Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Puis il continua: «Mon fils, si ton esprit

consent à recevoir et garder mes paroles,

ce sera la réponse au «comment» de tantôt.

Notre sang le plus pur, que nos veines avides

ne peuvent absorber et laissent sans toucher,

un peu comme un relief qu’on enlève de table,

acquiert dans notre cœur la vertu de former

tous les membres du corps [278]: ce n’est que dans ce but

qu’il court dans chaque veine et se transforme en membre.

En s’épurant encore, il descend où mieux vaut

ne pas nommer; et puis, projeté hors du corps,

se mêle au sang d’un autre, au vase naturel [279].

Et là, se rencontrant l’un l’autre, ils se combinent,

l’un prêt à recevoir, l’autre fait pour agir,

grâce à ce noble organe où les deux sont formés.

Une fois mélangé, son action commence,

en se coagulant d’abord; puis il fait vivre

ce qu’il fit exister matériellement.

Cette active vertu devient ensuite une âme,

comme dans une plante, avec la différence

qu’elle fait des progrès, et l’autre n’en fait pas [280].

Puis elle œuvre si bien qu’elle se meut et sent

comme un polype en mer [281], et commence à fournir

les organes qu’il faut aux sens qu’elle a produits.

C’est ainsi que s’étale et se détend, mon fils,

la vertu qui s’engendre au cœur du générant,

où déjà la nature a prévu tous les membres.

Cependant, tu ne vois pas encore comment

l’animal se transforme en enfant: c’est un point

où vinrent trébucher de plus savants que toi,

parce que leur doctrine entendait séparer

les facultés de l’âme et l’intellect possible,

qu’ils ne pouvaient placer dans aucun des organes [282].

Toi, reçois dans ton sein la vérité qui vient:

apprends qu’à l’instant même où le fœtus se trouve

posséder un cerveau parfaitement formé,

le Premier Moteur tourne un regard satisfait

vers cette œuvre de choix de Nature, et lui souffle

un esprit neuf, fertile en puissantes vertus.

Celui-ci tire à lui des principes actifs;

il en fait sa substance et devient l’âme unique

qui vit et qui ressent et se pense elle-même;

et pour que mes propos ne te surprennent pas

pense que la chaleur du soleil se fait vin,

lorsqu’elle se mélange avec le suc des vignes.

Et lorsque Lachésis épuise sa quenouille,

l’âme, en se séparant de notre chair, emporte

tous les dons qu’elle avait, tant humains que divins

Les autres facultés sont et restent inertes,

tandis que volonté, mémoire, intelligence

s’aiguisent au-delà de ce qu’elles étaient.

L’âme va sans tarder et tombe d’elle-même

miraculeusement sur l’une des deux rives

où d’abord elle apprend quel sera son chemin [283].

Sitôt qu’on lui désigne une place là-bas,

la vertu formative autour d’elle rayonne,

comme elle l’avait fait dans les membres perdus.

Et comme on voit dans l’air saturé par la pluie

qu’un rayon du dehors le perce et se réfracte,

l’agrémentant ainsi de diverses couleurs,

de la même façon l’espace avoisinant

emprunte les contours qui lui sont imprimés

par la vertu de l’âme en ce point arrêtée.

C’est ainsi qu’à l’instar de la flamme qui suit

le feu qui la produit, lorsqu’il change de place,

cette forme nouvelle accompagne l’esprit.

Comme l’âme par elle enfin devient visible,

on l’appelle ombre; ensuite elle pourvoit d’organes

chacun de ses sens, jusque et y compris la vue.

C’est pourquoi nous avons la parole et le rire;

c’est ce qui donne un corps aux soupirs et aux larmes

que l’on entend partout sur les pentes du mont.

Dès lors, à chaque fois que les désirs l’assiègent

ou d’autres passions, l’ombre en ressent les coups:

et voilà la raison de ton étonnement.»

Nous étions arrivés au dernier des détours,

et nous avions tourné en avançant à droite,

et déjà d’autres soins occupaient nos regards [284].

Là-haut, du flanc du mont jaillit un mur de flammes;

mais la corniche lance un souffle dans les airs,

qui les rabat et fraie un couloir de passage.

Nous fûmes obligés de passer à la file

par ce dégagement; j’avais bien peur du feu

d’une part, et de l’autre un ravin me guettait.

Mon guide me disait: «C’est ici qu’il te faut

une vue assez prompte à te bien seconder,

car il te suffirait d’un seul pas pour tout perdre.»

On entendait Summae Deus clementiae [285]

que l’on chantait du sein de ce grand incendie,

et je voulus savoir, malgré tout, qui chantait.

J’aperçus des esprits qui marchaient dans les flammes

et, regardant toujours vers eux et sous mes pieds,

mes yeux de çà de là ne faisaient que courir.

À peine venaient-ils de terminer leur chant,

qu’ils crièrent bien fort: « Virum non cognosco» [286]

et reprirent bientôt leur hymne à voix plus basse.

Puis, terminant leur chant, ils s’écriaient: «Diane,

qui vivait dans les bois, chassa loin d’elle Hélice [287],

qui du fruit de Vénus avait senti le goût.»

Ensuite, reprenant leur antienne, ils nommaient

les femmes, les maris qui demeurèrent chastes,

comme le mariage et la vertu le veulent.

Je pense que cela remplit suffisamment

tout l’espace de temps où le feu les rôtit;

car tel est l’aliment, telles sont les pratiques

qui peuvent corriger, à la longue, l’erreur.

CHANT XXVI

Pendant que nous marchions ainsi, l’un devant l’autre,

sur le bord de la route, et que souvent mon maître

disait: «Attention! Ne sors pas du sentier!»

le soleil qui tombait sur mon épaule gauche

baignait de ses rayons le bord de l’Occident,

sur sa couleur d’azur mettant des teintes blanches,

et mon ombre ajoutait à la flamme des tons

plus sombres; et je vis que beaucoup de ces âmes

avaient, tout en marchant, remarqué ce détail.

C’est la raison qui fit qu’à la fin ils parlèrent,

et le commencement fut de se dire entre elles:

«Celui-ci n’a pas l’air d’avoir un corps fictif.»

Ensuite certains d’eux s’approchèrent de moi

d’aussi près qu’on pouvait, tout en prenant bien soin

de ne pas esquiver le feu qui les brûlait.

«Ô toi qui marches seul après les autres deux,

sans doute par respect et non pas par paresse,

réponds-nous, les brûlés dans la soif et le feu!

Je ne suis pas le seul qui désire t’entendre;

nous pendons à ta lèvre avec bien plus d’envie

qu’on n’a d’eau fraîche en Inde ou dans l’Éthiopie.

Dis-nous, comment fais-tu pour nous cacher ainsi

le soleil? on dirait que tu n’es pas encore

tombé dans les filets que dispose la mort.»

C’est ainsi que parlait l’un d’entre eux; j’aurais dit

qui j’étais, quand soudain m’apparut, surprenante,

une autre nouveauté qui m’appelait ailleurs.

En effet, au milieu de la route embrasée

s’en venaient d’autres gens au-devant de ceux-ci

et, pour les observer, je gardai le silence.

Je vis des deux côtés les ombres se presser,

courir à la rencontre, échanger des baisers,

sans s’arrêter, au gré de leurs brèves rencontres:

telles, lorsque leurs rangs noirâtres s’entrecroisent,

s’accolent les fourmis, et dans leur tête-à-tête

semblent se raconter leur route et leur moisson.

Et tout de suite après cet accueil amical,

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