Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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dans n’importe quel cas; mais si la cire est bonne,

il ne s’en ensuit pas que l’empreinte doit l’être.»

Je lui dis: «Ton discours, que mon intelligence

suivit de près, suffit pour m’expliquer l’amour;

cela ne fait pourtant qu’augmenter l’autre doute.

Car si l’amour nous vient comme un don du dehors,

et l’âme, pour sa part, se contente d’attendre,

qu’elle aille droit ou non, je n’y serai pour rien.»

Et sa réponse fut: «Je pourrai t’expliquer

ce qu’en voit la raison; Béatrice peut seule

t’enseigner au-delà, car c’est œuvre de foi.

Tout ce qu’on peut nommer forme substantielle [191],

unie à la matière et distincte à la fois

de celle-ci, contient sa vertu spécifique,

qu’on ne peut découvrir avant qu’elle n’opère

et qui se laisse voir par l’effet seulement,

comme aux plantes la vie par la verdeur des feuilles.

C’est pour cela que l’homme ignore le moyen

par lequel il acquiert les notions premières

et le penchant qui mène aux premiers appétits

et qui se trouve en vous, comme chez les abeilles

l’instinct de butiner: ces tendances innées

se passent de louange aussi bien que de blâme.

Or, pour que ce penchant s’accorde avec les autres,

vous avez tous reçu la vertu de juger,

qui tient la haute main sur votre assentiment.

Il faudrait donc peser le poids de vos mérites

sur ce principe seul, considérant toujours

si ce qu’il prend ou laisse est bon ou bien mauvais.

Ceux dont l’étude allait jusqu’au cœur du problème

s’étaient bien aperçus du libre choix inné,

et c’est de là qu’est né l’enseignement moral.

Si donc nous admettons que tout l’amour qui prend

dans votre cœur y fut mis nécessairement,

vous avez le pouvoir de le répudier.

C’est la noble vertu que Béatrice appelle

libre arbitré: il te faut essayer de l’avoir

bien présent, si jamais elle veut t’en parler.»

La lune, qui sortait environ à minuit

et qu’on aurait prise alors pour un plateau de braise,

nous cachait la plupart des étoiles du ciel

et montait le chemin que le soleil enflamme

sur la voûte d’azur, à l’heure où le Romain

le voit plonger dans l’onde, entre Corse et Sardaigne,

pendant que la chère ombre à qui Piétola [192]doit

la gloire, plus qu’aucune autre ville à Mantoue,

m’aidait à déposer le fardeau de mes doutes.

Après avoir ainsi recueilli la réponse

limpide et manifeste à toutes mes demandes,

je m’étais assoupi quelque peu dans mes rêves.

Je fus bientôt tiré de cette somnolence

par des gens qui, sortant tout à coup par-derrière,

venaient de nous rejoindre en marchant sur nos pas.

Tels que jadis l’Ismène et l’Asope [193]avaient vu

sur leurs bords la fureur et la nocturne presse,

du temps où les Thébains couraient prier Bacchus,

tels, autant que j’ai pu les voir sur la corniche,

ils accouraient vers nous, en allongeant le pas,

pressés par leur amour et leur juste vouloir.

Ils eurent vite fait d’arriver près de nous,

tant leur foule marchait d’un pas leste et pressé;

et deux venaient en tête et criaient en pleurant:

«Marie avait couru bien vite à la montagne»;

et: «César, désirant soumettre Lérida,

frappa d’un coup Marseille et courut en Espagne.» [194]

«Vite, plus vite encor! Ne perdons pas, criaient

les autres, derrière eux, le temps par peu d’amour!

La grâce reverdit par l’ardeur du bien faire.»

«Ô vous, dont maintenant la suprême faveur

compense la lenteur ou quelque négligence

que l’ancienne tiédeur mettait aux bonnes œuvres,

ce vivant que voici (je ne vous trompe pas)

veut monter aussitôt que le soleil se montre:

dites-nous où se trouve un passage, ici près!»

À peine mon seigneur prononça-t-il ces mots,

que l’un de ces esprits lui répondit: «Suis-nous;

si tu viens sur nos pas, tu verras le passage.

Le désir d’avancer nous presse tellement

que nous ne pouvons pas attendre; ainsi, pardonne

si notre juste ardeur peut paraître incivile.

À Vérone j’étais abbé de Saint-Zénon [195];

Barberousse le Bon tenait alors l’Empire,

dont Milan se rappelle encore avec douleur.

Et tel qui tient déjà le pied dans le tombeau

devra pleurer bientôt sur le sort du couvent

et se repentira d’en avoir eu la charge,

car il a mis son fils, quoique imparfait de corps,

pire quant à l’esprit et de vile naissance,

au lieu que l’on réserve au seul et vrai pasteur.» [196]

Je ne sais s’il en dit davantage ou se tut,

car il me dépassait et s’éloignait déjà,

mais j’entendis ceci, que je veux conserver.

Puis celui qui m’aidait dans la nécessité

dit: «Regarde en arrière et vois ceux-là, qui viennent

mordant à belles dents leur propre négligence!»

Ils marchaient les derniers, en disant: «Tous les hommes

devant lesquels la mer s’est ouverte, sont morts

avant que le Jourdain eût vu leurs rejetons.

Et ceux qui n’avaient pas supporté le travail

de rester jusqu’au bout avec le fils d’Anchise,

ont été condamnés à l’oubli par eux-mêmes.» [197]

Pendant que ces esprits s’éloignaient de la sorte,

assez pour qu’on ne pût les suivre du regard,

dans mon esprit germait une nouvelle idée,

qui produisit bientôt des pensers différents;

et perdu dans mon rêve, allant de l’un à l’autre,

je fermai la paupière afin de mieux les voir,

et ma réflexion sombra dans le sommeil.

CHANT XIX

À l’heure où la chaleur du soleil ne peut plus

tempérer les effets de la fraîcheur lunaire

et la terre et Saturne ont été les plus forts [198],

alors que les devins, avant que le jour pointe,

voient surgir d’Orient leur majeure fortune [199],

à l’endroit où bientôt s’effaceront les ombres,

je vis dans mon sommeil une certaine femme [200]

bègue, aux yeux de travers et les jambes tordues,

le visage, livide et deux moignons pour mains.

En l’observant, pareil au soleil qui détend

les membres engourdis que la nuit refroidit,

mon regard paraissait lui dégourdir la langue

et puis la remettait complètement d’aplomb

en peu de temps, peignant sur son visage pâle

les couleurs que l’amour y place d’habitude.

Dès qu’elle eut recouvré l’usage des paroles,

elle chanta pour moi tout seul, si doucement

que je n’en aurais su détourner mon esprit.

Elle disait: «Je suis cette belle Sirène

qui fait perdre aux marins leur route en pleine mer,

tant il leur semble doux de m’entendre chanter.

C’est aux sons de ma voix qu’Ulysse abandonna

sa route errante; et ceux qui hantent avec moi

ne s’en vont plus jamais, tant je les sais charmer.»

Elle n’eut pas le temps de refermer la bouche,

car une sainte dame [201]apparut tout à coup

si près de moi, que l’autre en resta confondue.

«Oh! Virgile, Virgile, et quelle est cette femme?»

lui dit-elle en colère; et lui, venant vers elle,

les yeux toujours fixés sur cette digne image,

et prenant l’autre femme, il l’entrouvrit devant,

lui déchirant la robe, et me montra son ventre,

qui puait à ce point, que j’en fus réveillé.

Je cherchais du regard; et mon bon maître dit:

«Je t’appelai trois fois au moins; allons, debout!

et cherchons cette brèche où tu pourras passer!»

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