Jack London - Le loup des mers (édition non abrégée)

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Le loup des mers (édition non abrégée): краткое содержание, описание и аннотация

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La Raison du plus fort : voilà la devise de Loup Larsen, capitaine de la goélette Le Fantôme. Violent, brutal, meurtrier, ne vivant que pour vaincre et dompter les autres, Loup, à la force de titan, terrorise son équipage fruste de matelots et de chasseurs de phoques. Secouru à la suite d'un naufrage, Humphrey Van Weyden, homme de lettres distingué, est contraint d'intégrer l'équipage de la goélette pour " apprendre à marcher avec ses deux jambes ".
Délicat, croyant à l'immortalité de l'âme, Humphrey est confronté au matérialisme cynique de Larsen. Il découvre peu à peu un monde sans règles apparentes. Commençant au poste de mousse, il assiste le cuisiner du Fantôme dans la préparation des repas, il devient par la suite le second de Larsen. Le périple est notamment rythmé par les échanges philosophiques entre les deux hommes. Deux membres de l'équipage, George Leach et Jonhson, montent une partie de l'équipage contre Larsen et tentent de l'assassiner.
Le Loup des mers (titre original : The Sea-Wolf) de Jack London a été publié aux États-Unis en 1904.

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– Et qui a touché les avances ?

– Ce sont eux, capitaine.

– Je suis renseigné. Et toi, tu as été bien content de les leur abandonner. Il fallait que tu disparaisses au plus vite de la circulation, à cause de plusieurs gars que tu savais lancés à tes trousses !

Le jeune garçon se transforma, soudain, en bête sauvage. Son corps se ramassa, comme pour bondir, tandis qu’il grognait :

– Vous êtes un...

– Un quoi ? demanda Loup Larsen, avec une douceur insinuante dans la voix, comme s’il avait été prodigieusement curieux de connaître le mot qui était resté en suspens.

L’autre parut hésiter, puis parvint à se dominer.

– Rien, capitaine... Je retire ce que j’ai dit.

– À la bonne heure ! Tu vois, j’ai deviné juste sur ton compte. Quel âge as-tu ?

– Je viens d’avoir seize ans, capitaine.

– Tu mens. Il y a belle lurette que tu as passé dix-huit ! Fort pour ton âge, je reconnais, et des muscles comme un cheval. Bon, ramasse tes hardes et file au poste d’avant. Te voilà, désormais, promu à la manœuvre et aux soins des canots. Ça colle, hein ?

Sans attendre l’assentiment du jeune garçon, Loup Larsen se tourna vers le matelot qui venait d’achever sa tâche funèbre ; la toile qui contenait le cadavre était entièrement cousue.

– Johansen, que sais-tu en matière de navigation ?

– Rien du tout, capitaine.

– Aucune importance. Je te nomme second. Prends ton sac, et porte-le près de ma cabine, sous la couchette du second.

– Bien, bien, capitaine, répondit joyeusement Johansen.

Durant ce colloque, l’ex-mousse n’avait pas bougé.

– Qu’est-ce que tu attends, toi ? interrogea Loup Larsen.

– C’est que, capitaine, je me suis engagé comme mousse, et pas pour m’occuper des canots. Ça ne me dit rien de changer.

– Ramasse tes frusques, et au poste d’équipage !

L’ordre, cette fois, ne souffrait pas de réplique. Le jeune garçon regarda Loup Larsen, d’un œil mauvais, et ne bougea pas.

L’effroyable force de Loup se manifesta encore une fois. Ce fut l’affaire de deux secondes. D’un bond, il franchit la distance qui le séparait de son interlocuteur et lui colla son poing dans l’estomac.

Au même moment, et comme si j’avais moi-même reçu le coup, je ressentis au thorax une vive douleur. Je cite le fait pour montrer à quel point, à cette époque, mon système nerveux était à vif, et peu habitué au spectacle de la brutalité.

Le jeune garçon – qui pesait au moins soixante-quinze kilos – se tordit. Son corps se replia sur le poing sans réaction aucune, comme un chiffon mouillé au bout d’un bâton.

Projeté en l’air, il décrivit une courte trajectoire et alla s’étendre, tout de son long, sur le cadavre du second, où il se tortilla de douleur.

– Alors... nargua Loup Larsen. Es-tu décidé à obéir ?

Mais, durant ce temps, je n’avais pas cessé d’observer la goélette, qui n’était plus maintenant qu’à deux cents mètres de nous, environ.

C’était un petit navire, coquet et bien tenu. Je pouvais discerner, sur une de ses voiles, un grand numéro peint en noir.

– Quel est ce bateau ? demandai-je.

– C’est le bateau-pilote Lady-Mine, grommela Loup Larsen. Il regagne San Francisco. Si ce vent tient, il y sera dans cinq ou six heures.

