Paul Féval - Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier

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Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Cet épisode nous conte l'ascension criminelle de la belle aventurière Marguerite Sadoulas, dite Marguerite de Bourgogne, devenue comtesse de Clare et l'un des principaux chefs des Habits noirs, ainsi que la lutte du jeune Roland de Clare, l'héritier légitime de la fortune et du nom de Clare, pour retrouver son héritage, convoité par les Habits noirs, et son identité.

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Léon ne répondit point.

– Vous ne me demandez pas de nouvelles de M. le comte? reprit Marguerite.

– On le dit bien… souffrant! murmura Léon qui détourna les yeux.

– Pas tant que cela. Nous avons mis la main sur un charlatan qui le ressuscite. C’est étonnant comme ces imposteurs font durer ceux qui glissent entre les doigts des médecins sérieux. Vous connaissez le docteur Lenoir?

– Le docteur Abel Lenoir n’est pas un charlatan, Madame, répondit Léon. Je ne sais pas à Paris de réputation plus solide et plus honorable que la sienne.

– Moi, je l’appelle charlatan, répliqua la comtesse, parce qu’il guérit. Ne voyez-vous pas, Malevoy, que je suis très gaie, et qu’au fond j’aime tout bourgeoisement mon pauvre Joulou?

Il y eut encore un silence. Léon tressaillit tout à coup.

– Est-elle délicieuse! murmura la comtesse en suivant la direction de son regard.

Léon s’était arrêté. Il avait comme un éblouissement. Nita glissait devant ses yeux: Nita, le nuage d’été. Elle dansait avec l’autre Buridan, qui était masqué comme Léon lui-même. Les deux Buridan se regardèrent à travers les trous de la soie.

– Ah! vous m’avez reconnue, Monsieur mon notaire! dit Nita en riant, et en rougissant aussi, du moins son danseur crut-il voir le sang lui monter aux joues. Rose m’avait trahie, je vois cela; mais elle vous a trahi de même. Je viens de recevoir une lettre d’elle, une lettre mystérieuse où je n’ai rien compris, sinon qu’elle est malade. Est-ce bien réel, cette maladie?

– Bien réel, répondit Léon qui regardait toujours le cavalier de Nita.

Le cavalier de Nita regardait Marguerite.

Il offrit sa main à la princesse d’Eppstein pour la figure qui continuait.

– C’est M. de Malevoy? dit-il en menant sa danseuse.

– Oui, répondit Nita. Vous connaissez sa sœur, ma meilleure amie.

– Je le connais, lui aussi! murmura le Buridan avec un singulier accent.

Marguerite et l’autre Buridan s’éloignaient. Marguerite dit:

– Mlle de Malevoy a eu tort d’écrire à Nita. Une lettre mystérieuse! Que signifie cela? Je fais de mon mieux, mon pauvre Léon, mais si votre sœur vient se jeter à la traverse, tant pis pour vous!

– Tant pis pour moi! répéta le jeune notaire. Quoi qu’il arrive, tant pis pour moi! J’ai comme un pressentiment qui écrase ma pensée!

– Et tout cela, au moment de gagner le plus beau de tous les quines à la loterie! s’écria la comtesse. Nous avons M. Mercier, vous savez?

– À quoi vous servira M. Mercier?

– Voyons! fit nettement la comtesse qui s’arrêta tout d’un coup. Vous ne demandez que Nita, n’est-ce pas? Vous n’avez pas la prétention d’emporter sous votre bras la succession de Clare?

– Nita! murmura Léon dont les mains tremblantes se joignirent malgré lui. Oh! si j’espérais ce bonheur impossible!…

La comtesse éclata de rire.

– Il y a donc encore des amoureux d’opéra-comique! dit-elle. Avez-vous des yeux? L’avez-vous vue changer de couleur quand elle vous a regardé?

– Nita! répéta Léon. Je n’ai rien vu. Je sais que je me laisse glisser sur une pente folle…

– Oh! les lâches amoureux! fit Marguerite qui lui secoua le bras avec une impatience admirablement jouée, les poltrons du sentiment! les troubadours timides! Il faudra que la malheureuse enfant monte sur un toit pour crier aux quatre coins du ciel: «J’aime M. Léon de Malevoy, quoiqu’il ait l’indignité d’être notaire!»

