Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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pour conduire au combat contre d’autres chrétiens;

ni que l’on fît de moi pour quelque privilège

mensonger ou vendu la figure d’un sceau [378],

qui m’a fait flamboyer et rougir bien des fois.

Sous l’habit des pasteurs on aperçoit d’ici

rôder parmi les prés les loups les plus rapaces:

ô justice de Dieu, pourquoi tant sommeiller?

Cahorsins et Gascons préparent leurs boissons

de notre propre sang [379]: ô bon commencement,

dans quelle triste fin te faudra-t-il sombrer?

Pourtant, le même ciel qui produisit à Rome

Scipion, défenseur de la gloire du monde,

y portera remède, à ce que je prévois [380].

Et toi-même, mon fils, que ton poids de mortel

doit ramener sur terre, ouvre grande la bouche,

dis tout haut ce que, moi, je ne t’ai point caché!»

Et comme dans nos airs foisonne vers le bas

la vapeur congelée, au moment où la corne

de la Chèvre du ciel a rejoint le soleil [381],

ainsi j’ai vu l’éther se peupler tout à coup

et voler vers le haut les vapeurs triomphantes

qui faisaient jusqu’alors leur séjour près de nous.

Ma vue en poursuivit les évolutions

et les accompagna pendant que la distance

ne dressa point de mur qu’elle ne pût franchir.

Ma dame en ce moment, voyant que mon regard

ne cherchait plus le haut, me dit: «Abaisse donc

tes yeux, pour mesurer le chemin parcouru!»

Depuis l’heure où j’avais tout d’abord regardé,

je vis comme déjà j’avais couru tout l’arc

que fait du centre au bout notre premier climat [382].

Au-dessus de Gadès, je contemplai d’Ulysse

la folle traversée, et en deçà, la rive

qui d’Europe jadis reçut le doux fardeau [383].

J’aurais pu découvrir davantage, sans doute,

de ce petit lopin, mais j’avais le soleil

sous mes pieds et à plus d’un signe de distance [384].

Mon esprit amoureux, qui ne fait qu’adorer

ma dame à chaque instant, plus que jamais brûlait

pressé de ramener sur elle mon regard.

Si la nature ou l’art ont réuni des charmes

ou dans la chair humaine, ou bien dans la peinture,

pour toucher droit au cœur par le plaisir des yeux,

tous ces attraits unis paraîtraient moins que rien,

face au divin plaisir qui m’envahit soudain

lorsque je me tournai vers son riant visage.

Et alors la vertu qui vint de son regard

m’arracha tout à coup au beau nid de Léda [385],

me poussant vers le ciel qui tourne le plus vite.

Sa zone la plus proche et la plus élevée

était partout pareille, et je ne saurais dire

où choisit Béatrice une place pour moi.

Mais elle, qui voyait ma curiosité,

se mit à m’expliquer, riant si bellement

qu’on aurait dit que Dieu riait sur son visage:

«La nature du monde, immobile en son centre

et où tous les objets tournent autour de lui [386],

commence dans ce point, qu’on peut dire sa source.

Quant à ce ciel lui-même, il n’a pas d’autre lieu,

sinon l’esprit divin duquel prennent leur feu

la vertu qu’il répand et l’amour qui le tourne.

La lumière et l’amour font son cercle, qui ceint

les autres à son tour; et Celui seulement

qui le contient en lui, peut le comprendre aussi.

Son mouvement n’est pas mesuré par les autres;

les autres, au contraire, y prennent leur mesure,

comme dix est formé de deux moitiés de cinq.

Et de quelle façon le temps a ses racines

dans ce texte, et comment ses feuilles sont dans d’autres,

tu peux dorénavant le voir plus clairement.

Cupidité, qui mets les hommes sous tes pieds,

tellement qu’aucun d’eux ne peut plus, par la suite,

élever le regard au-dessus de tes flots!

La bonne volonté, certes, fleurit en nous;

mais la pluie incessante intervient pour changer

en simples avortons les prunes véritables.

L’innocence et la foi ne se rencontrent plus

que chez les tout petits: l’une et l’autre s’enfuient,

bien avant que la barbe apparaisse au menton.

Tel jeûnait autrefois, lorsqu’il les balbutiait,

qui dévore plus tard, la langue déliée,

n’importe quel manger, sans voir le calendrier:

tel apprit à parler, dans l’amour de sa mère

et lui obéissant, qui, lorsqu’il a grandi,

souhaiterait plutôt la voir ensevelie.

C’est ainsi que la peau devient de blanche noire,

aussitôt qu’apparaît la fille de celui

qui vous fait le matin et vous laisse le soir [387].

Pour toi, pour que cela ne te surprenne point,

songe que l’on n’a pas qui gouverne sur terre:

et c’est là ce qui perd la famille des hommes.

Mais avant que l’hiver n’ait perdu janvier

à force d’oublier les centièmes, là-bas [388],

les cercles d’ici-haut rugiront tellement,

qu’enfin cet ouragan longuement attendu

retournera la poupe où se trouvait la proue,

en sorte que la nef cinglera droit au port

et que les fruits tiendront la promesse des fleurs.»

CHANT XXVIII

Lorsque celle qui met mon âme au Paradis

m’eut de cette façon découvert toute nue

notre vie actuelle à nous, pauvres mortels,

comme au miroir paraît la lumière d’un cierge,

que l’on voit s’allumer soudain derrière vous,

sans qu’on ait vu le cierge et presque par surprise,

nous faisant retourner pour voir si le cristal

nous dit la vérité, et les trouvant d’accord

comme le sont la note et le rythme du chant,

ainsi je me souviens que j’avais fait moi-même,

lorsque enfin mon regard plongea dans les beaux yeux

dont l’amour fit les rets où je suis prisonnier.

Et m’étant retourné pour prendre connaissance

de tout ce qui paraît à travers ce volume,

si dans son mouvement on l’examine bien,

j’aperçus certain Point [389]d’où rayonnait si fort

un éclat fulgurant, que le regard qu’il touche

est aussitôt blessé par son scintillement;

mais l’astre qui paraît le plus petit chez nous

semblerait une lune, à le mettre à côté,

comme lorsqu’on compare entre elles les étoiles.

À la distance ou presque à laquelle apparaît

tout autour de l’éclat qui le forme, un halo,

à l’heure où s’épaissit la vapeur qui le porte,

tout autour de ce point un cercle incandescent

tournait si vivement, qu’il semblait dépasser

le mouvement qui ceint plus vite l’univers.

On le voyait lui-même enveloppé d’un autre,

qui l’était d’un troisième, ensuite d’un quatrième,

celui-ci d’un cinquième et d’un sixième aussi.

La septième suivait par-dessus, mais si vaste

dans ses dimensions que, pour le contenir,

l’envoyé de Junon serait insuffisant.

Les huitième et neuvième étaient pareils, chacun

tournait plus lentement, selon qu’il se trouvait

porter un numéro plus loin de l’unité [390].

Le cercle dont le feu resplendissait lé plus

était le moins distant de la pure étincelle,

comme touchant, je crois, sa vérité de près.

Ma dame, qui voyait que j’étais absorbé

dans mes réflexions, me dit: «C’est de ce point

que dépendent le ciel et tout ce qu’il contient.

Vois le cercle qui ceint de plus près sa nature,

et sache que, s’il tourne aussi rapidement,

c’est grâce à cet amour dont il se sent pressé.»

Moi, je dis: «Si le monde était organisé

selon les mêmes lois que je vois dans ces sphères,

ce que tu viens de dire épuiserait ma soif.

Dans le monde sensible on peut voir cependant

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