Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Aussi fus-je tiré hors de la vaste gueule

d’Enfer, pour le guider; et je le guiderai

aussi loin que le peut conduire ma doctrine.

Mais dis-moi, si tu sais, pourquoi le mont vient-il

de s’ébranler si fort? et pourquoi tous ensemble

paraissent s’écrier, jusqu’aux flots qui le baignent?»

Sa demande avait su si bien trouver la cible

de ma soif de savoir, que rien que l’espérance

suffit pour que l’envie en devînt moins pressante.

Et l’autre commença: «Ce n’est pas une chose

qui survient au hasard, pour rompre l’ordonnance

de ce mont, ou qui soit hors de saison chez nous.

Les changements du temps n’ont pas de place ici;

ce que le Ciel reçoit en lui, comme de lui [234],

c’est tout ce qui pourrait se produire en ce lieu.

La grêle ou le frimas, la pluie ou la rosée,

le givre n’ont jamais dépassé la limite

que trace l’escalier composé de trois marches.

On ne voit pas de nue, épaisse ou vaporeuse;

nous ignorons l’éclair, la fille de Thaunas [235],

que l’on voit si souvent changer là-bas de place.

Et la vapeur aride est aussi retenue

par ces mêmes gradins dont je viens de parler

et où se tient debout le vicaire de Pierre.

Il peut trembler plus bas, peu ou prou, je ne sais;

mais, quel que soit le vent qui se cache sous terre,

rien ne parvient chez nous, sans qu’on sache pourquoi.

S’il tremble, c’est qu’une âme enfin se sent si pure

qu’elle monte, ou du moins se prépare à monter,

et tu viens d’écouter le cri qui l’accompagne.

Le seul vouloir suffit à cette pureté

qui, libre enfin d’aller vers une autre demeure,

surprend l’âme et la rend heureuse de vouloir.

Avant, sa volonté se trouvait empêchée

par cet autre désir que le juge divin

lui donne du tourment, comme on l’eût du péché.

Pour moi, j’avais souffert pendant plus de cinq siècles

la peine des couchés [236], et je viens de sentir

le désir spontané d’un refuge meilleur.

De là vient la secousse, et les âmes pieuses

entonnaient sur le mont l’éloge du Seigneur,

pour obtenir de lui qu’elles montent là-haut.»

Il dit; et comme on sent d’autant plus de désir

à boire, que la soif devenait plus pressante,

je ne saurais montrer combien j’en fus content.

«Oui, dit mon sage guide, oui, je vois le filet

où vous êtes tous pris, comment on s’en dégage,

pourquoi ce tremblement et ces hymnes de gloire.

Mais fais-nous maintenant comprendre qui tu fus,

et que par ton discours je puisse enfin apprendre

pourquoi tu dus rester tant de siècles couché.»

«Du temps où, soutenu par le plus grand des rois,

le bon Titus tirait vengeance des blessures

par où coulait le sang qu’avait vendu Judas,

je me trouvais là-bas, répondit cet esprit;

j’avais le nom qui dure et honore le plus [237];

j’étais alors célèbre, et n’avais pas encore

reçu la foi. Mon chant semblait à tous si doux,

que Rome m’adopta, quoique né Toulousain,

et me fit mériter la couronne de myrte.

Le monde se rappelle encor le nom de Stace;

Thèbes fut mon sujet, et puis le grand Achille;

mais le second fardeau m’avait fait trébucher.

Mon ardeur s’échauffait au gré des étincelles

que sema dans mon cœur cette divine flamme

qui donne sa lumière à mille autre poètes;

je pense à l’Énéide, elle fut une mère

pour moi comme pour tous, nourrice en poésie,

et je n’aurais écrit, sans elle, un sou vaillant.

Et pour avoir vécu là-bas en même temps

que Virgile, j’aurais accepté de payer

tout un soleil de plus, avant d’aller plus haut.»

