William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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« Ma chère, je ne puis pas, je ne veux pas le voir. Dites à Bowls qu’il réponde que je suis sortie, ou descendez vous-même, et dites que je me sens trop mal pour recevoir personne. Mes nerfs sont trop agités pour qu’il me soit possible de supporter la vue de mon frère en ce moment. »

Cela dit, miss Crawley reprit son roman.

« Elle est trop malade pour vous voir, dit Rebecca, descendant vers sir Pitt, qui se disposait à monter.

– Tant mieux, répondit sir Pitt, j’avais à vous parler, miss Becky ; venez avec moi dans le salon. »

Ils entrèrent tous deux.

« J’ai absolument besoin de vous à Crawley-la-Reine, mademoiselle », dit le baronnet en fixant les yeux sur elle et en déposant sur la table ses gants noirs et son chapeau orné d’un large crêpe.

Ses yeux avaient une expression si étrange, il les arrêtait sur elle si fixement, que Rebecca Sharp fut presque sur le point de trembler de tous ses membres.

« J’espère partir bientôt, dit-elle à voix basse, quand miss Crawley ira mieux… et aller retrouver… mes chères élèves.

– Vous me dites cela depuis trois mois, Becky, répliqua sir Pitt, et vous n’en restez pas moins auprès de ma sœur, qui vous jettera de côté un de ces quatre matins, comme une paire de vieux souliers dont elle n’a plus que faire. Je vous le répète, j’ai absolument besoin de vous. Je m’en vais pour l’enterrement. Voulez-vous venir avec moi, oui ou non ?

– Je n’ose… je ne crois pas… il ne serait pas bien… de m’en aller seule avec vous, monsieur, dit Becky paraissant en proie à une violente agitation.

– Je vous le répète, j’ai besoin de vous, dit sir Pitt en frappant sur la table. Je ne puis rien faire sans vous. Je ne sais ce qui nous arriverait, si vous tardiez encore longtemps. La maison va tout de travers. Rien n’est plus à sa place. Tous mes comptes sont embrouillés. Il faut que vous reveniez. Revenez, chère Becky, revenez.

– Revenir ; mais à quel titre, monsieur ? murmura Rebecca.

– Revenez en qualité du lady Crawley, si vous le voulez, dit le baronnet, agitant son chapeau de deuil. Cela peut-il vous satisfaire ? Revenez, et vous serez ma femme. Vous le méritez à coup sûr. Au diable la naissance ; vous valez toutes les ladies du monde. Vous avez autant d’esprit dans votre petit doigt qu’il s’en trouve dans toutes les têtes réunies de toutes les femmes des baronnets du comté. Voulez-vous, oui ou non ?

– Oh ! sir Pitt, dit Rebecca fort émue.

– Dites oui, Becky, continua sir Pitt ; je suis vieux, mais encore solide au poste. J’ai au moins vingt ans devant moi. Je vous rendrai heureuse ; qu’en pensez-vous ? Vous ferez tout ce qui vous plaira ; vous dépenserez ce que vous voudrez ; rien ne vous sera refusé. Je vous constituerai un douaire en cas de mort ; tout se passera en règle. Hésitez-vous encore ? »

En même temps le baronnet tombait à ses genoux avec un air de vieux satyre.

Rebecca, la figure toute consternée, fit un mouvement en arrière. Dans le cours de cette histoire, nous ne l’avions pas encore vue manquer de sang-froid ; mais sa présence d’esprit lui fit ici complétement défaut. Les larmes les plus vraies coulèrent de ses yeux.

« Ah ! monsieur… ah ! sir Pitt, dit-elle, je suis… hélas !… déjà mariée ! »

1 Losange était un mot féminin, comme en atteste le Littré ou le dictionnaire de l’Académie Française 1762, qui fut d’abord utilisé au masculin par les géomètres, puis par des écrivains tels que Chateaubriand, jusqu’à ce que ce genre se généralise. On retrouve ce mot utilisé au masculin, plus loin dans le texte. (Note du correcteur – ELG.)

CHAPITRE XV.

Où l’un voit un bout de l’oreille du mari de miss Sharp.

