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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier

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Paul Féval Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier

Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Cet épisode nous conte l'ascension criminelle de la belle aventurière Marguerite Sadoulas, dite Marguerite de Bourgogne, devenue comtesse de Clare et l'un des principaux chefs des Habits noirs, ainsi que la lutte du jeune Roland de Clare, l'héritier légitime de la fortune et du nom de Clare, pour retrouver son héritage, convoité par les Habits noirs, et son identité.

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– Bien vrai, maman, c’est que tu n’aurais qu’un mot à dire… au diable le costume de Buridan! Il est magnifique, tu sais?

– Je n’ai pas besoin de toi, répéta doucement la malade. Seulement, avant de rejoindre tes amis, tu me feras une commission. Tu vas partir tout de suite.

– Tu ne veux donc plus causer?

– Je voudrais causer toujours, et t’avoir là, sans cesse, près de moi, mon Roland, mon dernier bien; mais il y va de ton avenir.

– À moi tout seul?

– De notre avenir à tous deux, rectifia Thérèse avec un soupir. C’est grave. Écoute-moi bien, et ne pense pas à autre chose pendant que je vais te parler.

Roland se leva et prit une chaise qu’il approcha du chevet. Il s’assit.

– Tu me crois très pauvre, commença la malade avec une solennité qui n’était pas exempte d’embarras. Je suis pauvre, en effet. Cependant, je vais te confier vingt mille francs, que tu porteras…

– Vingt mille francs! répéta Roland stupéfait. Vous! ma mère!

Un peu de sang monta aux joues de Thérèse.

– Que tu porteras, continua-t-elle, rue Cassette, n° 3, chez maître Deban, notaire.

Roland garda le silence.

La malade mit le portefeuille doré sur la couverture.

Roland la regardait. Ses joues étaient redevenues pâles comme des joues de statue. L’expression de son visage amaigri indiquait non plus l’embarras, mais une subite et profonde rêverie.

– J’aurais voulu faire cela moi-même, pensa-t-elle tout haut, mais je ne pourrais pas… de longtemps… jamais, peut-être!

Elle s’arrêta et regarda vivement son fils comme pour voir dans ses yeux ce qu’elle avait dit. Roland avait les yeux baissés.

– Maintenant, murmura-t-elle, je parle comme cela sans savoir!

– Et que faudra-t-il dire au notaire? demanda Roland.

– Il faudra lui dire: Madame Thérèse, de la rue Sainte-Marguerite, vous envoie ces vingt mille francs.

– Voilà tout?

– Voilà tout.

– Le notaire me donnera son reçu?

– Non, le notaire ne te donnera pas de reçu; il ne peut pas te donner de reçu.

Elle sembla chercher ses mots et poursuivit avec fatigue:

– Le notaire te donnera autre chose. Et quand nous aurons cette autre chose… pas ce soir, car je sens ma tête bien faible… je t’expliquerai…

Roland prit sa main qu’il porta à ses lèvres, disant:

– Des explications de toi à moi, maman chérie!

La malade le remercia d’un regard qui disait à la fois l’élan de son amour maternel et la fière candeur de sa conscience.

– Pas comme tu l’entends, reprit-elle. Il n’y a pas de mystère autour de ce pauvre argent, mon fils! mais il est des choses que tu dois savoir…, un secret, qui est à toi…, qui est ton héritage: un lourd secret! Prends le portefeuille, mon Roland, et compte les billets de banque. Il y en a vingt. Un de moins, ce serait la ruine de ma dernière espérance!

Roland compta les billets, depuis un jusqu’à vingt, et les remit dans leur enveloppe. Thérèse continua:

– Ferme bien le portefeuille et tiens-le à la main jusque chez le notaire. Je te répète le nom: M. Deban, rue Cassette, n°3. Tu as bien écouté, n’est-ce pas?

– Oui, ma mère.

– Écoute mieux! Il faut parler au notaire lui-même, et qu’il soit seul quand tu lui parleras. Tu lui diras: je suis le fils de Madame Thérèse. Ne t’étonne pas de la façon dont il te regardera. C’est un homme qui… mais peu importe… Où en suis-je? t’ai-je dit ce que le notaire devait te donner?

– Vous êtes bien lasse, ma mère. Non, vous ne me l’avez pas dit encore.

Thérèse passa ses doigts tremblants sur son front.

– C’est vrai, murmura-t-elle, je suis bien lasse; mais je reposerai mieux quand j’aurai tout dit. En échange des vingt mille francs, le notaire te donnera trois papiers: un acte de naissance, un acte de mariage, un acte de décès… répète cela.

