Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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«Que ne règles-tu pas, maudite faim de l’or,

l’appétit des mortels?» [240]je roulerais des poids [241]

et j’aurais à souffrir la plus dure des guerres.

Combien au jour dernier se verront sans cheveux,

pour avoir ignoré qu’un repentir rachète,

tant au dernier instant que lorsqu’on en est loin!

Apprends en même temps que, comme le péché,

toute erreur qui se place à l’exact opposé

vieillit et se dessèche ici même, avec lui;

et, bien que séjournant parmi ceux qui déplorent

l’avarice d’antan, j’y restais, pour ma part,

pour me purger là-bas de la faute contraire.»

«Pourtant, quand tu chantais cette guerre cruelle

et le double malheur de la triste Jocaste,

dit alors le poète aux chansons bucoliques,

ce que Clio voulait chanter par ton organe

ne semble pas prouver l’accord avec la foi,

sans laquelle le bien qu’on fait n’est pas assez [242].

Et s’il en est ainsi, quel soleil, quelle lampe

t’a tiré de la nuit et a conduit ta barque

dans le nouveau sillon tracé par le Pêcheur?» [243]

Il répondit: «C’est toi qui m’envoyas d’abord

monter sur le Parnasse et boire à sa fontaine;

c’est toi qui m’as donné la lumière, après Dieu.

Oui, tu fis comme ceux qui portent un flambeau

derrière eux, dans la nuit, et n’en profitent pas,

mais montrent le chemin à celui qui les suit,

quand tu dis: «Il se lève une époque nouvelle:

la justice revient, ramenant l’âge d’or,

et du ciel va descendre un nouveau rejeton.» [244]

C’est par toi que je fus et poète et chrétien.

Mais pour mieux te montrer le dessin que je trace,

je vais lui ajouter les nuances qu’il faut.

Le monde était déjà tout conquis par la foi

faite de vérité, qu’y venaient apporter

les nouveaux messagers du royaume éternel;

et ton propre discours, que je viens de citer,

répondait aux propos de ces nouveaux prêcheurs;

et je me mis bientôt à fréquenter chez eux.

Comme j’eus vite fait de les trouver tous saints,

du fier Domitien les cruelles poursuites

me firent mélanger mes larmes à leurs pleurs;

et pendant tout le temps que j’ai passé là-bas,

je les ai soutenus, depuis que leurs mœurs pures

m’avaient fait mépriser tous les autres partis.

Et dès avant qu’en vers j’eusse conduit les Grecs

vers les fleuves thébains, j’ai reçu le baptême;

mais la crainte me fit maintenir le secret.

Je fis toujours semblant d’être resté païen;

et pour cette tiédeur, pendant quatre cents ans [245],

j’ai dû faire le tour du quatrième des cercles.

Mais toi, qui soulevas pour moi le lourd couvercle

sous lequel se cachait tout le bien que je dis,

pendant que le monter nous laisse du répit,

dis-moi ce que tu sais de notre vieux Térence

et de Cécilius, de Varius, de Plaute:

dis-moi s’ils sont damnés, dans quel coin de l’Enfer?»

«Tous ceux-là, Perse aussi, moi-même et beaucoup

répondit mon seigneur, sommes avec ce Grec [d’autres,

que plus que nul au monde allaitèrent les Muses,

dans le premier enclos de la prison obscure;

et souvent nos discours ont pour unique objet

le mont où fait séjour le chœur de nos nourrices.

Euripide, Antiphon se trouvent parmi nous,

Simonide, Agathon et beaucoup d’autres Grecs

dont le front fut jadis couronné du laurier.

On y retrouve aussi tes propres personnages;

on y voit Déiphile, Antigone et Argie,

avec Ismène aussi, triste comme toujours.

Celle qui découvrit Langie est avec nous,

et de Tirésias la fille, avec Thétis,

avec Déidamie et ses nombreuses sœurs.» [246]

Les deux poètes, lors, se turent à la fois,

occupés à chercher du regard autour d’eux,

une fois le couloir et l’escalier finis.

