taches de sang. Des espadrilles me chaussèrent les pieds. Une combinaison de toile bleue, toute déteinte, avec une jambe plus courte que l’autre de vingt-cinq centimètres au moins, me tint lieu de pantalon. On aurait dit que le diable avait, un jour, tenté d’agripper par là l’âme du coq, et que le morceau de tissu lui était resté dans les griffes.

Une casquette de voyou, un veston de coton rayé, tout crasseux, dont les manches me venaient à peine au coude, complétèrent mon accoutrement.

– Et qui dois-je remercier de toutes ces bontés ? demandai-je.

Mon interlocuteur se dressa sur ses ergots, avec ce mélange d’insolence servile et d’humilité feinte qui, sur les transatlantiques, est propre aux stewards, lorsque la traversée tire à sa fin et qu’ils attendent le pourboire d’usage.

– Mugridge... me répondit le coq, d’un ton patelin, un sourire heureux éclairant ses traits efféminés. Thomas Mugridge, pour vous servir.

– Très bien, Mugridge... Je n’oublierai pas de vous témoigner ma reconnaissance... Quand mes vêtements seront secs.

Son visage rayonna, comme si, dans les profondeurs de son être, tous ses ancêtres avaient tressailli, au souvenir des pourboires passés empochés par eux.

– Merci, Monsieur. Merci mille fois, fit-il en manifestant beaucoup de confusion et de modestie.

Je tirai la porte, qui s’ouvrait en arrière, et il s’effaça obséquieusement pour me laisser passer.

Je m’avançai sur le pont. Par suite de mon immersion prolongée, j’étais encore très faible. La goélette donnait fortement de la bande et piquait du nez dans la grande houle du Pacifique. Une rafale me fit perdre l’équilibre sur ce plancher mouvant, et je m’en allai rouler jusqu’à un capot, auquel, après m’être relevé, je m’arc-boutai de mon mieux.

Si le navire, comme me l’avait dit Johnson, faisait voile vers le sud-ouest, le vent, lui, soufflait du plein sud. Le brouillard s’était dissipé et le soleil brillait au ciel, reflété par les mille facettes cristallines de la mer.

Je tournai immédiatement vers l’est mon regard, car je n’ignorais pas que c’était dans cette direction que se trouvait la Californie. Mais je n’aperçus, à l’horizon, que des bancs de brume bas. Ceux qui, apparemment, avaient causé l’engloutissement du Martinez et m’avaient amené là où j’étais. Vers le nord, à peu de distance de nous, un groupe de rochers nus émergeaient de la mer et, sur l’un d’eux, je distinguais un phare.

Je reportai ensuite mon attention sur mon entourage immédiat. Tout d’abord, ce qui excita chez moi la plus vive surprise, ce fut de constater combien on s’occupait peu de quelqu’un qui, tout récemment échappé à une catastrophe, venait de voir la mort de si près.

Exception faite de l’homme de barre qui m’examinait curieusement, personne ne me portait le moindre intérêt.

On semblait s’occuper beaucoup plus d’un grand diable qui gisait sur le dos, sur le panneau d’une écoutille. Sa chemise était largement ouverte sur sa poitrine. Mais on ne voyait pas la peau, qui était couverte d’une masse de poils noirs, assez semblables à la fourrure d’un chien.

La figure et le cou disparaissaient également sous la broussaille d’une énorme barbe noire, tachetée çà et là de poils gris, et qui, comme tout le corps de l’homme, dégouttait d’eau. Les yeux fermés, l’homme semblait sans connaissance. Il avait la bouche grande ouverte, sa poitrine haletait, et il avait du mal à respirer.

D’un mouvement automatique, un matelot prenait de temps à autre un seau de toile, pendu au bout d’une corde, le laissait tomber à la mer, puis, quand il était plein, le hissait à bord et, pour lui faire reprendre ses esprits, j’imagine, en déversait le contenu sur l’homme prostré.

En mâchant furieusement un bout de cigare, l’homme dont le regard m’avait sauvé faisait les cent pas sur le pont.

Il mesurait bien un mètre quatre-vingt-dix. Mais ce qui me frappa surtout, c’était sa vigueur exceptionnelle. Large d’épaules et de poitrine, il ne donnait pas, cependant une impression massive. Son énorme stature était souple et nerveuse, et il y avait en lui du gorille.

Il évoquait, par son allure et par son aspect, cet homme préhistorique tel que se le forge notre imagination ; ce prototype des races actuelles, issues de lui, qui, comme les singes, gîtait dans les arbres et qui, dans sa force féroce et farouche, était l’essence même de la vie.

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