Paul Féval - Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier

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Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Cet épisode nous conte l'ascension criminelle de la belle aventurière Marguerite Sadoulas, dite Marguerite de Bourgogne, devenue comtesse de Clare et l'un des principaux chefs des Habits noirs, ainsi que la lutte du jeune Roland de Clare, l'héritier légitime de la fortune et du nom de Clare, pour retrouver son héritage, convoité par les Habits noirs, et son identité.

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– On dirait les cheveux de cette chère petite princesse! murmura-t-il. Savez-vous que, dès la pastourelle, l’intimité était complète? Ils s’entre-appelaient mon cousin et ma cousine à bouche-que-veux-tu!

– Bah! fit Marguerite. Si tôt!

Elle ajouta:

– Puisque c’est la même nuance, coiffez-moi comme Nita.

Sur l’honneur, Annibal y avait la main. Sait-on ce qu’ils ont fait là-bas, avant d’arriver vicomtes à Paris?

Il coiffait bien, il coiffait très bien.

Marguerite se regarda dans la glace et lui pinça la joue maternellement.

Elle était blonde, et plus jolie. Blonde à ravir.

– Au teint, maintenant, Lisette, dit-elle. Un teint de blonde! Le teint de Nita!

Annibal frisa bien un peu sa moustache d’ébène, à ce nom de Lisette, mais il prit sur la toilette la boîte à fard, qui avait presque autant de compartiments qu’une boîte à pastels.

Nous savons de quelle passion il aimait la peinture. En deux minutes, avec son pinceau d’ouate il eut brossé sa blonde, délicate comme une rose du Bengale.

Fi de ceux qui ne savent pas rendre justice au talent! La comtesse ne lui épargna point les éloges.

– Au costume, maintenant, dit-elle. Et attention! Regardez-moi bien tout cela!

Annibal obéit. Ses yeux errèrent parmi tous ce frais fouillis de couleurs tendres et suaves. Il ne reconnut rien d’abord.

– N’avez-vous point vu quelque chose de pareil cette nuit? demanda Marguerite à voix basse.

– Cette nuit! répéta Annibal qui devint rêveur.

Il commença l’œuvre de la toilette sans rien ajouter. C’est à peine si la comtesse eut besoin de le diriger dans son travail. L’opération était à plus de moitié lorsqu’il murmura:

– Madame, ceci est une dangereuse confidence!

– Ah! ah! fit Marguerite, vous avez compris, à la fin!

– J’ai compris depuis longtemps, Madame.

– Et vous ne disiez rien?

– Je réfléchissais, prononça lentement Annibal. Cela ne mérite-t-il pas réflexion?

Marguerite se retourna, et leurs yeux se choquèrent.

– Ah! fit-elle, vous réfléchissiez sans ma permission! À quoi?

– Il n’y a qu’un nom, répliqua le vicomte, pour désigner l’homme à qui l’on se confie si profondément… et quand on n’épouse pas cet homme on le tue.

La comtesse haussa les épaules. Il ne manquait plus à son costume que le manteau de gaze. Sa taille et sa tournure étaient déjà exactement celles de la princesse d’Eppstein.

– Mon pauvre Annibal, dit-elle, vous ne me croiriez pas si je vous disais: je vous aime, et vous auriez raison; je ne vous aime pas. Je n’ai jamais aimé personne, je n’aime personne, je n’aimerai personne… Plus haut, ces nœuds d’azur, je vous prie; Nita les a presque sur l’épaule… Qui vous a dit que vous ne seriez pas mon mari?

– Vous avez inventé encore un duc de Clare cette nuit. Un Italien comme moi: ce prince Policeni.

– J’en inventerai d’autres… disposez les contre-glaces, afin que je me voie par-derrière. Bien! cette affaire doit se présenter au public sous la forme d’une énigme inextricable: c’est nécessaire… L’écharpe qui tombe de mes tresses descend trop bas; fixez-la à gauche, près de ma ceinture. Vous êtes-vous piqué, pauvre Annibal?… J’ai besoin, pour en revenir à nos moutons, j’ai besoin d’un imposteur solennellement démasqué: ce garçon sera l’imposteur… démasqué.

– Le prince Policeni?

– Fils d’un ancien piqueur du duc Guillaume, et qui, par conséquent, peut connaître tous les secrets de la maison, et en abuser.

Les yeux d’Annibal s’ouvrirent tout grands.

