Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Qui croirait que c’était le parfum d’une pomme

ou le bruit de cette eau qui, produisant l’envie,

les faisait arriver à ce point, sans savoir?

Je cherchais, étonné, qui les affamait tant,

car la raison pour moi demeurait inconnue

autant de leur maigreur que de leur triste croûte;

quand voici que soudain, du profond de la tête,

une ombre vint jeter un long regard sur moi,

et dit ensuite: «À quoi dois-je donc cette grâce?»

Je ne l’aurais pas su reconnaître au visage;

mais au son de sa voix j’ai retrouvé de suite

tout ce que son aspect rendait méconnaissable.

L’étincelle suffit pour rallumer la flamme

du souvenir pendant à ces lèvres flétries,

car j’avais reconnu les traits de mon Forèse [253].

CHANT XXIII

«Tu ne dois regarder ni cette gale sèche

qui décolore ainsi ma peau, me disait-il,

ni ce reste de chair qui traîne encor sur moi;

mais parle-moi de toi; dis-moi qui sont aussi

ces deux ombres là-bas, qui te font compagnie;

et ne t’éloigne pas sans m’avoir tout conté!»

«Ta face, que ta mort m’avait tant fait pleurer,

me cause maintenant presque autant de chagrin,

lui répondis-je alors, à la voir si tordue.

Dis, pour l’amour de Dieu, qui te l’effeuille ainsi?

Dissipe ma surprise avant que je ne parle,

car on s’explique mal, si l’esprit est ailleurs.»

«Le vouloir éternel, me dit-il, a placé

dans l’arbre et dans les eaux qui restent en arrière

une vertu qui fait que je m’étire ainsi.

Toutes ces ombres-ci, qui chantent en pleurant

pour avoir trop suivi les plaisirs de la bouche,

par la faim et la soif deviennent enfin pures.

L’appétit de manger et de boire s’excite

au parfum dégagé par l’arbre et le fil d’eau

qui se fraie un chemin d’en haut, parmi les feuilles.

Et c’est plus d’une fois que nous faisons le tour

de l’endroit que tu vois, qui rafraîchit nos peines;

cependant, je dis peine et devrais dire joie,

car le même désir nous conduit vers cet arbre,

qui portait autrefois le Christ à dire: «Eli!»

lorsqu’il nous racheta, joyeux, avec son sang.»

«Depuis ce jour, Forèse, où tu laissas le monde,

lui répondis-je alors, pour un monde meilleur,

il ne s’est pas encore écoulé cinq années.

Mais puisque tu perdis le pouvoir de pécher

avant que l’heure vînt de la bonne douleur

qui refait l’union de notre âme avec Dieu,

comment es-tu monté jusqu’ici? Je pensais

que tu serais encore à l’étage d’en bas,

où le temps de l’erreur se paie avec le temps.» [254]

«C’est que je fus aidé, telle fut sa réponse,

à déguster la douce absinthe de la peine

par tous les pleurs versés par ma bonne Nella [255].

Ses larmes, ses soupirs, ses dévotes prières

m’ont tiré de la côte où les âmes attendent,

m’évitant le séjour dans les cercles suivants.

Elle est d’autant plus chère au Ciel et plus aimée,

ma veuve que jadis j’aimais si tendrement,

qu’aux bonnes actions elle a moins de compagnes,

puisque la Barbagia de Sardaigne possède [256]

plus de femmes sachant ce que c’est que pudeur,

que l’autre Barbagia qui la garde à présent.

Doux frère, que veux-tu que je te dise encore?

Je crois apercevoir déjà ce temps futur

(et l’heure d’aujourd’hui n’en est pas bien lointaine)

où du haut de la chaire il faudra prohiber

aux femmes sans pudeur qui remplissent Florence

de s’en aller montrant leur sein à tout venant.

Dis-moi, quelle barbare ou quelle Sarrasine

fallut-il menacer, pour la faire habiller,

de quelque châtiment, spirituel ou non?

