William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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Elle lisait avec miss Rose de délicieux ouvrages anglais et français, au nombre desquels on peut citer ceux du savant docteur Smollett, de l’ingénieux M. Henry Fielding, du gracieux et fantastique M. Crébillon le fils, tant admiré de notre immortel Gray, enfin de l’encyclopédique M. de Voltaire. M. Crawley demanda un jour quel ouvrage elles lisaient alors :

« Smollett, répondit l’institutrice.

– Oh ! Smollett, reprit M. Crawley avec un air fort satisfait ; son histoire est moins animée, mais bien moins dangereuse que celle de M. Hume. C’est donc de l’histoire que vous lisez ?

– Oui, » dit miss Rose, sans ajouter cependant que c’était celle du chevalier de Faublas.

En une autre occasion, comme il se montrait tout scandalisé de trouver un recueil de pièces françaises dans les mains de sa sœur, la gouvernante lui fit remarquer que c’était pour se familiariser avec les idiotismes de cette langue dans la conversation, explication qui le satisfit complétement. M. Crawley, comme ancien diplomate, était fier de sa facilité à parler le français, et se sentait fort charmé des compliments de l’institutrice au sujet de ses progrès.

Les goûts de miss Violette étaient au contraire plus turbulents et plus masculins : elle connaissait les coins les plus retirés où les poules allaient pondre leurs œufs ; elle grimpait aux arbres pour enlever les nids où les petits chanteurs ailés déposaient leur tendre couvée. Son plaisir était d’enfourcher les jeunes poulains et d’effleurer l’herbe comme Camille. Son père l’adorait ainsi que les palefreniers ; elle était tout à la fois l’enfant gâtée et la terreur de la cuisine ; elle découvrait toujours les cachettes des pots de confitures, et leur faisait de larges brèches quand ils tombaient en son pouvoir. Il y avait bataille perpétuelle entre elle et sa sœur. Quand miss Sharp s’apercevait de ses escapades, elle n’en parlait point à lady Crawley, qui l’aurait répété au père, ou, ce qui était encore pis, à M. Crawley ; mais elle promettait de n’en rien dire, à la condition que miss Violette serait une bonne fille et aimerait bien sa gouvernante.

À l’égard de M. Crawley, miss Sharp était pleine de respect et de déférence. Elle le consultait sur les passages français qu’elle ne pouvait comprendre ; bien qu’elle eût eu une mère française, elle le trouvait seul capable de les expliquer à sa satisfaction. Il dirigeait en outre ses études dans la littérature profane, et il était assez bon pour lui désigner les livres d’un esprit sérieux et lui faire l’honneur de lui adresser souvent la parole. Elle n’avait pas assez d’admiration pour son éloquence à la société de secours des Meurt-de-Faim, et elle prenait le plus vif intérêt à son pamphlet sur la bière. Son émotion allait souvent jusqu’aux larmes dans les conférences qu’il faisait le soir.

« Oh ! merci, monsieur, » disait-elle avec un soupir et les yeux levés au ciel.

Ce qui lui valait de temps à autre un serrement de main de M. Crawley.

« Après tout, bon sang ne se dément jamais, disait ce saint parfumé d’aristocratie ; voilà pourquoi miss Sharp est touchée de mes paroles, dont personne autre ici ne se montre impressionné. Il y a là pour leur palais un mets trop fin et trop délicat. Il me faudra prendre des tournures plus familières. Elle, elle me comprend : sa mère devait être une Montmorency. »

Et c’était bien, à ce qu’il paraît de cette illustre famille que miss Sharp descendait du côté de sa mère. Mais elle ne racontait point que sa mère était montée sur les planches, cela aurait pu troubler les scrupules religieux de M. Crawley. D’ailleurs, que de nobles émigrées plongées dans l’indigence par cette épouvantable Révolution ! Avant d’avoir fait un long séjour dans la maison, elle avait mis tout le monde au courant de l’histoire de ses ancêtres.