– Et M. Cœur? fit-il.

– Quand vous avez parlé de lui et du notaire, prononça très bas Marguerite, j’ai cru que vous aviez deviné. N’aviez-vous pas deviné?

Annibal disposait les plis du voile.

– C’est une machine de la force de cent chevaux, murmura-t-il, dont les courroies sont des fils d’araignée! J’ai le vertige.

– Les filets de Vulcain qui prirent le dieu Mars en personne, répondit Marguerite d’un ton léger, étaient, dit-on, faits ainsi. N’ayez pas d’inquiétude pour ce qui me regarde. Avec vingt brins de soie, tressés convenablement, on étranglerait un géant. Tout autre que moi, peut-être, se perdrait parmi ces fils; pour moi, ce n’est qu’un jeu. Et mettez, s’il vous plaît, vos yeux dans mes yeux; Annibal: vous êtes le duc de Clare; je vous le dis tout simplement et sans jurer sur ceci ou sur cela. Nous n’avons, ni l’un ni l’autre, rien de sacré sur quoi nous puissions jurer ou croire. Vous êtes le duc de Clare! le seul possible, au moins, en tant que je serai, moi, la duchesse de Clare. Je vous ai choisi entre tous, parce que je vous connais, parce que vous me connaissez, parce qu’il n’y a pas au monde en dehors de vous un homme que je méprise assez pour lui donner une apparence de droit sur moi. Me croyez-vous?

Ses grands yeux étaient clos à demi et ses narines délicates enflaient leurs ailes mobiles.

Un peu de rouge vint aux joues féminines du vicomte.

Il y avait en lui de la colère, mais aussi de la joie.

À chacun, cette femme savait parler la langue précise de sa conscience. Le vicomte croyait autant qu’un homme comme lui peut croire à une femme comme Marguerite.

Elle s’éloigna de lui et fit bouffer d’un mouvement gracieux les plis argentés de la gaze qui l’enveloppait comme une brume toute remplie de pâles et mystérieuses étincelles.

– Vous êtes plus jeune qu’elle! murmura Annibal en un élan de sincère admiration.

– Et plus belle! dit orgueilleusement Marguerite.

– Et plus belle! répéta Annibal. C’est vrai! c’est miraculeusement vrai!

Marguerite mit son masque.

– Corbac! s’écria le vicomte en frappant ses mains l’une contre l’autre. Il y a sorcellerie! C’est elle-même! des pieds à la tête!

– Mais la voix… s’interrompit-il.

Une voix douce et grave, mais musicale comme un chant, tomba de ces lèvres que le masque cachait désormais. Elle dit:

– Mon cousin, mon pauvre bon père vous a cherché bien longtemps…

Annibal tressaillit et regarda tout autour de lui.

– Est-ce vous qui avez parlé, Madame? demanda-t-il confondu.

– Oui répliqua Marguerite, avec un rire victorieux. Oh! j’ai étudié mon rôle à fond!

– Mais, fit Annibal, ce sont les propres paroles qu’elle disait à M. Cœur, au moment où je passais derrière eux, pendant le quadrille.

– Ses propres paroles, répéta Marguerite. Je n’y ai rien changé.

– Vous n’étiez pas là! Vous étiez avec le notaire!

– Je suis partout, quand je veux. Elle jeta un dernier regard à la glace.

– Alors, dit-elle, vous êtes content de moi, Monsieur le duc? Je vais subir tout à l’heure une épreuve bien autrement décisive. Je vais aller chercher des nouvelles de mon excellent tuteur. N’est-ce pas le devoir d’une pupille bien apprise?

– Vous allez affronter votre mari! s’écria le vicomte effrayé.

– Qu’ai-je à craindre? demanda Marguerite. Remarquez bien cela: jusqu’au dernier moment, je ne cours aucun danger, même au cas où je serais découverte. Ne sommes-nous pas au bal masqué? ces espiègleries, ces imitations de costumes, ces surprises plus ou moins réussies ne sont-elles pas un des meilleurs plaisirs du bal masqué?

– Certes, fit Annibal, mais au dernier moment!

La voix de Marguerite s’altéra.

– Je me charge du dernier moment! prononça-t-elle d’un accent sombre et résolu. Avez-vous porté les pistolets chez la princesse?

– J’ai porté les pistolets.

– Il n’y avait personne au petit hôtel?

– Personne… pas un seul domestique!

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