Mais si ces femmes-là pouvaient imaginer

ce que le Ciel prépare à leur intention,

on les verrait déjà hurler à pleine bouche.

Car, si de l’avenir je vois bien les mystères,

avant que de l’enfant que l’on berce aujourd’hui

s’emplume le menton, elles seront damnées.

Mon frère, maintenant ne me cache plus rien!

Vois, je ne suis pas seul, puisque tous ces esprits

regardent le soleil que ton corps intercepte.»

Je répondis alors: «Si tu gardes mémoire

de tout ce que jadis nous fûmes l’un pour l’autre [257],

le souvenir lui-même ici nous sera dur.

Celui qui me précède est venu me tirer

de la vie où j’étais, pas plus loin qu’avant-hier

(lui montrant le soleil), lorsque vous vîtes pleine

la sœur de celui-ci. C’est lui qui m’a conduit

dans la profonde nuit des véritables morts,

et j’ai partout suivi ses pas avec ma chair.

Ensuite, ses conseils m’ont mené vers le haut,

où j’ai fait la montée et le tour de ce mont

qui vous redresse, vous que le monde a tordus.

Il m’a dit qu’il voulait me tenir compagnie

jusqu’à ce que j’arrive où reste Béatrice;

ensuite il me faudra me séparer de lui.

C’est de lui que je sais tout cela, c’est Virgile,

dis-je en montrant du doigt; quant à l’autre, c’est l’ombre

pour qui votre royaume, en le laissant partir,

avait tremblé si fort, l’instant d’auparavant.»

CHANT XXIV

Nos pas et nos propos n’empêchaient pas l’un l’autre,

mais, tout en discourant, nous avancions bien vite,

comme un vaisseau poussé par des vents favorables,

pendant que les esprits qui semblaient plus que morts

me montraient par les trous des yeux l’étonnement

qu’ils ressentaient de voir que j’étais bien vivant.

Et sans perdre le fil du discours, je disais:

«Peut-être monte-t-il [258]un peu plus lentement

qu’il n’en aurait envie, à cause de cet autre.

Mais dis-moi, si tu sais, où se trouve Picarde;

montre-moi, s’il se peut, quelqu’un de digne à voir

parmi toutes ces gens qui n’ont d’yeux que pour moi.»

«Ma sœur, dont la beauté fut sœur de la bonté,

est en train de jouir de sa digne couronne

dans l’éternel bonheur, au plus haut de l’Olympe. [259]

Il dit, puis il reprit: «Il n’est pas inutile

de te dire les noms de tous, car nos visages

ne rappellent plus rien, à force de jeûner.

Voici là-bas, dit-il, me le montrant du doigt,

Bonagiunta de Lucques [260], et au-delà de lui

le visage qu’on voit plus sillonné que d’autres

a jadis sur ses bras porté la sainte Église:

il est venu de Tours, et purge par la faim

l’anguille de Bolsène et le vin de grenache.» [261]

Les montrant tour à tour, il m’en nomma bien d’autres;

ils paraissaient contents d’être ainsi désignés,

en sorte qu’aucun d’eux ne fronçait le sourcil [262].

Je vis comme, de faim, rongeaient leurs dents à vide

Ubaldin de la Pile [263], avec ce Boniface

dont la crosse a fourni de plantureux repas [264],

et messire Marchese, à qui ne manquait pas

le boire dans Forli, lorsqu’il avait moins soif,

et qui pensait pourtant ne jamais boire assez [265].

Mais comme l’on s’arrête à l’un plutôt qu’à l’autre

en regardant les gens, je vins près du Lucquois [266],

qui semblait désireux de m’entendre parler.

Dans ce qu’il marmottait j’entendis s’échapper

le nom de Gentucca de ses lèvres, que ronge

le juste châtiment dont il est tenaillé.

«Âme, lui dis-je alors, qui semblés désireuse

de parler avec moi, dis-moi ce que tu veux;

mets fin par tes propos à ton doute et au mien!»

«Une femme là-bas, qui n’a pas le bandeau,

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