Nous avions dépassé quatre filles du jour;

la cinquième déjà tenait le gouvernail

et dirigeait toujours plus haut sa pointe ardente [247],

lorsque mon guide dit: «Je crois qu’il faut encore

tourner l’épaule gauche du côté qui descend

et, comme auparavant, faire le tour du mont.»

Ainsi, l’expérience étant notre seul guide,

presque sans hésiter nous prîmes ce chemin,

et l’âme bienheureuse fut d’accord avec nous.

Ils allaient en avant et moi, je les suivais,

et derrière eux, tout seul, j’écoutais leurs discours

qui de la poésie ouvraient pour moi les portes.

Mais ces doux entretiens furent interrompus

quand nous vîmes un arbre au milieu du chemin,

aux fruits d’une suave et agréable odeur.

Comme un sapin s’affile et rétrécit ses branches

vers le haut, celui-ci se rétrécit en bas,

afin que nul ne puisse y grimper, je suppose.

Les poètes alors s’approchèrent de l’arbre

et une voix leur dit, qui sortait du feuillage:

«Vous la regretterez, l’absence de ses fruits!»

Vers l’endroit où le roc limitait notre route,

une eau claire tombait du haut de la paroi

et allait se répandre au-dessus du feuillage.

«Marie, ajoutait-on, pensait plus à la noce,

qu’elle voulait parfaite et ne manquant de rien,

qu’à sa bouche, qui prie à présent pour vous tous.

Les Romaines, jadis, savaient se contenter

de l’eau comme boisson; pour sa part, Daniel

méprisa l’aliment et acquit le savoir.

Pendant l’âge premier, qui fut beau comme l’or,

la faim faisait trouver les glands un mets de choix,

et la soif transformait les ruisseaux en nectar.

Sauterelles et miel furent la nourriture

dont s’est alimenté Jean-Baptiste au désert;

c’est ce qui rend son nom si grand et glorieux,

ainsi que vous pouvez le voir dans l’Évangile.» [248]

CHANT XXIII

Tandis que je fouillais d’un regard curieux

dans le feuillage vert, comme font d’habitude

ceux qui perdent leur temps à chasser les oiseaux,

celui qui m’était plus qu’un père dit: «Mon fils,

allons-nous-en d’ici, car le temps qui nous reste

doit être dépensé plus raisonnablement.»

Alors je ramenai mon regard et mes pas

auprès des deux savants, qui discouraient si bien

que la marche pour moi n’était plus un effort.

Soudain on entendit chanter parmi des pleurs

Domine, labia mea [249] , de telle sorte

que cela produisait peine et plaisir ensemble.

«Qu’est-ce que l’on entend là-bas, ô mon doux père?»

lui demandai-je alors; et lui: «Ce sont des ombres

qui peut-être ont fini leur temps de pénitence.»

Comme des pèlerins qui vont pensant ailleurs

et rejoignent en route un groupe d’inconnus,

se tournent pour les voir, mais ne s’arrêtent pas,

de même, allant plus vite et sur nos mêmes traces,

dans un pieux silence, une foule d’esprits

nous dépassait, jetant des regards étonnés.

Ces esprits avaient tous des yeux creusés et sombres

et leur visage pâle était si décharné

que la peau copiait la forme de leurs os.

Je n’imagine pas qu’Erysichton parvint [250]

jusqu’à l’extrême bord d’une maigreur pareille,

même lorsqu’il avait le plus souffert de faim.

Pour moi, je méditais, me disant en moi-même:

«Ces gens avaient perdu Jérusalem, sans doute,

quand Myriam se mit son enfant sous la dent.» [251]

Leurs yeux semblaient autant de bagues sans chaton;

ceux qui lisent OMO sur la face des hommes

n’auraient fait nul effort pour reconnaître l’M [252].

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