– Ne raillez pas, Madame, murmura Léon, je souffre… Je souffre mortellement!

– Pourquoi souffrez-vous, puisqu’on vous affirme… Léon l’interrompit:

– Je souffre, parce que votre moquerie a dit vrai, Madame: je ne croirai pas avant d’avoir entendu mon arrêt prononcé par Nita de Clare elle-même.

Il y eut sous le masque de Marguerite un étrange mouvement de joie.

– Elle le prononcera! dit-elle d’un accent si résolu que le cœur de Léon tressaillit dans sa poitrine. Avant la fin de cette fête, vous entendrez l’aveu tomber de sa propre bouche. Je m’y engage. Êtes-vous content?

– Si Dieu veut cela, Madame, répondit le jeune notaire d’une voix étouffée, je vous appartiendrai: mon cœur et mon honneur!

Autour de ces étranges paroles, les quadrilles mêlaient leurs cérémonieuses figures. Et tout ce qui se peut dire de grave et de frivole se disait avec accompagnement des motifs du Domino noir qui était alors tout jeune, et du Pré-aux-Clercs, qui sera jeune toujours. On parlait du roman à la mode et du changement de ministère, de la partition promise par Meyerbeer, du drame de Victor Hugo et de la censure qui se torturaient l’un l’autre, d’une duchesse qui avait trompé une danseuse, d’une danseuse qui allait s’éveiller duchesse; Dieu me pardonne! On parlait de la dot de la reine des Belges, un pauvre étroit million, le dixième de la dot d’une baronne d’Israël, et l’on trouvait cela trop cher pour une fille et pour une femme de roi!

Et par-dessus tous ces bourdonnements, comme le dessin net d’une broderie court parmi des milliers de fils entrelacés, l’histoire de Clare allait, brodée aussi, aussi entrelacée.

Il y avait plus d’un quart d’heure que le grand avocat, M. Mercier, causait avec le prince Policeni.

Veuillez penser qu’il s’agissait d’une restauration, sujet particulièrement cher à M. Mercier et à presque tous ceux qui étaient rassemblés ici.

Plus d’une mère parmi celles qui étaient douées de filles à placer noblement suivaient déjà d’un œil diplomatique ce garde du corps du roi de Naples, chrysalide inconnue qui allait naître papillon. M. Cœur, le maître de l’atelier Cœur d’Acier, faisait rire. Un de Clare peindre des enseignes! Il avait tout le monde contre lui, excepté Mme la marquise douairière de La Rochegaroux, l’amie des Louis XVII passés, présents et futurs.

Mme la comtesse traversait les salons en se dirigeant vers l’aile en retour qu’on appelait le «billard», et qui était située immédiatement au-dessous de l’appartement du comte, son mari. En arrivant au dernier boudoir, elle appela du doigt un maître de cérémonies et lui parla bas un instant. Celui-ci alla droit vers la porte du billard, où quelques groupes se reposaient et causaient. La salle de jeu était dans l’aile opposée, à l’autre extrémité de la fête.

À dater de ce moment, sans affectation aucune, le maître de cérémonies resta en sentinelle à la porte du boudoir. Il laissait sortir, mais il s’inclinait silencieusement devant ceux qui voulaient entrer, et disait ces seuls mots, discrètement accentués:

– Mme la comtesse vous prie de l’excuser…

On pensait ce que l’on voulait et l’on allait ailleurs.

De cette façon le billard se vida peu à peu, parce qu’on en sortait et qu’on n’y rentrait point.

La comtesse et Léon de Malevoy s’étaient éloignés. Au moment où ils reprenaient leur promenade en sens contraire, Léon demanda:

– Qui est ce Buridan qui danse avec elle?

– Pauvre costume! répondit Marguerite. Est-ce pour me rappeler le passé que vous l’avez choisi vous-même?

Il y avait de la sévérité dans son accent. Léon n’y prit point garde et répéta:

– Qui est ce Buridan?

– Un démodé comme vous… Je n’en sais rien.

– M. Cœur est-il ici? interrogea encore le jeune notaire.

– Je l’attends, répliqua Marguerite, mais je ne l’ai pas encore rencontré. Le quadrille était fini: la princesse d’Eppstein et son cavalier passèrent à quelques pas d’eux, se dirigeant vers le billard.

Les deux Buridan échangèrent encore un regard. La comtesse dit:

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