Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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commença-t-il alors, saura te rendre doux

l’abri de ma cité, quoi que le monde en dise.

Tu rentreras chez toi muni de ce présage;

si tu lis autre chose à travers mon murmure,

ce sont les mêmes faits qui le rendront plus clair [267].

Mais dis-moi si je suis devant cet homme même

auteur des vers nouveaux qui commencent ainsi:

Dames qui comprenez ce que c’est que l’amour?» [268]

Je dis: «Je suis quelqu’un qui ne fait que noter

lorsque l’amour m’inspire, et traduire en paroles

à mesure qu’il dicte au-dedans de mon cœur.»

Il dit: «Frère, à présent je sais ce qui manquait

au Notaire, à Guitton [269]! et à mes propres vers

pour atteindre au doux style à la mode aujourd’hui.

Et je comprends aussi comment avec vos plumes

vous suivez au plus près celui qui vous inspire,

ce qui certainement n’était pas notre cas.

Cependant, pour celui qui regarde de près,

passant d’un style à l’autre, c’est tout ce qu’il verrait.»

Il se tut sur cela, d’un air presque content.

Tels les oiseaux qui vont hiberner sur le Nil

forment de temps en temps des bandes dans les airs,

et puis, prenant leur vol, se disposent en file,

ainsi toutes ces gens qui s’étaient assemblés

détournèrent les yeux et pressèrent la marche,

l’envie et la maigreur les rendant plus légers.

Mais comme lorsqu’on est fatigué de trotter

on aime ralentir, laissant passer les autres

et s’apaiser au cœur la longue oppression,

se laissant dépasser par tout le saint troupeau,

Forese était venu se rapprocher de moi

pour me dire: «Quand donc te reverrai-je encore?»

«Je ne sais pas combien je vais vivre, lui dis-je;

mais mon retour ne peut se produire plus vite

que je ne reviendrai vers toi par la pensée.

L’endroit où l’on m’a mis pour y passer ma vie [270]

devient de jour en jour plus dénué de bien

et, si mon œil voit bien, la ruine le guette.»

«Laisse donc! me dit-il. Je vois le plus coupable

que traîne derrière elle une bête enragée

jusqu’au fond du vallon qui jamais ne pardonne.

Toujours plus emporté, courant toujours plus vite,

cet animal finit par lui donner la mort

et par abandonner son corps déchiqueté [271].

Ces cercles-là, dit-il en me montrant le Ciel,

à peine auront roulé, que tu sauras déjà

ce que je ne pourrais t’expliquer davantage.

Je te laisse à présent, car le temps est trop cher

pour ceux de notre règne, et j’en ai trop perdu

voulant t’accompagner et marcher comme toi.»

Comme le cavalier qui se lance parfois

et s’éloigne au galop des rangs qui l’accompagnent,

pour mériter l’honneur de heurter le premier,

tel il se sépara de nous à pas pressés,

tandis que je restais en route avec ces deux

qui furent ici-bas de si grands luminaires.

Lorsqu’il fut arrivé devant nous assez loin

pour que seul le regard du dedans [272]le pût suivre,

comme en esprit déjà je suivais ses paroles,

les rameaux verdoyants et les fruits d’un autre arbre

m’apparurent soudain, et pas très loin de nous,

m’étant tourné vers lui seulement à la fin.

Sous ces arbres je vis des gens lever les bras,

et crier vers le haut je ne sais pas trop quoi,

pareils à des enfants impatients et simples,

lorsque ne répond pas celui qu’ils sollicitent,

quoique, pour exciter plus encor leur envie,

il leur montre de loin l’objet qu’ils convoitaient.

Cette foule à la fin s’en alla, détrompée,

et nous vînmes alors plus près de ce grand arbre

qui rejette les pleurs et les humbles prières.

«Passez votre chemin sans trop vous approcher!

L’arbre est plus haut, dont Ève voulut tâter le fruit,

et c’est de celui-là que provient ce planton»,

disait dans ce feuillage une voix inconnue.

Alors Virgile et Stace et moi, serrant les coudes,

nous passâmes plus loin, longeant toujours la côte.

«Souvenez-vous, disait la voix, de ces maudits

engendrés par la nue et qui, dans leur ivresse,

opposaient à Thésée une double poitrine;

de ces Hébreux aussi, qui buvaient mollement,

si bien que Gédéon les chassa de sa troupe,

alors qu’il descendait des monts vers Madian.» [273]

C’est ainsi que, suivant l’un des bords de la route,

nous passions, écoutant les péchés de la bouche

qui reçurent bientôt d’assez tristes salaires.

Puis, nous éparpillant sur la route déserte,

nous fîmes en avant bien plus de mille pas,

et chacun regardait sans prononcer un mot.

«Qu’allez-vous donc pensant tous les trois, à l’écart»,

dit soudain une voix; et j’eus un soubresaut,

comme une bête lâche et sujette à l’ombrage.

Je dressai le regard, pour voir qui venait là;

et je crois que personne n’a vu dans la fournaise

le verre et le métal plus rouge et fulgurant

que l’être que je vis, qui nous dit: «S’il vous plaît

d’aller plus haut, il faut que vous passiez par là:

c’est là que doit tourner qui va chercher la paix.»

J’étais, à son aspect, resté comme ébloui;

et je pris le tournant conduit par mon docteur,

comme celui qui marche en suivant quelque bruit.

Comme la brise en mai déverse des senteurs,

et se met à courir au-devant de l’aurore,

se chargeant du parfum des herbes et des fleurs,

tel un souffle venait me caresser le front,

et je l’ai bien senti qui battait des deux ailes,

répandant tout autour des parfums d’ambroisie.

Et une voix disait: «Heureux ceux que la grâce

illumine si bien, que les plaisirs du goût

n’éveillent dans leur cœur nul désir excessif.,

et qui n’ont d’autre faim que la faim de justice.» [274]

CHANT XXV

Cependant le monter n’admettait nul retard,

car déjà le soleil laissait au Scorpion

la nuit, et au Taureau le cercle de midi [275].

Comme celui que rien ne saurait retenir

et qui va son chemin, quoi qu’il rencontre en route,

si l’aiguillon le point de quelque soin pressant,

tels nous sommes entrés dans cet étroit passage,

l’un sur les pas de l’autre, et prîmes l’escalier

dont l’étroitesse oblige à le monter en file.

Et comme le petit des cigognes bat l’aile,

s’essayant à voler, mais la rabat bien vite

et ne s’enhardit pas à sortir hors du nid,

tel je sentais s’éteindre et s’allumer l’envie

de les questionner, mais sans aller plus loin

que le geste d’ouvrir la bouche pour parler.

La marche était rapide; et pourtant mon doux père

m’avait déjà compris, car il me dit: «Décoche

l’arc du parler: je vois que tu le tiens fin prêt!»

Pour mieux ouvrir la bouche alors je pris courage

et je lui demandai: «Comment peut-on maigrir,

quand le fait de manger cesse d’être un besoin?» [276]

«Si tu te souvenais, dit-il, comme à mesure

que brûlait un tison, s’éteignait Méléagre,

ce que tu viens de voir te paraîtrait moins dur [277].

Si tu pensais aussi qu’avec chaque clin d’oeil

l’image cligne aussi de l’œil dans le miroir,

ce qui te semble noir deviendrait transparent.

Mais pour mieux contenter ton désir de savoir,

voilà Stace, je vais l’appeler et prier

d’être le médecin qui panse tes blessures.»

«Si je vais expliquer pour lui, répondit Stace,

les décrets éternels, bien que tu sois présent,

le désir de te plaire est mon unique excuse.»

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