Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome II - Le Purgatoire

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La Divine Comédie Tome II: Le Purgatoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Mais je restais figé, bien qu’avec du remords.

Me voyant rester ferme et si dur à plier,

il dit, un peu troublé: «Penses-y bien, mon fils:

pour trouver Béatrice, il faut franchir ce mur!»

Comme jadis Pyrame, au seul nom de Thisbé,

ouvrit un œil mourant et voulut la revoir,

le jour où le mûrier se teignit de son sang,

ainsi, ma résistance aussitôt amollie,

je regardais mon guide, en entendant le nom

dont la musique chante encor dans ma mémoire.

Alors, hochant la tête, il reprit: «Comment donc?

Préférons-nous rester sur place?» Et il sourit,

comme on fait à l’enfant qu’on gagne avec un fruit.

Ceci dit, il entra le premier dans le feu,

non sans avoir d’abord prié Stace d’attendre,

qui l’avait séparé de moi pendant longtemps.

Dès que j’y pénétrai, je me serais jeté

dans du verre fondu, pour chercher la fraîcheur,

tellement la chaleur dépassait toute borne.

Mon très doux père alors, pour mieux m’encourager,

parlait de Béatrice en poursuivant sa marche:

«Il me semble déjà, dit-il, voir son visage.»

Une voix qui chantait au-delà nous guidait;

et nous, en la prenant comme point de repère,

nous sortîmes du feu à l’endroit où l’on monte.

« Venite, benedicti patris mei » [301], disait

une voix s’élevant d’un éclat que j’y vis,

mais qui brillait si fort, que j’en fus ébloui.

«Le soleil part, dit-il encore, et la nuit vient;

ne vous arrêtez pas, mais pressez votre marche,

avant que l’occident ne s’habille de noir.»

Une route montait tout droit dans le rocher,

en sorte que mon corps me cachait devant moi

les rayons d’un soleil très bas sur l’horizon.

Nous n’avions fait l’essai que de quelques gradins,

que mes sages et moi nous vîmes à mon ombre

qui s’effaçait déjà, que le soleil mourait.

Avant que ne s’accrût sur l’horizon immense

une seule couleur dans toutes ses parties

et que la nuit n’obtînt une entière franchise,

chacun de nous choisit un gradin pour son lit,

car la loi de ce mont nous avait enlevé

l’envie et le pouvoir de monter davantage [302].

Comme les chèvres vont avant d’avoir brouté,

pétulantes, grimper sur les plus hauts rochers

et, un instant plus tard, on les voit ruminer

à l’ombre, mollement, sous un soleil de plomb,

et le chevrier surveille, appuyé sur sa crosse,

et tout en s’appuyant ne cesse de veiller;

ou comme le berger qui demeure au serein

passe la nuit auprès du paisible troupeau,

empêchant les brebis de s’éloigner du gîte;

tels nous paraissions être en ce moment les trois;

moi, pareil à la chèvre; eux, comme des bergers,

pressés de toutes parts par le mur des rochers.

On ne voyait de là qu’un bref morceau de Ciel;

mais par cette échappée on voyait les étoiles

plus grandes qu’ici-bas et bien plus lumineuses. ›

Et lors, en ruminant et en les contemplant, /

le sommeil me saisit, ce sommeil qui souvent,

avant qu’un fait n’arrive, en porte la nouvelle.

Je pense que c’était à l’heure où d’Orient

rayonne tout d’abord sur le mont Cythérée [303],

qu’embrase chaque fois le même feu d’amour,

lorsqu’une dame belle et jeune m’apparut

en songe, qui semblait aller parmi les prés

en y cueillant des fleurs, et disait en chantant:

«Que quiconque voudrait savoir quel est mon nom,

apprenne que je suis Lia, qui de mes mains

travaille sans arrêt à faire une guirlande [304].

