Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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le mouvement du ciel devenir plus divin

à mesure qu’il est plus éloigné du centre [391].

Si ma soif de savoir doit avoir une fin

dans ce temple angélique et digne qu’on l’admire,

dont lumière et amour sont les seules frontières,

il faudrait m’expliquer la raison pour laquelle

le modèle n’est pas conforme à la copie;

car, pour moi, plus j’y pense et moins je le comprends.;

«Ce n’est pas étonnant, si de tes doigts tout seuls

tu ne réussis pas à défaire ce nœud

que le long abandon rend encor plus ardu.»

Ainsi parla ma dame, et puis elle ajouta:

«Prends ce que je dirai, si tu veux t’en nourrir;

concentre ton esprit autour de ce problème!

Les cercles corporels [392]sont étroits ou plus amples,

selon qu’est plus ou moins puissante la vertu

qui vient se diffuser dans toutes leurs parties.

La plus grande bonté fait la santé meilleure;

la plus grande santé réclame un corps plus grand,

s’il peut avoir aussi des membres accomplis.

Et d’autre part, ce ciel, entraînant avec lui

l’univers tout entier, représente le cercle

où l’amour est plus grand, le savoir plus profond.

Pourtant, si tu veux bien appliquer ta mesure

à la vertu qui tient dans toutes les substances

qui montrent leur rondeur, non à ce qu’on en voit,

tu pourras observer dans chacune des sphères

accord admirable et fait à leur mesure,

du grand avec le plus, du petit avec moins.»

Comme on voit devenir sereine et transparente

la profondeur du ciel, lorsqu’en enflant sa joue

du côté qui reçoit plus souvent les caresses

Borée enlève et rompt les voiles du brouillard

qui l’avait obscurci, faisant rire le ciel

et avec lui le chœur de toutes ses beautés,

ainsi je fis moi-même, aussitôt que ma dame

me fournit de la sorte une claire réponse,

et le vrai m’apparut comme une étoile au ciel.

Et dès qu’elle eut fini de tenir ce discours,

les cercles à nouveau scintillèrent plus fort,

brillant comme le fer qu’on a tiré du feu.

Tous ces éclats nouveaux tournaient avec leurs flammes

et leur nombre était tel, qu’il devait dépasser

celui que l’on obtient en doublant les échecs [393].

J’entendais hosanna chanté de chœur en chœur

à ce Point qui les tient et les tiendra toujours

rivés au même endroit qui leur fut assigné.

Mais celle qui voyait que des pensers douteux

agitaient mon esprit, dit: «Les séraphins restent,

avec les chérubins, aux deux cercles premiers [394].

Leur course est plus rapide, ainsi que tu peux voir,

afin d’être à ce Point pareils le plus possible,

et ils le peuvent bien, car ils le voient de près.

Quant aux autres amours qui restent autour d’eux,

du visage divin on les appelle trônes,

et avec eux prend fin le premier des ternaires.

Or, tu comprends déjà que leur félicité

se fonde au premier chef sur l’acte de la vue,

et non pas sur l’amour, qui passe en second lieu [395];

et cette même vue est résultat d’un don

que la grâce produit, avec le bon vouloir;

et le même ordre règne à chacun des degrés.

Le ternaire suivant, qui, comme le premier,

s’épanouit au sein de ce printemps sans fin

que ne déflore pas le Bélier de la nuit,

fait résonner ici l’éternel hosanna

sur trois airs différents qu’on entend retentir

dans trois ordres heureux qui font sa trinité.

Dans cette hiérarchie on trouve trois essences:

les Dominations d’abord, puis les Vertus,

et au dernier des rangs se trouvent les Puissances.

Puis, dans les chœurs de joie avant-derniers, voltigent

tant les Principautés que l’ordre des Archanges;

le troisième est formé par les anges qui jouent.

Ils contemplent en haut avec intensité

et triomphent en bas tellement, que vers Dieu

ils sont tous attirés et ils attirent tout.

C’est avec tant d’amour que Denis s’était mis

à contempler ces ordres, qu’il a pu les nommer

et les distinguer tous, comme je viens de faire.

Grégoire cependant était d’un autre avis [396];

mais aussitôt qu’il put, dans le ciel où nous sommes,

ouvrir les yeux lui-même, il rit de son erreur.

Et le fait qu’un mortel ait pu dire à la terre

un mystère aussi grand, ne doit pas t’étonner:

quelqu’un qui l’avait vu [397]lui découvrit d’abord

le secret de ce cercle, et bien d’autres encore.»

CHANT XXIX

Au moment où le fils de Latone et sa fille,

à côté du Bélier ou bien de la Balance,

forment de l’horizon leur ceinture commune [398],

le temps que le zénith les tient en équilibre

jusqu’à ce que les deux sortent de cette zone

et changent d’hémisphère, est égal à celui

pendant lequel se tut Béatrice, en tournant

son visage où brillait le bonheur, pour fixer

son regard sur le Point qui m’avait ébloui.

«Je te dirai, fit-elle, et sans que tu demandes,

ce que tu veux savoir, car je viens de le voir

dans cet endroit que font tous les lieux et les temps.

Ce n’est pas pour avoir un bien qui lui fût propre,

ce qui n’a pas de sens, mais pour que sa splendeur

pût, en brillant plus fort, affirmer: « Subsisto !» [399]

qu’en son éternité, hors de toute limite,

hors des bornes du temps, pour son plaisir, l’Amour

éternel s’est ouvert dans des amours nouvelles.

Il n’était pas resté jusqu’alors inactif,

puisque l’esprit de Dieu n’a plané sur ces eaux

le temps qui précéda, ni celui qui suivit.

La forme et la matière, ensemble ou séparées,

pures de tout défaut, en procèdent, de même

qu’un triple trait jaillit de l’arc à triple corde.

Comme à travers le verre ou l’ambre ou le cristal

un rayon resplendit si vite, qu’il ne passe

nul espace de temps entre atteindre et briller,

de même du Seigneur cette source triforme

rayonna tout d’abord dans sa création,

entière et sans connaître aucun commencement.

La substance reçut un ordre Écritures

dont elle fut empreinte; et l’on mit les essences

qu’engendre l’acte pur, au sommet du créé [400].

On assigna le bras à la pure puissance;

et l’acte et la puissance ont été joints au centre

dans des liens si forts, que rien ne les sépare.

Jérôme a soutenu que les ordres des anges

avaient été créés bien des siècles avant

que l’univers entier n’eût reçu l’existence.

Pourtant, la vérité paraît dans bien des pages

de tous ces écrivains que l’Esprit saint inspire,

et tu les trouveras, si tu sais regarder.

Et la raison aussi la devine en partie,

qui ne peut concevoir que les moteurs aient pu

rester si longuement sans ce qui les parfait [401].

Or, tu sais maintenant quand et où ces amours

furent faits et comment; en sorte que trois flammes

au fond de ton désir sont éteintes déjà.

On n’arriverait pas, en comptant, jusqu’à vingt

dans le temps qu’il fallut aux anges révoltés

pour troubler les bas-fonds des autres éléments.

Pour ceux qui sont restés, ils avaient mis en œuvre

avec un tel bonheur cet art que tu contemples,

que jamais aucun d’eux n’a cessé de tourner.

La cause de la chute était la malheureuse

superbe de celui que tu pus contempler,

écrasé sous le poids de l’univers entier [402].

Ceux que tu vois ici furent assez modestes

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