Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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pour avouer leur dette envers cette Bonté

qui les avait créés aptes à le comprendre;

et c’est pourquoi leur vue est améliorée

par leur propre mérite, ainsi que par la grâce

qui vint illuminer leur ferme volonté.

Abandonnant le doute, il faut que tu sois sûr

que recevoir la grâce est un mérite en soi,

mesuré sur l’amour qui lui servit de porte.

Tu peux dorénavant méditer longuement

et sans autre secours sur ces réunions [403],

si tu m’as écouté pendant tout ce discours.

Pourtant, comme à l’école on prétend enseigner

que les anges sont faits capables par nature

d’entendre, de vouloir et de se souvenir,

il faut que je poursuive, afin que tu connaisses

la pure vérité, que vous rendez obscure

en vous laissant tromper par de telles leçons.

Après avoir joui du visage de Dieu,

ces substances n’ont plus détourné leurs regards

du sien, à qui jamais rien ne peut échapper.

Ainsi, leur vision n’est pas interceptée

par de nouveaux objets; ils n’ont donc pas besoin

de se ressouvenir des concepts oubliés [404].

Et l’on rêve chez vous, avec les yeux ouverts,

quand on parle autrement, soit qu’on y pense ou non;

mais l’un de ces deux semble et coupable et plus vil [405].

Votre philosophie à vous ne suit jamais

un sentier uniforme, tellement vous séduisent

l’amour de l’apparence et la soif de briller.

Dans le ciel, cependant, avec moins de colère

on souffre cette erreur que celle d’oublier

la divine Écriture, ou de changer son sens;

car vous ne pensez pas à tout le sang versé

pour la semer au monde, et qu’il est agréable

au ciel, que l’on confie en elle humblement.

Pour se faire admirer, chacun vous vante et brode

sa propre fantaisie, et les prédicateurs

en font cas, oubliant d’ouvrir les Évangiles.

L’un conte que la lune a rebroussé chemin,

lors de la mort du Christ, et s’est interposée

afin que le soleil refusât sa lumière:

il ment, puisque le jour s’obscurcit de lui-même:

c’est pourquoi cette éclipse était aussi visible

aux Juifs, aux Indiens et jusqu’aux Espagnols.

Les Lapi, les Bindi [406]ne sont point plus nombreux

que les fables qu’on fait tous les ans à Florence

et que les orateurs colportent de leur chaire,

faisant que les brebis, qui n’ont pas le savoir,

rentrent du pâturage ayant mangé du vent,

en quoi leur ignorance est une piètre excuse.

Le Christ n’avait pas dit à son premier chapitre:

«Partez, allez partout prêcher des balivernes!»

mais leur donna le vrai qui leur servait d’assise,

et ce vrai fut le seul qui sonna sur leurs lèvres,

si bien qu’à leur combat pour propager la foi

l’Évangile a fourni la lance et le bouclier.

Avec des calembours et des bouffonneries

on prêche maintenant; et pourvu qu’on s’amuse,

le capuce se gonfle et le moine est content.

Mais souvent tel oiseau niche dans la cagoule

que, s’il pouvait le voir, le vulgaire saurait

la valeur des pardons qu’on lui vient proposer;

et la stupidité s’augmente sur la terre

tellement que, sans preuve et sans aucun garant,

vite on fait confiance aux plus folles promesses.

Ainsi fut engraissé le porc de saint Antoine [407],

et bien d’autres encor qui sont pis que des porcs,

et en fausse monnaie on veut payer le monde.

Mais sans nous éloigner du sujet, tourne donc

désormais ton regard vers la plus courte route,

pour économiser le chemin et le temps!

Des anges le modèle est souvent répété,

cependant la parole et les concepts des hommes

n’auraient pas le moyen d’en dire l’étendue.

Et si tu te souviens de ce que nous révèle

Daniel, tu verras qu’on ignore le chiffre

de leur nombre précis, dont il dit les milliers [408].

Leur nature reçoit la lumière première

qui rayonne partout, en autant de manières

qu’il existe d’éclats qui doivent l’accueillir [409];

et l’acte de comprendre étant toujours suivi

de l’amour, il ressort que la douceur d’aimer

s’allume et bout en elle aussi diversement.

Tu vois l’immensité de l’éternel Pouvoir

et sa sublimité, puisqu’il s’est fait tout seul

de si nombreux miroirs où son reflet se brise,

tout en restant lui-même unique, comme avant.»

CHANT XXX

Lorsque la sixième heure erre à six mille milles

plus ou moins de distance, et que de notre monde

l’ombre penche déjà sur son lit allongé [410],

le centre de la voûte, au point le plus profond

pour nos yeux, devient tel que certaines étoiles

ne se laissent plus voir aux bas-fonds où nous sommes;

et aussitôt qu’on voit l’esclave lumineuse

du soleil [411]se montrer, le ciel paraît éteindre

ses flambeaux tour à tour, jusqu’au plus beau de tous.

De la même façon la danse triomphale

tournant autour du Point qui m’avait ébloui

et semblait contenir Celui qui la contient,

s’éteignit sous mes yeux presque insensiblement;

et l’amour et le fait de ne rien voir me firent,

comme toujours, tourner mes yeux vers Béatrice.

Si tout ce que j’ai dit sur elle jusqu’ici

pouvait s’amalgamer et faire un seul éloge,

cela serait trop peu pour remplir cet office.

La beauté que je vis en elle outrepassait

ce que nous concevons et, je crois, plus encore,

que son seul Créateur la possède en entier.

Sur ce point, je confesse avoir été vaincu

plus qu’aucun autre auteur, soit comique ou tragique [412],

ne l’a jamais été par un aspect du thème;

car comme le soleil offusque le regard,

ainsi le souvenir de son sourire heureux

me prive en cet instant du secours de l’esprit.

Depuis le premier jour où j’ai vu son visage

dans le monde mortel, et jusqu’en cet instant,

rien n’a pu m’empêcher de poursuivre mon chant;

mais il faut à présent que je mette une fin

aux efforts que j’ai faits pour chanter sa beauté,

puisque même notre art reconnaît des limites.

Telle que je la laisse à des voix plus sonores

que mon pauvre clairon, qui s’apprête lui-même

à mettre fin bientôt au sujet trop ardu,

elle recommença, sur le ton décidé

d’un vrai chef: «Maintenant nous venons de sortir

du plus grand corps au ciel fait de pure lumière [413];

lumière de l’esprit, que l’amour entretient;

amour du bien réel, tout rempli d’allégresse;

allégresse au-dessus de toutes les douceurs.

Tu pourras voir ici l’une et l’autre milice

du Paradis, dont l’une a déjà l’apparence

que tu reconnaîtras au dernier jugement.» [414]

Comme un éclair s’allume à l’improviste et blesse

les esprits de la vue, empêchant le regard

de percevoir encor d’autres objets brillants,

cette vive clarté m’avait paralysé,

sa fulguration ayant mis sur mes yeux

comme un épais bandeau qui me rendait aveugle.

«L’amour qui fait toujours la paix de ce royaume

accueille dans son sein par ce même salut,

préparant la chandelle à recevoir sa flamme.»

Ces brefs propos étaient à peine parvenus

jusqu’à moi, qu’aussitôt je pus me rendre compte

que je me surpassais au-delà de mes forces.

Dans mes yeux s’allumait une seconde vue,

telle qu’aucun éclat, pour lumineux qu’il fût,

ne pouvait désormais arrêter mon regard.

Je vis une splendeur en forme de torrent

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