Pour me plaire au miroir, je m’en pare ici même;

pourtant, ma sœur Rachel n’abandonne jamais

sa glace, où tous les jours elle demeure assise,

heureuse seulement d’y contempler ses yeux,

qui sont beaux, comme moi de me parer moi-même:

sa joie est de se voir, et la mienne d’agir.»

Déjà, grâce aux splendeurs qui précèdent l’aurore,

qui semble au voyageur d’autant plus agréable

qu’il se trouve, en rentrant, plus près de sa demeure,

les ombres de la nuit fuyaient de toutes parts,

emportant mon sommeil; et m’étant éveillé,

je vis déjà debout, près de moi, mes grands maîtres.

«Ce fruit si savoureux, que le soin des mortels

s’en va chercher par tant de chemins différents,

apaisera ta faim pas plus tard qu’aujourd’hui.»

Celui qui m’adressait des paroles pareilles

était mon bon Virgile; et je crois que jamais

des étrennes n’ont pu me plaire davantage.

Au désir que j’avais d’être déjà là-haut

s’ajoutait un désir nouveau, qui me donnait

des ailes pour voler à chaque pas nouveau.

Lorsque tout l’escalier resta derrière nous,

arrivés tous les trois à son point le plus haut,

Virgile s’arrêta pour mieux me regarder

et dit: «Tu viens de voir le feu que l’on traverse

et l’éternel, mon fils: te voilà maintenant

à cet endroit où moi, je ne vois plus bien clair [305].

Mon esprit et mon art t’avaient servi de guides;

que ton propre plaisir soit désormais le seul,

car ton chemin n’est plus étroit et périlleux.

Regarde le soleil qui brille sur ton front,

regarde l’herbe fraîche et les fleurs, les bosquets

que la terre d’ici produit sans aucun soin.

Tu peux, en attendant les beaux yeux bienheureux

dont les larmes m’ont fait venir à ta rencontre,

te promener partout ou t’asseoir quelque part.

Tu ne dépendras plus de mes signes ou dires:

ton jugement est droit, libre et judicieux,

et ce serait erreur que de ne pas le suivre:

je mets donc sur ton front la couronne et la mitre.» [306]

CHANT XXVIII

Dans mon désir de voir au-dedans et dehors

la divine forêt épaisse et frissonnante

qui rendait à mes yeux plus doux le jour nouveau [307],

sans perdre plus de temps, je partis de ce bord,

pénétrant lentement dans la belle campagne

dont le sol répandait de partout des senteurs.

Une brise légère et qui jamais ne change

venait me caresser sans cesse le visage

d’un souffle encor plus doux que le plus doux zéphyr.

Les feuilles, sous le vent, frissonnaient doucement

et d’un seul mouvement se penchaient du côté

où l’ombre du mont saint se projette d’abord,

sans ployer pour autant ou subir de secousse,

en sorte que du haut des branches, les oiseaux

pouvaient continuer leur office et leurs jeux,

recevant, au contraire, au sein de leur feuillage,

d’où venaient leurs gais chants, les premières haleines

qui servaient de bourdon à leur propre concert,

pareil au bruissement qui court de branche en branche

sur les bords de Chiassi, le long de la pinède [308],

lorsque Éole a lâché la bride au Sirocco.

Et j’étais parvenu, dans cette promenade,

assez loin au-dedans de l’antique forêt,

pour ne plus distinguer par où j’étais venu,

quand soudain un ruisseau m’empêcha d’avancer,

car ses modestes flots se dirigeaient à gauche,

faisant ployer les fleurs qui poussaient sur son bord [309].

Les sources que l’on tient chez nous pour plus limpides

sembleraient contenir quelque mélange impur

au prix de celle-ci, tant elle est transparente,

quoique à la vérité son cours se glisse, obscur,

sous l’ombre permanente et qui ne laisse pas

pénétrer jusqu’à lui la lune ou le soleil.

Me voyant arrêté, je passai du regard

au-delà du ruisseau, pensant y contempler

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