Fedor Dostoievski - Les Frères Karamazov (Édition Intégrale)

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Les Frères Karamazov (Édition Intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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L'intrigue principale tourne autour des trois fils de Fiodor Pavlovitch Karamazov, un homme impudique, vulgaire et sans principes, et du parricide commis par l'un d'entre eux. En réalité, les enfants sont au nombre de quatre puisque le père donne naissance à un bâtard qu'il nommera Smerdiakov. Chacun des trois fils représente un idéal-type de la société russe de la fin du XIXe siècle : Aliocha, le benjamin, est un homme de foi ; Ivan, le deuxième fils, est un intellectuel matérialiste qui cherche à savoir si tout est permis, dans la mesure où Dieu n'existe pas ; Dmitri, leur très exalté demi-frère aîné, est un homme impétueux en qui le vice et la vertu se livrent une grande bataille : ce dernier incarne, selon l'auteur lui-même, " l'homme russe ".

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« Il est encore écrit : « Supporte patiemment la calomnie dont tu es victime et ne te trouble pas, loin de détester celui qui en est l’auteur. » Nous agirons en conséquence.

– Ta, ta, ta, le beau galimatias ! Continuez, mes Pères, moi je m’en vais. Je reprendrai définitivement mon fils Alexéi en vertu de mon autorité paternelle. Ivan Fiodorovitch, mon très révérencieux fils, permettez-moi de vous ordonner de me suivre ! Von Sohn, à quoi bon rester ici ? Viens chez moi : ce n’est qu’à une verste d’ici ; on ne s’y ennuie pas ; au lieu d’huile de lin, je te donnerai un cochon de lait farci au sarrasin ; je t’offrirai du cognac, des liqueurs ; il y aura même une jolie fille... Hé, von Sohn, ne laisse pas passer ton bonheur ! »

Il sortit en criant et en gesticulant. C’est à ce moment que Rakitine l’aperçut et le désigna à Aliocha.

« Alexéi, lui cria son père de loin, viens t’installer chez moi dès aujourd’hui ; prends ton oreiller, ton matelas, et qu’il ne reste rien de toi ici. »

Aliocha s’arrêta comme pétrifié, observant attentivement cette scène, sans souffler mot. Fiodor Pavlovitch monta en calèche, suivi d’Ivan Fiodorovitch, silencieux et morne, qui ne se retourna même pas pour saluer son frère. Mais, pour couronner le tout, il se passa alors une scène de saltimbanque, presque invraisemblable. Maximov accourait, tout essoufflé ; dans son impatience, il risqua une jambe sur le marchepied où se trouvait encore celle d’Ivan Fiodorovitch, et, se cramponnant au coffre, il essaya de monter.

« Moi aussi, je vous suis ! cria-t-il en sautillant, avec un rire gai et un air de béatitude. Emmenez-moi !

– Eh bien, n’avais-je pas raison de dire que c’était von Sohn ! s’écria Fiodor Pavlovitch enchanté. Le véritable von Sohn ressuscité d’entre les morts ! Comment t’es-tu sorti de là ? Qu’est-ce que tu y fabriquais et comment as-tu pu renoncer au dîner ? Il faut avoir pour cela un front d’airain ! J’en ai un moi, mais je m’étonne du tien, camarade. Saute, saute plus vite. Laisse-le monter, Ivan, on s’amusera. Il va s’étendre à nos pieds, n’est-ce pas, von Sohn ? Préfères-tu t’installer sur le siège avec le cocher ? Saute sur le siège von Sohn. »

Mais Ivan Fiodorovitch, qui avait déjà pris place sans mot dire repoussa d’une forte bourrade dans la poitrine Maximov qui recula d’une toise ; s’il ne tomba pas, ce fut un pur hasard.

« En route ! cria d’un ton hargneux Ivan au cocher.

– Eh bien, que fais-tu, que fais-tu ? Pourquoi le traiter ainsi ? » objecta Fiodor Pavlovitch.

La calèche était déjà partie. Ivan ne répondit rien.

« Voilà comme tu es ! reprit Fiodor Pavlovitch, après un silence de deux minutes, en regardant son fils de travers. Car c’est toi qui as imaginé cette visite au monastère, qui l’as provoquée et approuvée. Pourquoi te fâcher maintenant ?

– Trêve d’insanités ! Reposez-vous donc un peu », répliqua Ivan d’un ton rude.

Fiodor Pavlovitch se tut encore deux minutes.

« Un petit verre de cognac me ferait du bien », déclara-t-il alors d’un ton sentencieux.

Ivan ne répondit rien.

« Eh ! quand nous serons arrivés, tu en prendras bien aussi un verre ! »

Ivan ne soufflait toujours mot.

Fiodor Pavlovitch attendit encore deux minutes.

« Bien que cela vous soit fort désagréable, révérencieux Karl von Moor , je retirerai pourtant Aliocha du monastère. »

Ivan haussa dédaigneusement les épaules, se détourna, se mit à regarder la route. Ils n’échangèrent plus un mot jusqu’à la maison.

Livre III

1C’est la coutume en Russie de servir trois sortes de pain : noir, bis et blanc.

2Boisson fermentée à base de malt et de pain noir.

3Eau-de-vie.

4Sorte de bouillie à la fécule de pommes de terre.

5En français dans le texte.

6La secte des Khrysty (christs), ou par dérision Khlysty (flagellants), est apparue en Russie au XVIIe siècle ; ces sectaires, qui se donnent le nom d’ hommes de Dieu , ont eu leurs prophètes en qui ils voient des incarnations divines. Leurs rites secrets, marqués par des accès frénétiques assez analogues à ceux des derviches tourneurs, ont provoqué le surnom donné à la secte.