– Un acte de naissance, répéta docilement Roland, un acte de mariage, un acte de décès.

– Bien. Il faut les trois: tout ou rien. Faute d’un seul, tu garderas ton argent… Tu as bien compris?

– Parfaitement, ma mère.

– Alors, va… et reviens vite!

Roland se dirigea aussitôt vers la porte.

– Mais, objecta-t-il avant de passer le seuil, quand le notaire me donnera cet acte de naissance, cet acte de mariage, cet acte de décès, comment saurais-je si ce sont bien ceux que vous voulez, ma mère?

Elle se leva toute droite sur son séant.

– C’est juste! s’écria-t-elle. Défie-toi, défie-toi! Tu as des ennemis, et cet homme vendrait son âme pour de l’argent! L’acte de naissance, l’acte de mariage, l’acte de décès sont tous trois au même nom.

– Dites ce nom.

– Il est long. Écris-le pour ne pas l’oublier.

Roland prit une mine de plomb et un bout de papier. Elle dicta d’une voix plus altérée:

– Raymond Clare Fitz-Roy Jersey, duc de Clare.

– À bientôt, maman chérie, dit Roland sur qui ce nom ne sembla produire aucun effet. Raymond Clare Fitz-Roy Jersey, duc de Clare. Est-ce bien cela? Oui. À bientôt.

Il sortit. Elle retomba, brisée, sur son oreiller, mouillé d’une sueur froide, et balbutia en fermant les yeux:

– Duc de Clare! comte, vicomte et baron Clare! comte et baron Fitz-Roy! Baron Jersey! Ce nom! ce noble nom! ces titres… Tout est à lui! Mon Dieu! ai-je bien agi que je voie l’enfant heureux et glorieux… Et puis que je meure!… Il est temps… Je deviens folle!

II Deuxième Buridan

Vous êtes bien trop jeunes, Mesdames, pour vous souvenir de ces antiquités. 1832, Seigneur, était-ce avant le déluge?

Il appert de la tradition, des mémoires du temps et du témoignage plus grave des historiens, qu’il y eut à Paris, au commencement de cette année 1832, un de ces succès prodigieux, convulsifs, épileptiques, qui mettent, de temps à autre, la ville et les faubourgs en démence.

Ce succès, illustre entre tous les succès du boulevard, fut conquis au vaillant théâtre de la Porte-Saint -Martin, par Bocage et Mlle Georges, continué par Frédéric Lemaître et Mme Dorval, exalté, longtemps après, par Mélingue et d’autres dames ou demoiselles. Il avait pour titre: La Tourde Nesle. (La Seine, Messires, charriait bien des cadavres!) C’était un drame, un grand drame auquel, dit-on, beaucoup de gens d’esprit avaient collaboré (et que l’assassin a revu plus d’une fois dans ses rêves!). Les auteurs nommés furent MM. F. Gaillardet et trois étoiles. Les trois étoiles cachaient un nom radieux, le nom du romancier le plus populaire, le nom du dramaturge le mieux aimé: notre ami et maître Alexandre Dumas (car il l’assassina, l’infâme!).

Ce drame était écrit en un style avantageux et solennel qui a un peu vieilli depuis le temps, mais qui n’a pas cessé d’être le plus étonnant de tous les styles. Malgré le style, chaque fois qu’on représente ce drame, la salle est pleine de gens heureux. C’est le roi des drames. On ne fera plus jamais de drame comme celui-là. C’est promis.

Il n’y a pas loin du tout du n° 10 de la rue Sainte-Marguerite au n° 3 de la rue Cassette. C’est bien le même quartier, et cependant pour aller de l’un à l’autre on traverse trois populations distinctes. Il y a encore des étudiants dans la rue Sainte-Marguerite, qui est l’extrême frontière du Quartier latin; une colonie bourgeoise et commerçante habite la contrée qui sépare Saint-Germain-des-Prés de Saint-Sulpice. À la rue du Vieux-Colombier, commence l’Îlot bénédictin, patrie du labeur religieux et tranquille, un peu déshonoré parfois par l’âpre spéculation des marchands qui se glissent jusque dans le temple. On fait là de beaux livres, d’éloquents et savants traités, des brochures aigres-douces, des commissions et l’usure avec prospectus distribués dans les presbytères de campagne. L’histoire sainte dit ce que Jésus fit des champignons humains qui outrageaient le sanctuaire. De toutes les choses haïssables, la plus répugnante est certes la juiverie déguisée en dévotion catholique et vendant ses bragas un prix fou, sous le manteau de la propagande.

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