William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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– Oh ! c’est affreux, n’est-ce pas ? » dit le capitaine d’un ton solennel. Puis il ajouta aussitôt comme frappé d’une soudaine inspiration : « Eh bien ! madame, vous devriez le recevoir ici.

– Est-il présentable ? demanda la tante.

– Présentable ? mais oui, comme tout le monde, répondit le capitaine Crawley. Il faudra l’avoir quand vous commencerez à recevoir un peu ; et sa… comment l’appelez-vous déjà ?… sa belle adorée… enfin, miss Sharp, vous savez bien… qu’il nous l’amène. Moi, je vais lui écrire un billet pour l’engager à venir, et nous verrons s’il est aussi fort au piquet qu’au billard. Son adresse, miss Sharp ? »

Miss Sharp donna à Crawley l’adresse du lieutenant, et, peu de jours après cette conversation, le lieutenant Osborne recevait une lettre couverte des jambages boiteux du capitaine Rawdon, avec une invitation de la part de miss Crawley. Rebecca envoya une autre invitation à sa chère Amélia, qui n’hésita point à accepter, quand elle eut appris que George devait être de la partie. Amélia, en conséquence, alla passer la matinée chez les dames de Park-Lane, si bienveillantes pour elle. Rebecca affecta un air de majestueuse protection. Elle était sans contredit plus adroite que son amie ; et, comme celle-ci se renfermait dans un rôle de douceur et d’abnégation et cédait à quiconque voulait la dominer, elle subit les usurpations de Rebecca avec une douceur et une bonté inaltérables. Miss Crawley se montrait d’une amabilité remarquable. Son enthousiasme pour la petite Amélia était poussé au fanatisme. Elle n’était pas plus gênée pour parler d’elle en sa présence que si c’eût été une poupée, une femme de chambre ou un tableau. Son admiration dépassait toute limite. J’admire fort cette admiration que le beau monde tient toujours au service d’une classe inférieure. On a de quoi être flatté de tant de condescendance. Cette bienveillance exagérée de miss Crawley finissait par peser beaucoup à la pauvre petite Amélia, et peut-être bien, parmi les trois dames de Park-Lane, la plus aimable à son goût était l’honnête miss Briggs. Elle sympathisait avec l’honnête Briggs comme avec une personne serviable et délaissée. Du reste, il lui manquait complétement ce qu’on appelle le savoir-faire.

George avait cru venir dîner en garçon avec le capitaine Crawley. La grande voiture bourgeoise des Osborne transporta leur héritier de Russell-Square à Park-Lane ; ses jeunes sœurs, qui n’étaient point invitées, dissimulèrent la mortification qu’elles éprouvaient de cette omission. Toutefois, elle cherchèrent le nom de sir Pitt Crawley dans le Dictionnaire de la noblesse, et étudièrent tous les détails donnés par ce livre sur la famille Crawley, sur sa généalogie, sur les Binkie et leur parenté, etc.… Rawdon Crawley fit à George Osborne un bon et aimable accueil ; il le loua sur son talent au billard, et se mit à sa disposition pour la revanche. Il adressa à Osborne quelques questions sur son régiment, et aurait engagé un piquet séance tenante, si miss Crawley n’avait formellement banni de sa maison toute espèce de jeu. Ce jour-là, le jeune lieutenant remporta sa bourse aussi pleine qu’il l’avait apportée, au grand déplaisir de son amphitryon. Cependant ils prirent rendez-vous pour aller voir, le lendemain, un cheval que Crawley voulait vendre, pour l’essayer au Park, dîner ensemble et passer la soirée en joyeuse compagnie.

« C’est-à-dire, si vous n’êtes pas à soupirer aux pieds de miss Sedley, fit Crawley avec un coup d’œil d’intelligence. Pour jolie, en voilà une qui l’est assurément, » eut-il la bonté d’ajouter.

Osborne ne devait point aller soupirer le lendemain ; il aurait donc un véritable plaisir à rejoindre le capitaine Crawley.