Virgile, à ce discours, s’était tourné vers moi

et, tout en se taisant, semblait dire: «Tais-toi!»

Mais le fait de vouloir ne suffit pas toujours,

car le rire et les pleurs suivent si promptement

aux divers sentiments dont chacun prend sa source,

que plus on est sincère et moins on les contient.

Un sourire flotta sur ma lèvre un instant;

l’ombre se tut alors et chercha du regard

mes yeux, pour deviner mon penser, en disant:

«Puisses-tu voir finir heureusement tes peines!

Pourquoi sur ton visage ai-je aperçu tantôt

passer comme un éclair le soupçon d’un sourire?»

Me voilà maintenant coincé des deux côtés:

l’un veut que je me taise, et l’autre me conjure

de parler. Je ne puis qu’en soupirer; alors

mon maître, qui m’entend, me dit: «Pourquoi crains-tu

de lui parler? Tu peux lui répondre et lui dire

; qu’il t’a demandé sur un ton si pressant.»

Je répondis alors: «Tu t’étonnes sans doute

de ce petit sourire, ô vénérable esprit;

mais tu seras bientôt encor plus étonné.

Celui-ci, qui guida mon regard vers le haut,

est Virgile, celui de qui tu dis tenir

le pouvoir de chanter les hommes et les dieux.

Si tu crois que mon rire avait d’autres raisons,

rien ne serait moins vrai, sois-en persuadé:

ce n’est que pour les mots que tu disais de lui.»

Il s’inclinait déjà, pour embrasser les pieds

de l’illustre docteur; mais celui-ci dit: «Frère,

laisse, tu n’es qu’une ombre, et moi, j’en suis une autre!

Et l’autre, en se levant: «Tu peux donc mesurer

la grandeur de l’amour qui m’attache à ton nom,

puisque ayant oublié notre commun néant,

je prétendais traiter l’ombre comme le corps.»

CHANT XXII

L’ange était demeuré bien loin derrière nous,

qui nous avait montré le sixième cercle

et m’avait enlevé du visage une marque,

après avoir nommé beati ceux qui sont

de justice affamés, mais sans que ses paroles

eussent compris de verbe autre que sitiunt [238] .

Pour moi, je m’avançais maintenant plus léger

qu’aux passages d’avant, en sorte que sans peine

je montais sur les pas de ces esprits légers,

quand Virgile se mit à discourir: «L’amour

qu’inspire la vertu se voit correspondu

aussitôt que sa flamme apparaît au-dehors.

C’est pourquoi, depuis l’heure où le limbe d’enfer

vit Juvénal descendre et se joindre à nos ombres,

sitôt qu’il m’eut instruit de ton affection,

j’ai cru sentir pour toi la plus forte amitié

qu’on éprouva jamais pour quelqu’un d’inconnu,

si bien que la montée est à mon gré trop courte.

Mais dis-moi cependant (et pardonne à l’ami

à qui la confiance a relâché la bride);

réponds à ma demande aussi comme un ami:

Comment as-tu pu faire une place en ton cœur

au vice d’avarice, alors que par tes soins

ce cœur ne paraissait rempli que de sagesse?»

Ce discours amena sur les lèvres de Stace

tout d’abord un sourire, ensuite il répondit:

«Tous tes mots sont pour moi des gages d’amitié.

Il est vrai que l’on voit assez souvent des choses

qui fournissent matière au doute, bien qu’à tort,

tant que leur vrai motif nous demeure inconnu.

Ainsi, ta question me fait voir que tu penses

que je fus dans la vie entaché d’avarice,

je suppose, en raison du cercle où tu m’as vu.

Sache que rien ne fut plus éloigné de moi

et que c’est justement pour un excès contraire

que l’on m’avait puni tant de milliers de mois [239].

Et si je n’avais pas corrigé ce défaut

quand j’entendis les mots qui dans ton œuvre accusent,

pleins d’un juste courroux, la nature des hommes:

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