M. Crawley avait retrouvé quelques-uns des noms cités par elle dans le dictionnaire de d’Hozier, qui se trouvait à la bibliothèque du château, ce qui le confirmait encore dans sa croyance à l’illustre origine de Rebecca. Avons-nous le droit d’inférer de ce mouvement de curiosité, de ses recherches dans les dictionnaires, que notre héroïne pouvait attribuer de tendres sentiments pour elle à M. Crawley ? Non, c’était purement de l’amitié. N’avons-nous pas d’ailleurs mentionné plus haut les engagements de ce dernier avec lady de La Bergerie ?

Il avait fait une ou deux fois des remontrances à Rebecca sur ses parties de trictrac avec sir Pitt. C’était, disait-il, un amusement profane ; son temps aurait été mieux employé à lire le Legs de Thrump , ou la Blanchisseuse aveugle de Morfield , ou tout autre livre du genre sérieux. Mais miss Sharp répondait que sa chère maman avait fait souvent la partie du vieux comte de Trictrac et celle du vénérable abbé du Cornet : elle avait là une excellente excuse en faveur de cet amusement mondain et de bien d’autres.

Ce n’était pas seulement en jouant au trictrac que la petite gouvernante trouvait le moyen de se faire bien venir de son souverain et maître ; elle avait mille autres petites manières de s’utiliser auprès de lui. Elle lisait à haute voix, avec une inépuisable complaisance, tout ce grimoire judiciaire auquel, avant son arrivée à Crawley-la-Reine, il lui avait promis de l’employer. Elle s’offrait pour copier ses lettres et en corrigeait adroitement l’orthographe, sous prétexte de se conformer aux usages actuels. Elle prenait intérêt à tout ce qui se rattachait à ses propriétés, à ses fermes, à ses parcs, à ses jardins, à ses écuries, et sa compagnie était devenue si agréable au baronnet, que dans sa promenade après le déjeuner il manquait rarement de l’emmener, elle et les enfants. Alors elle lui donnait son avis sur les arbres à tailler, sur les plates-bandes à retourner, sur les moissons à couper, sur les chevaux à mettre à la charrette ou au labourage.

Avant d’avoir passé une année à Crawley-la-Reine, Rebecca avait conquis l’entière confiance du baronnet. Et la conversation du dîner, qui, auparavant, se passait toute entre lui et M. Horrocks, avait lieu presque exclusivement entre sir Pitt et miss Sharp. En l’absence de M. Crawley, elle se trouvait presque la maîtresse du logis. Toutefois, dans sa nouvelle et brillante position, elle savait se conduire avec assez de prudence et de retenue pour ne point blesser les puissances de la cuisine et de la basse-cour ; au contraire, elle s’y montrait toujours modeste et affable. Ce n’était plus cette petite fille hautaine, mécontente, dédaigneuse, que nous avons connue tout d’abord.

Cette métamorphose de caractère indiquait une grande sagesse ou un sincère désir de s’améliorer ou du moins une grande puissance morale de sa part. Mais était-ce bien le cœur qui inspirait ce nouveau système de déférence et de soumission adopté par notre Rebecca ? Le reste de l’histoire nous le dira. Qui croirait cependant qu’une personne de vingt et un ans puisse suivre pendant longtemps, sans se démentir, un système d’hypocrisie ? Nos lecteurs nous rappelleront que, jeune d’années, notre héroïne était vieille dans l’expérience de la vie, et ce récit manquerait son but si on n’avait pas la preuve que c’était une femme des plus habiles.

Les deux fils de la famille Crawley étaient comme la pluie et le beau temps ; on ne les voyait jamais ensemble au château. Ils se détestaient cordialement. Rawdon Crawley, le cadet, avait un profond mépris pour la demeure paternelle et n’y venait que lors de la visite annuelle de sa tante.

Nous avons déjà mentionné les excellentes qualités de cette vénérable dame : elle possédait soixante-dix mille livres et avait presque adopté Rawdon. Elle ressentait une aversion profonde pour l’aîné de ses neveux, et le méprisait comme une espèce de poule mouillée. En retour, ce dernier n’hésitait pas à vouer l’âme de sa vieille tante à la damnation éternelle et, suivant lui, les chances de son frère pour l’autre monde ne valaient guère mieux.

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