7Fameux magasin de comestibles.

Les sensuels

Dans l’antichambre

Fiodor Pavlovitch habitait assez loin du centre une maison quelque peu délabrée, mais encore solide. Cet édifice, peint en gris et protégé par un toit de tôle rouge, était spacieux et confortable ; il comprenait un rez-de-chaussée, un entresol, ainsi que force resserres, recoins et escaliers dérobés. Les rats y pullulaient, mais Fiodor Pavlovitch ne leur en voulait pas trop. « Avec eux, disait-il, les soirées ne sont pas si ennuyeuses, quand on reste seul ! » Il avait, en effet, l’habitude d’envoyer les domestiques passer la nuit dans le pavillon et de s’enfermer dans la maison. Ce pavillon, situé dans la cour, était vaste et solide. Fiodor Pavlovitch y avait installé la cuisine : il n’aimait pas les odeurs de cuisine, et on apportait les plats à travers la cour, hiver comme été. Cette demeure avait été bâtie pour une grande famille, et on aurait pu y loger cinq fois plus de maîtres et de serviteurs. Mais, lors de notre récit, le corps principal n’était habité que par Fiodor Pavlovitch et son fils Ivan, et le pavillon des gens, seulement par trois domestiques : le vieux Grigori, sa femme Marthe et le jeune valet Smerdiakov. Nous aurons à parler plus en détail de ces trois personnages. Il a déjà été question du vieux Grigori Vassiliévitch Koutouzov. C’était un homme ferme et inflexible, allant à son but avec une rectitude obstinée, pourvu que ce but s’offrît à lui, pour des raisons souvent étonnamment illogiques, comme une vérité infaillible. Bref, il était honnête et incorruptible. Bien qu’aveuglément soumise toute sa vie à la volonté de son mari, sa femme l’avait tourmenté, aussitôt après l’affranchissement des serfs, pour quitter Fiodor Pavlovitch et aller entreprendre un petit commerce à Moscou, car ils avaient des économies ; mais Grigori décida, une fois pour toutes, que son épouse avait tort, « toutes les femmes étant toujours déloyales ». Ils ne devaient pas quitter leur ancien maître, quel qu’il fût, « parce que c’est leur devoir maintenant ».

« Comprends-tu ce qu’est le devoir ? demanda-t-il à Marthe Ignatièvna.

– Je le comprends, Grigori Vassiliévitch ; mais en quoi est-ce notre devoir de rester ici, voilà ce que je ne comprends pas, répondit fermement Marthe Ignatièvna.

– Que tu le comprennes ou non, cela sera ! Dorénavant, tais-toi. »

C’est ce qui arriva ; ils restèrent, et Fiodor Pavlovitch leur assigna de modestes gages payés régulièrement. De plus, Grigori savait qu’il exerçait sur son maître une influence incontestable. Bouffon rusé et obstiné, Fiodor Pavlovitch, de caractère très ferme « dans certaines choses de la vie », suivant son expression, était, à son propre étonnement, pusillanime dans quelques autres. Il savait lesquelles et éprouvait bien des craintes. Dans certains cas, il lui fallait se tenir sur ses gardes, il ne pouvait se passer d’un homme sûr ; or, Grigori était d’une fidélité à toute épreuve. À maintes reprises, au cours de sa carrière, Fiodor Pavlovitch risqua d’être battu, et même cruellement ; ce fut toujours Grigori qui le tira d’affaire, tout en lui faisant chaque fois des remontrances. Mais les coups seuls n’eussent pas effrayé Fiodor Pavlovitch ; il y avait des cas plus relevés, parfois même fort délicats, fort compliqués, où, sans qu’il sût trop pourquoi, il éprouvait le besoin d’avoir une personne sûre à ses côtés. C’étaient presque des cas pathologiques : foncièrement corrompu et souvent luxurieux jusqu’à la cruauté, tel un insecte malfaisant, Fiodor Pavlovitch, dans des minutes d’ivresse, ressentait soudain une atroce angoisse. « Il me semble alors que mon âme palpite dans ma gorge », disait-il parfois. Et dans ces moments-là, il aimait avoir auprès de lui, dans son entourage immédiat, un homme dévoué, ferme, point corrompu, qui, bien que témoin de son inconduite et au courant de ses secrets, tolérât tout cela par dévouement, ne lui fit pas de reproches, ne le menaçât d’aucun châtiment, soit dans ce monde, soit dans l’autre, et qui le défendît en cas de besoin. Contre qui ? contre quelqu’un d’inconnu, mais de redoutable. Il lui fallait à tout prix, à proximité, un autre homme, dévoué de longue date, qu’il pût appeler dans ses minutes d’angoisse, ne fût-ce que pour contempler son visage ou échanger avec lui quelques mots, même insignifiants ; le voyait-il de bonne humeur, il se sentait soulagé, tandis que dans le cas contraire sa tristesse augmentait. Il arrivait, fort rarement d’ailleurs, à Fiodor Pavlovitch d’aller la nuit réveiller Grigori, pour qu’il vînt un moment auprès de lui ; celui-ci arrivait, son maître lui parlait de bagatelles et le renvoyait bientôt, parfois même en raillant et en plaisantant, puis il se mettait au lit et s’endormait du sommeil du juste. Il se passa quelque chose d’analogue lors de l’arrivée d’Aliocha. Le jeune homme « voyait tout et ne blâmait rien » ; bien plus, loin de lui témoigner le moindre mépris, il faisait preuve envers son père d’une affabilité constante, d’un attachement sincère. Tout cela parut inouï au vieux débauché et lui « transperça le cœur ». Au départ d’Aliocha, il dut s’avouer qu’il avait compris quelque chose qu’il se refusait jusqu’alors à comprendre.

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