Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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lorsque l’eau qui les fait commence à leur manquer,

de mes rêves surgit certaine jeune fille

pleurant amèrement, et qui disait: «Ô reine,

pourquoi ta rage a-t-elle aimé mieux le non-être?

Tu t’es donné la mort pour garder Lavinie!

Tu ne l’as pas gardée; et me voici qui pleure,

avant celui d’un autre, ô mère, ce trépas!» [182]

Comme le prompt rayon tombant sur les paupières

descelle le visage et brise le sommeil

qui, tout cassé, frétille et se meurt doucement,

ainsi mes visions s’estompèrent ensuite,

sitôt que mon regard perçut une lumière

plus grande que les feux dont on use ici-bas [183].

J’allais me retourner pour mieux voir où j’étais,

lorsqu’une voix me dit: «C’est par ici qu’on monte»,

me distrayant ainsi de toute autre pensée

et faisant naître en moi si fortement l’envie

de savoir quel était celui qui me parlait,

que je n’eus pas de trêve avant de l’avoir vu.

Mais comme le regard soutient mal le soleil

et l’excès de lumière empêche de le voir,

ma force défaillit en sentant sa présence.

«C’est un esprit divin qui nous montre la voie

pour aller vers le haut, sans se faire prier,

et sa propre splendeur empêche qu’on le voie.

Il agit avec nous comme on fait pour soi-même;

car au besoin qui presse on n’attend la prière

que pour mieux préparer un refus malveillant.

Mettons d’accord nos pas et l’offre qu’il nous fait:

hâtons-nous de monter avant qu’il fasse noir;

sinon, nous attendrons jusqu’au retour du jour.»

Ainsi parla mon guide; et d’un commun accord

nous partîmes tous deux vers certain escalier;

et à peine arrivés sur la première marche,

quelque chose passa comme un battement d’aile,

me frôlant le visage [184], et me dit: « Beati

pacifici , fuyant la mauvaise colère.»

Les tout derniers rayons qui font place à la nuit

montaient déjà si haut au-dessus de nos têtes,

que l’on voyait pointer par endroits les étoiles.

«Ô ma vigueur, pourquoi vacilles-tu si fort?»

me disais-je tout bas, car je croyais sentir

la force de mes pieds m’abandonner soudain.

Arrivés à l’endroit où finit la montée,

en haut de l’escalier, nous restions sans bouger,

semblables à la nef qui vient d’entrer au port.

J’attendis un instant, pour voir si j’entendais

le moindre bruit venir de ce nouveau palier [185],

puis je me retournai vers mon maître et lui dis:

«Doux père, explique-moi, quelle espèce d’offense

purge-t-on dans l’enceinte où nous venons d’entrer?

Suspendons notre marche, et poursuis ton discours!»

Il répondit alors: «L’amour du bien, qui manque

de pouvoir agissant, est ici redressé;

c’est ici qu’on punit le rameur négligent.

Mais afin de pouvoir me comprendre encor mieux,

pense à ce que je dis, et tu verras ainsi

que ce petit repos n’est pas sans avantage.

Mon fils, poursuivit-il, jamais le créateur

et jamais le créé n’ont été sans amour,

naturel ou voulu [186]: cela, tu le sais bien.

Notre amour naturel ne connaît pas d’erreur;

l’autre peut se tromper, si l’objet est indigne

et s’il contient en lui trop ou trop peu d’ardeur.

Aussi longtemps qu’il reste adscrit au Bien premier [187]

et cherche sagement les autres biens seconds,

il ne peut inspirer aucun désir coupable.

Mais lorsqu’il vise mal, ou qu’il court vers le bien

avec un souci moindre ou plus grand qu’il ne faut,

il dresse le créé contre le créateur.

Tu comprendras de là que l’amour est en vous

la semence à la fois de toutes les vertus

et l’aiguillon premier des actes réprouvés.

Or, sachant que l’amour ne saurait détourner

son regard du bonheur de celui qui le porte,

il s’ensuit qu’on ne peut se détester soi-même;

et comme, d’autre part, on ne conçoit nul être

existant par lui seul, si ce n’est le premier,

celui-ci ne peut être objet d’aucune haine.

Il en résulte donc, si je m’explique bien,

que le mal que l’on aime est celui du prochain,

que le fumier humain produit de trois façons.

L’un pense quelquefois que la perte d’autrui

serait un avantage, et c’est pourquoi son rêve

est de le voir tomber du haut de sa grandeur.

Un autre a peur de perdre honneur, puissance, gloire

ou faveur, dès qu’il voit quelqu’un le vent en poupe,

et s’en afflige au point d’aimer mieux son malheur.

Un autre est révolté par l’injustice, au point

qu’il n’appartient à rien qu’à sa soif de vengeance

et pourchasse avant tout le mal de son prochain.

C’est ce triforme amour qu’on déplore plus bas [188];

mais il te faut savoir qu’il en existe un autre,

l^qui recherche le bien par des moyens pervers.

Chacun porte en son cœur confusément l’idée

d’un bien dont l’âme rêve et qui lui rend la paix;

, partant, chacun s’efforce à s’approcher de lui.

Si l’amour est trop lent, qui s’applique à le voir

ou cherche à le gagner, c’est dans cette corniche

qu’on en reçoit la peine après le repentir.

Il est un autre bien qui ne rend pas heureux [189];

ce n’est pas le bonheur, ni cette bonne essence

qui fait de tous les biens la racine et le fruit.

L’amour qui s’abandonne à ce bien est la cause

que l’on pleure au-dessus, dans trois cercles suivis;

mais comme une raison tripartite y préside,

je préfère me taire et te laisser chercher.»

CHANT XVIII

Lors mon sage docteur, ayant ainsi mis fin

à son raisonnement, me scruta longuement,

pour lire dans mes yeux si j’étais satisfait.

Et moi, que tourmentait une nouvelle envie,

me taisant au-dehors, je disais en moi-même:

«Je crains d’être importun avec mes questions.»

Mais lui, comme un vrai père, devinant aussitôt

le timide vouloir qui n’osait pas s’ouvrir,

il me parla, pour mieux me pousser à parler.

«Ma vue est, dis-je alors, plus pénétrante, ô maître,

du fait de ta lumière, et je discerne bien

tout ce que ton discours m’explique ou me décrit.

C’est pourquoi, cher doux père, il faut que je te prie

d’analyser pour moi l’amour dont tu déduis

ce qui fait la bonne œuvre, ainsi que son contraire.»

«Darde sur moi, dit-il, le regard pénétrant

de ton intelligence, et tu verras l’erreur

des aveugles qui font profession de guides.

L’âme, qui par nature est faite pour l’amour,

sent aisément l’attrait de tout ce qui lui plaît,

sitôt que le plaisir l’éveille et la fait acte.

Partant d’objets réels, la conscience forge

au début une image, et la déroule en vous,

obligeant votre esprit à se tourner vers elle.

Si, comme résultat, il se sent attiré,

cet attrait est l’amour, un lien naturel

qu’un plaisir rénové rend plus puissant en vous.

Comme une flamme tend forcément à monter,

car son principe est tel, qui la pousse à rejoindre

la sphère qui la met dans son propre élément [190],

l’âme éprise ressent un semblable désir,

mouvement de l’esprit et qui n’a point de trêve

avant de posséder l’objet de son amour.

Tu peux voir à quel point ceux qui tiennent pour vrai

que l’amour est toujours une chose louable

en soi, sont ignorants du vrai mot de la fin;

car on peut supposer que la matière est bonne

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