« Au fait, comment va la petite miss Sharp ? demanda George à son ami, tout en vidant un verre de liqueur. C’est une bonne petite fille. En êtes-vous contents, à Crawley-la-Reine ? continua-t-il d’un air de suffisance. Miss Sedley avait pour elle une grande tendresse, l’année dernière. »

Les petits yeux bleus du capitaine Crawley avaient lancé au lieutenant un regard plein de férocité, lorsque ce dernier s’était avancé pour renouer connaissance avec la jolie gouvernante. Mais l’accueil qu’il reçut de la jeune personne fut bien propre à apaiser toutes les jalousies qui pouvaient gonfler le cœur de l’officier aux gardes.

Après sa présentation à miss Crawley, Osborne se tourna vers Rebecca d’un air protecteur et hautain, et, se disposant à la prendre sous son bienveillant patronage, il lui tendit d’abord la main comme à l’ancienne amie d’Amélia, et lui dit :

« Eh bien ! miss Sharp, comment vous portez-vous ? »

En même temps, il allongeait la main gauche de son côté, s’attendant à la trouver toute fière de l’honneur qu’il lui faisait.

Miss Sharp lui présenta seulement son petit doigt, et lui fit un petit salut si glacial et si dédaigneux, que Rawdon Crawley, qui, de l’autre pièce, surveillait tous les détails de cette aventure, ne put s’empêcher de rire de l’embarras du lieutenant, qui d’abord avait tressailli, puis, après une pause, s’était décidé enfin, d’une manière assez maladroite, à prendre l’unique doigt qu’on lui tendait.

« Elle en revendrait au diable, par ma foi, se disait le capitaine ravi de son aplomb, tandis que le lieutenant, ne sachant comment entamer la conversation, demandait à Rebecca si elle se trouvait bien dans sa nouvelle place.

– Ma place ? dit miss Sharp avec froideur. Vous êtes bien bon d’y penser ! mais oui, c’est une assez bonne place. Les gages sont assez honnêtes ; cependant miss Wirt en a peut-être davantage pour l’engager à rester auprès de vos sœurs, à Russell-Square ; et comment vont ces jeunes dames ? quoique je puisse bien me dispenser de m’informer de leurs nouvelles.

– Que voulez-vous dire ? fit M. Osborne tout étonné.

– Ce que je veux dire ? Eh ! m’ont-elles jamais parlé ? m’ont-elles invitée chez elles pendant mon séjour chez Amélia ! Mais nous autres, pauvres gouvernantes, nous sommes habituées à ce manque d’égards.

– J’entends, chère miss Sharp ! fit Osborne d’une voix suppliante.

– Au moins dans certaines familles, continua Rebecca ; mais on n’en agit point ainsi dans la maison où je suis maintenant. L’or n’est pas si commun dans l’Hampshire que chez vous autres richards de la Cité ; mais là, au moins, j’y ai rencontré une bonne famille de la vieille noblesse anglaise. Le père de sir Pitt, vous le savez sans doute, a refusé la pairie. Voyez pourtant comme on m’y traite ; je suis on ne peut mieux. C’est en somme une excellente place. Mais c’est trop de bonté à vous de vous arrêter à ces détails. »

Osborne écumait. La petite gouvernante prenait un ton de supériorité et de persiflage qui mettait notre jeune lion sur les épines, et le sang-froid lui manquait pour couper court à cette piquante conversation.

« Vous n’avez pas, il me semble, toujours dédaigné de la sorte les familles de la Cité, reprit-il d’un ton hautain.

– Vous parlez de l’année dernière, quand je sentais encore derrière moi cette affreuse pension ? Oh ! alors vous avez raison. À tout prix, les jeunes pensionnaires veulent passer leurs jours de congé hors des murs de leur cachot. Mais voyez un peu, monsieur Osborne, comme dix-huit mois d’expérience nous changent ! dix-huit mois, remarquez-le bien, passés avec des personnes de bon ton et de noble race. Quant à cette bonne Amélia, c’est une perle, j’en tombe d’accord avec vous, et on aura toujours du plaisir à la revoir. Allons, vous voilà tout en belle humeur ; c’est qu’en effet ces bizarres habitants de la Cité !… Et M. Joe, comment va-t-il, l’étonnant M. Joseph ?

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