Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Je me levai. Les flancs de la sainte montagne

étaient déjà partout éclairés d’un grand jour

et le soleil nouveau nous poussait dans le dos.

Je marchais cependant, tenant le front penché,

comme lorsqu’on se sent si chargé de problèmes

qu’on en devient voûté, pareil à l’arc d’un pont,

quand j’entendis: «Venez, c’est par ici qu’on passe!

mais dit d’une façon plus douce et bienveillante

qu’on ne saurait le dire au séjour des mortels.

Ouvrant son aile double et qui semblait de cygne,

celui qui nous parlait ainsi [202]nous fit monter

entre les deux parois du rocher escarpé.

Puis il battit de l’aile en nous faisant du vent

et dit que qui lugent , qui portent dans leur âme

leur consolation, sont parmi les heureux.

«Qu’as-tu donc, à tenir toujours les yeux en terre?»

me demanda mon guide, alors que tous les deux

nous étions arrivés un peu plus haut que l’ange.

«Un doute, répondis-je, a pris tantôt naissance

d’un rêve et me poursuit, m’occupant à ce point

que je ne parviens pas à l’ôter de l’esprit.»

«Tu viens de voir, dit-il, cette sorcière antique,

seule cause des pleurs que l’on verse au-dessous,

et tu sais maintenant comment on s’en délivre.

Que cela te suffise; et presse un peu le pas!

Tourne-toi vers l’appât que le Père Éternel

fait rouler sans arrêt sur la grande machine!»

Comme un faucon regarde à ses pieds tout d’abord,

puis obéit à l’ordre et se lance à l’assaut,

poussé par le désir qui l’attache à sa proie,

tel je pris mon élan et franchis le passage

qui permet de monter à ceux qui vont plus haut,

pour trouver le chemin qui ceinture le mont.

Sortant au découvert sur le cinquième cercle [203],

j’y vis un peu partout des esprits qui pleuraient

et qui gisaient par terre, étendus sur le ventre.

« Adhaesit anima pavimento mea [204] ,

entendais-je gémir parmi de gros soupirs,

qui me laissaient à peine entendre leurs paroles.

«Ô les élus de Dieu, vous à qui la justice

et l’espérance font les peines moins amères,

montrez-nous le chemin vers les plus hauts gradins!»

«Si vous pouvez passer les gisants en franchise,

afin de retrouver votre route au plus vite,

il faut garder toujours votre droite au-dehors.»

C’est ce que le poète avait dit et reçu

en réponse, qui vint d’un peu plus en avant;

et je sus qui parlait, sans que l’on pût le voir,

et je cherchais des yeux les yeux de mon seigneur,

qui daigna m’octroyer, d’un regard gracieux,

tout ce que mon désir demandait par ma bouche.

Aussitôt que je pus agir à ma manière,

je vins jusqu’au-dessus de cette créature

dont j’avais tout d’abord remarqué les propos,

et je lui dis: «Esprit dont les larmes mûrissent

ce qui t’avait manqué pour retourner à Dieu,

suspends un peu pour moi ton souci le plus grand!

Qui fus-tu? Dis-le-moi. Pourquoi donc tournez-vous

le dos au ciel? Veux-tu que j’impètre pour toi

quelque chose là-bas, d’où j’arrive vivant?»

Il dit: «Pourquoi le ciel a retourné nos fesses

vers lui, tu le sauras bientôt; en attendant,

scias quod ego fui successor Pétri [205] .

Un bel et frais ruisseau descend entre Sestri

et Chiavari, là-bas; et du nom de cette eau

ma maison s’était fait un titre plein d’orgueil.

Un mois et quelques jours j’ai connu ce que pèse

la grande chape à qui la garde de la boue,

car tous les autres poids ne sont rien auprès d’elle.

Hélas, mon repentir ne vint que sur le tard;

mais du jour où je fus élu pasteur romain,

je découvris soudain les leurres de la vie.