– Je vous prie de lui faire les signaux d’usage, pour qu’il vienne me prendre et me reconduire à terre.

– Désolé ! Mais j’ai perdu mon livre de signaux. Je l’ai laissé tomber à la mer.

Cette plaisanterie fit ricaner le groupe des chasseurs de phoques.

Je réfléchis un instant, tout en regardant Loup Larsen, en plein dans les yeux. J’avais assisté au traitement terrible subi par le mousse, et je n’ignorais pas que je risquais d’en recevoir un tout pareil, sinon pire.

Malgré cette appréhension, je me décidai à accomplir l’acte considéré par moi comme le plus courageux de ma vie. Je courus jusqu’à la lisse, et j’y agitai les bras, en hurlant de toutes mes forces :

– Ohé, le Lady-Mine ! Ramenez-moi à terre ! Mille dollars pour vous si vous me ramenez à terre !

Puis j’attendis, regardant anxieusement deux hommes qui se tenaient ensemble près de la barre ; l’un gouvernait.

L’autre prit un porte-voix et le leva vers ses lèvres. Je ne bronchai pas ; pourtant, à tout moment, je m’attendais à recevoir dans le dos le heurt mortel des poings de la brute qui était derrière moi.

Enfin, n’y pouvant plus tenir, je me retournai. Loup Larsen n’avait pas bougé. Toujours à la même place, il suivait du corps, nonchalamment, le mouvement du bateau, tout en allumant un nouveau cigare.

– Qu’est-ce qu’il y a ? lança le porte-voix.

Je criai :

– Ma vie est en danger ! Mille dollars pour vous si vous me ramenez à terre !

– Mon équipage a bu trop de whisky à Frisco, hurla Loup Larsen à son tour. Ça n’a rien valu à sa santé. Le type qui est là (Et il me désignait du pouce.) a la berlue. Il s’imagine voir partout des serpents de mer et une armée de singes.

– Compris ! répondit le porte-voix, avec un gros rire. Il peut toujours aller se faire voir !

Loup Larsen et l’homme du Lady-Mine agitèrent leurs bras, en guise d’adieu, et le bateau-pilote fila à toute vitesse.

Penché sur la lisse, je regardai, avec désespoir, la pimpante petite goélette augmenter la morne étendue de mer qui était entre nous. Je songeai que, dans cinq ou six heures, elle serait, elle, à San Francisco !

Je sentais ma tête prête à éclater. J’étouffais, comme si mon cœur était remonté dans ma gorge et l’obstruait. Une lame puissante qui vint frapper le flanc du navire m’envoya sur les lèvres son écume amère. Le Fantôme donna de la bande et embarqua une énorme quantité d’eau, qui se précipita sur le pont.

Lorsque j’eus repris mon aplomb, je vis le mousse qui se relevait péniblement. Il était mal en point, d’une pâleur cadavérique, et sa bouche se crispait, sous une souffrance contenue.

– Eh bien, Leach ? dit Loup Larsen. Ça te dit d’aller au poste d’avant ?

– Oui, capitaine, répondit le garçon, complètement dompté.

– Et vous ? me demanda-t-il.

Je commençai :

– Je suis prêt à vous donner mille dollars...

Il m’interrompit :

– Ça suffit ! Êtes-vous décidé à prendre votre service de mousse ? Ou est-ce que je dois vous dresser ?

Que pouvais-je faire ? Être brutalement frappé. Tué peut-être. Ce n’est pas ce qui arrangerait les choses.

Une fois encore, je fixai les yeux cruels que j’avais devant moi. Ils auraient pu être de véritable granit, pour le peu de chaleur qu’il y avait en eux. Ils étaient mornes, froids et gris, comme la mer qui nous entourait.

– Eh bien ?

– Oui. C’est entendu.

– Dites : « Oui, capitaine. »

Je rectifiai :

– Oui, capitaine.

– Quel est votre nom ?

– Van Weyden, capitaine.

– Votre prénom ?

– Humphrey, capitaine. Humphrey Van Weyden.

– Votre âge ?

– Trente-cinq ans, capitaine.

– Bon. Allez dire au coq de vous mettre au courant de vos fonctions.

Et voilà comment je tombai dans la servitude de Loup Larsen. Il était le plus fort, un point c’est tout !

Ce qui se passait me semblait irréel. Et, aujourd’hui encore, ces événements m’apparaissent comme un horrible cauchemar, inconcevable et monstrueux.

Je m’apprêtais à m’éloigner.

– Attendez, ne partez pas encore ! déclara Larsen.

Docilement, je m’arrêtai.

– Johansen, appelle l’équipage ! Maintenant que tout est réglé, nous allons procéder aux funérailles du mort et en débarrasser le pont, qu’il encombre.

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