Tout lecteur d’un caractère sentimental, et nous n’en voulons que de ce genre, doit nous savoir gré du tableau qui couronne le dernier acte de notre petit drame. Qu’y a-t-il en effet de plus beau qu’une image de l’Amour à genoux devant la Beauté ?

Mais, quand l’Amour reçut de la Beauté l’aveu terrible qu’elle était déjà mariée, il bondit soudain, et, quittant l’humble posture qu’il avait sur le tapis, il laissa échapper des exclamations qui rendirent la pauvre petite Beauté plus tremblante encore qu’elle n’était en prononçant ces malencontreuses paroles.

« Mariée ! vous plaisantez, s’écria le baronnet après la première explosion de rage et de surprise. Vous voulez vous jouer de moi, Becky. Qui voudrait d’une femme sans un schelling de dot ?

– Mariée ! oui, mariée ! » dit Rebecca fondant en larmes, la voix tremblante et son mouchoir sur ses yeux humides.

En même temps elle appuyait sa tête contre le marbre de la cheminée. On eût dit une statue de la Douleur, bien capable d’amollir le cœur le plus endurci.

« Oh ! sir Pitt, cher sir Pitt, ne me croyez pas ingrate à toutes vos bontés envers moi. C’est votre noble générosité qui vient de m’arracher mon secret.

– Au diable la générosité ! hurla sir Pitt ; à qui donc êtes-vous mariée ? où cela s’est-il fait ?

– Laissez-moi retourner avec vous à la campagne, monsieur ! permettez-moi de veiller sur vous avec le même dévouement ! ne me séparez point de mon cher Crawley-la-Reine !

– Le ravisseur vous a donc abandonnée ? dit le baronnet, s’imaginant qu’il commençait à comprendre. Eh bien ! Becky, venez si vous le voulez. À parti pris conseil donné. L’offre que je vous faisais était belle cependant. Revenez au moins comme gouvernante. Vous pourrez toujours en faire à votre tête. »

Elle lui tendit la main, elle poussa des sanglots à se briser le cœur ! ses boucles couvraient sa figure et elle se tenait accoudée sur le marbre de la cheminée.

« L’infâme est donc parti ? reprit sir Pitt, dont l’esprit s’ouvrit à une honteuse pensée ; ne pensez plus à lui, Becky, je prendrai soin de vous.

– Oh ! monsieur, ce sera le bonheur de ma vie de retourner à Crawley-la-Reine et d’y prendre soin de vos enfants, de vous, comme par le passé, alors que vous m’exprimiez votre satisfaction des services de votre petite Rebecca. Quand je pense aux offres que vous venez de me faire, mon cœur se remplit de gratitude ; oh ! oui, je vous l’assure. Je ne puis être votre femme, permettez-moi… d’être votre fille ! »

À ces mots Rebecca tombait à genoux de la manière la plus tragique, et, pressant la main noire et crochue de sir Pitt entre ses deux petites mains blanches et lisses comme le satin, elle le regardait en face avec une expression de tendresse et de confiance. La porte s’ouvrit alors, et miss Crawley apparut sur le seuil.

Mistress Firkin et miss Briggs s’étaient trouvées par hasard à la porte du salon, comme le baronnet et Rebecca entraient dans cette pièce, et par hasard aussi elles avaient vu, à travers le trou de la serrure, le vieux bonhomme aux pieds de la gouvernante, et entendu ses offres généreuses. À peine avait-il fini que mistress Firkin et miss Briggs s’étaient élancées sur l’escalier, et, se précipitant dans la chambre où miss Crawley lisait son roman français, avaient apporté à cette vieille dame l’étourdissante nouvelle que sir Pitt, à genoux, faisait une déclaration à miss Sharp. Si vous calculez le temps nécessaire pour que le susdit dialogue ait pu s’achever, pour que miss Briggs et mistress Firkin soient grimpées jusqu’à l’étage supérieur, le temps nécessaire à miss Crawley pour s’étonner, laisser tomber son volume de Pigault-Lebrun et enfin descendre les escaliers, vous reconnaîtrez l’exacte précision de cette histoire et comment miss Crawley dut se présenter à la porte de la salle, au moment où Rebecca se trouvait dans une attitude suppliante.

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