Là, je vis que mon cœur restait insatisfait

et qu’on ne peut, sur terre, demander davantage,

et j’éprouvai la soif de la vie éternelle.

J’avais été d’abord une âme misérable,

oublieuse de Dieu, âprement convoiteuse,

et, comme tu peux voir, j’en porte ici la peine.

C’est ici que paraît l’effet de l’avarice;

les âmes à l’envers font ainsi pénitence,

et tout ce mont n’a pas de peine plus amère.

Comme alors mes regards ne cherchaient pas le ciel,

pour ne pas s’éloigner des choses de la terre,

la justice les tient ici cloués au sol.

Et comme l’avarice avait éteint en nous

l’amour du bien, rendant toutes nos œuvres vaines,

la justice nous garde étroitement ici,

pieds et poings attachés, comme des prisonniers;

tant qu’au juste Seigneur il plaît de nous garder,

nous devons y rester étendus sans bouger.»

Je me mis à genoux et voulus lui parler;

mais dès que j’eus ouvert la bouche, en m’entendant,

il comprit la façon dont je le révérais.

«Quelle raison, dit-il, te fait pencher si bas?»

«À cause, dis-je alors, de votre dignité,

j’éprouvais du remords à vous parler debout.»

«Redresse-toi, dit-il; lève-toi donc, mon frère!

Ne fais pas cette erreur! Je suis coserviteur,

comme toi, comme tous, d’une même puissance.

Si le message saint transmis par l’Évangile

qui dit neque nubent [206] fut bien compris par toi,

tu t’expliques assez pourquoi je parle ainsi.

Mais va-t’en maintenant! Il ne faut plus rester

car tu m’empêcherais de répandre mes larmes

et de faire mûrir ce dont tu me parlais.

J’avais laissé là-bas une nièce, Alagia [207];

son naturel est bon, si ceux de notre race

ne la font devenir mauvaise à leur exemple;

et c’est le seul objet qui me reste sur terre.»

CHANT XX

Le désir lutte mal contre un désir meilleur [208]:

ainsi, contre mon goût, pour lui faire plaisir,

je dus tirer de l’eau l’éponge insatisfaite:

je partis; et mon guide avançait en cherchant

les endroits dégagés, le long de la falaise,

comme on va sur les murs en collant aux créneaux,

car les gens qui là-bas distillent goutte à goutte

par les yeux tout le mal qui règne sur le monde,

s’approchaient trop du bord qui regarde au-dehors.

Que maudite sois-tu, louve antique, qui fais,

seule, plus de dégâts que tout autre animal,

vouée aux profondeurs de ta faim infinie!

Et toi, ciel, dont le cours paraît nous indiquer

qu’il transforme ici-bas notre condition,

quand donc viendra celui qui doit l’exterminer? [209]

Ainsi, nous avancions à pas lents et comptés,

et je prêtais l’oreille aux ombres, dont montaient

tristement jusqu’à nous les pleurs et les soupirs.

J’entendis par hasard quelqu’un qui, devant nous,

clamait: «Douce Marie!» au milieu de ses larmes,

comme une bonne femme sur le point d’accoucher,

et puis il poursuivait: «Ta pauvreté fut telle,

qu’on peut la reconnaître au gîte dans lequel

tu vins te délivrer de ton fardeau sacré.»

Ensuite j’entendis: «Brave Fabricius,

qui préféras avoir pauvreté vertueuse

plutôt que de grands biens enveloppés de vice!» [210]

Le ton de ces propos me paraissait si doux,

que je me rapprochai pour mieux me renseigner

sur l’âme qui semblait les avoir prononcés.

Cependant celle-ci parlait de la largesse

faite par Nicolas aux pauvres jeunes filles,

pour guider leur jeunesse au sentier de l’honneur [211].

«Âme, lui dis-je alors, qui sais si bien parler,

dis-moi, qui donc es-tu? pourquoi restes-tu seule

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