William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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Il n’était pas à supposer que l’arrivée de Rebecca à Crawley-la-Reine et ses progrès successifs dans les bonnes grâces des habitants du lieu passeraient inaperçus pour mistress Bute, qui savait combien un aloyau faisait de jours au château ; combien il y avait de linge sale aux grandes lessives ; combien de pêches sur l’espalier du midi ; combien milady prenait de pilules quand elle était malade ; car en province, pour certaines personnes, ce sont là des matières du plus haut intérêt. Mistress Bute ne pouvait donc laisser arriver l’institutrice au château sans instruire une enquête sur ses antécédents et son origine. D’ailleurs, la meilleure entente ne cessait de régner entre les serviteurs de la cure et ceux du château. Il y avait toujours à la cuisine du presbytère un bon verre d’ale pour les gens du château, dont la ration à l’ordinaire était fort congrue. Mais, en revanche, la femme du ministre savait, à une mesure près, ce qu’il entrait de bière dans chaque tonneau du château ; sans compter que des liens de parenté existaient entre les domestiques comme entre les maîtres ; par ce canal, chaque famille était mise au courant des faits et gestes de ses voisins. Règle générale : Êtes-vous bien avec votre frère, ses actes vous sont indifférents ; êtes-vous en pique avec lui, vous êtes informé de ses allées et venues comme si une police secrète était à votre disposition.

Peu après son arrivée, Rebecca eut une place officielle dans les bulletins que mistress Crawley recevait de la Hall. Voici un spécimen : – On a tué le cochon noir – il pesait tant de livres – on a salé les côtes – à dîner on a servi un pouding de porc – M. Cramp de Mudbury, assisté de sir Pitt, a mis John Blackmore sous les verroux – M. Pitt a tenu un meeting – (nom des assistants) – rien de nouveau pour milady – les jeunes demoiselles sont avec leur gouvernante.

Le rapport continuait ainsi : – La nouvelle gouvernante est une excellente ménagère – sir Pitt est fort prévenant avec elle – M. Crawley aussi – Il lui lit ses brochures.

« Voyez cette intrigante ! » disait la petite, vive, alerte et noiraude mistress Crawley.

Les rapports finirent par dire que l’institutrice avait circonvenu tout le monde. Elle écrivait les lettres de sir Pitt, expédiait ses affaires, dressait ses comptes, menait à sa guise toute la maison, milady, M. Crawley, les petites filles et le reste : sur quoi mistress Crawley déclarait que c’était une artificieuse coquine, et qu’elle avait en tête quelque terrible projet. Les événements du château faisaient ainsi le principal sujet des conversations à la cure, et les yeux perçants de mistress Bute Crawley voyaient les moindres mouvements du camp ennemi, et plus encore.

MISTRESS BUTE CRAWLEY À MISS PINKERTON. – LA MALL, CHISWICK.

De la cure de Crawley-la-Reine, décembre…

Ma chère Madame,

Les années écoulées depuis l’époque où je jouissais de votre agréable et précieux enseignement n’ont rien changé aux sentiments de tendresse et de respect que j’ai conçus pour miss Pinkerton et le cher Chiswick. J’espère que votre santé va toujours bien. Puissent le monde et la cause de l’enseignement conserver, pour leur plus grande gloire et pendant de longues années encore, miss Pinkerton ! Une de mes amies, lady Fuddleston, me demandait une gouvernante pour ses chères filles. Je n’ai pas, hélas ! le moyen d’en avoir une pour les miennes ; mais n’ai-je pas été élevée à Chiswick ? « Qui, m’écriai-je aussitôt, pouvons-nous mieux consulter que l’excellente et incomparable miss Pinkerton ? » En un mot, chère madame, avez-vous à votre disposition quelque demoiselle dont les services puissent être utiles à ma chère amie et voisine ? Elle est résolue, je vous assure, à n’accepter de gouvernante que de votre main.

Mon cher mari prend plaisir à répéter qu’il aime tout ce qui sort de la maison de miss Pinkerton. Je voudrais bien le présenter, ainsi que nos filles bien-aimées, à l’amie de ma jeunesse, à la femme qui faisait l’admiration du grand lexicographe de notre pays. Si jamais vous passez par l’Hampshire, M. Crawley me charge de vous dire qu’il espère pour notre presbytère de campagne l’honneur de votre présence. C’est maintenant l’humble mais heureuse demeure

De votre affectionnée

MARTHA CRAWLEY.

P. S. Le frère de M. Crawley, le baronnet, avec lequel nous ne sommes pas, hélas ! dans les termes de cette parfaite concorde qui devrait toujours régner entre frères, a pour ses petites filles une gouvernante qui, à ce qu’on m’a dit, a eu le bonheur d’être élevée à Chiswick. Il m’est venu des bruits assez contradictoires sur son compte. Mon tendre intérêt pour mes petites nièces, qu’en dépit des différends de famille je veux toujours considérer comme mes propres enfants, mes sympathies pour toute élève qui sort de chez vous, me font, ma chère miss Pinkerton, vous demander l’histoire de cette jeune demoiselle dont, à votre considération, je suis très-désireuse de devenir l’amie.

M. C.

MISS PINKERTON À MISTRESS BUTE CRAWLEY.

Johnson Home, Chiswick, déc. 18…

Chère Madame,

J’ai l’honneur de vous annoncer réception de votre précieuse lettre, et m’empresse d’y répondre. C’est pour moi une douce satisfaction dans ma tâche épineuse de voir mes soins maternels récompensés par ces retours d’affection, et de reconnaître dans l’aimable mistress Crawley mon excellente élève d’autrefois, la sémillante et exemplaire miss Martha Mac-Tavish. Je me félicite d’avoir maintenant sous ma direction les filles de beaucoup de vos contemporaines. Ce serait pour moi un véritable plaisir d’entourer vos chères filles de toute ma science et de toute ma sollicitude.

En offrant mes compliments respectueux à lady Fuddleston, j’ai l’honneur de lui présenter mes deux amies, miss Tuffin et miss Hawky.

Chacune de ces jeunes demoiselles est parfaitement en état d’enseigner le grec, le latin, les premiers éléments d’hébreu, les mathématiques, l’histoire, l’espagnol, le français, l’italien et la géographie, la musique vocale et instrumentale, la danse sans l’aide d’un maître, enfin les éléments des sciences naturelles. En outre, Tuffin, fille de feu le révérend Thomas Tuffin professeur du collége de Corpus à Cambridge, peut enseigner la syriaque et les éléments de droit constitutionnel. Mais ses dix-huit ans et son extérieur fort agréable seraient peut-être un obstacle à son entrée chez sir Huddleston Fuddleston.

Miss Laetitia Hawky, d’autre part, n’est pas dans sa personne très-favorisée de la nature. Elle est âgée de vingt-neuf ans et sa figure est marquée de petite vérole. De plus elle boite ; elle a les cheveux roux et une déviation dans la vue. Ces dames possèdent en outre toutes les qualités morales et religieuses. Leurs prétentions, naturellement, sont en rapport avec leur mérite.

Pénétrée de la plus respectueuse reconnaissance pour le révérend Bute Crawley, j’ai l’honneur d’être,

Chère Madame,

Votre très-humble et très-obéissante servante,

BARBARA PINKERTON.

P. S. Cette miss Sharp dont vous me parlez comme gouvernante de sir Pitt Crawley, baronnet, membre du parlement, était une de mes élèves ; je n’ai donc rien à dire contre elle. Si son extérieur est désagréable, c’est qu’il ne tient pas à nous de réformer la nature dans ses œuvres. Quant à ses parents, il n’y a pas grand cas à en faire ; son père fut peintre et plusieurs fois banqueroutier ; sa mère, comme je l’ai appris depuis avec horreur, était danseuse à l’Opéra ; cependant Rebecca ne manquait pas de talent, et je ne saurais me reprocher de l’avoir reçue par charité. Ma seule crainte est que les principes de sa mère, qu’on m’avait d’abord dépeinte comme une comtesse française obligée d’émigrer pendant les horreurs de la dernière révolution, mais qui, d’après de nouvelles informations, était une personne d’une moralité fort suspecte, n’aient passé chez cette malheureuse jeune fille, que j’avais recueillie comme une pauvre délaissée. Sa conduite, j’aime à le croire, sera sans doute restée irréprochable, et je suis convaincue qu’elle ne rencontrera point d’écueil dans l’élégante et exquise société de sir Pitt Crawley.

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