Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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La Divine Comédie Tome III: Le Paradis: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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On voyait son regard et son visage empreints

d’un suave bonheur où brillait la bonté

qui le rendait pareil au plus tendre des pères.

«Où est-elle?» ont été mes premières paroles.

«Pour mener, me dit-il, ton désir à la fin,

Béatrice m’a fait abandonner ma place.

Regarde vers le haut, sur le troisième cercle

à partir du sommet, et tu la reverras,

assise sur le trône où la met son mérite.»

Sans plus tarder alors, je levai mon regard

et je la vis là-haut, portant une couronne

que formaient les reflets des rayons éternels.

L’œil mortel n’est jamais à si grande distance

de la plus haute zone où gronde le tonnerre,

même s’il a plongé jusqu’au fond de la mer [425],

que Béatrice était de ma vue éloignée;

mais cela n’était rien, parce que son image

parvenait jusqu’à moi, pure de tout milieu.

«Ô dame, qui soutiens toute mon espérance

et qui, pour mon salut, avais daigné laisser

jusqu’au fond de l’Enfer la trace de tes pas,

je reconnais tenir la grâce et la vertu

de tant et tant d’objets que j’ai pu contempler,

rien que de ta puissance et magnanimité.

D’esclave, ta faveur vient de me rendre libre,

grâce à tous les recours et par tous les moyens

qui, pour mener au but, étaient en ton pouvoir.

Conserve-moi toujours cette magnificence,

en sorte que mon âme, enfin par toi guérie,

sans les liens du corps, jouisse de ta grâce. «

Telle fut ma prière; et elle, d’aussi loin

qu’elle semblait, sourit en regardant vers moi,

puis elle se tourna vers la Source éternelle.

Alors le saint vieillard: «Afin que s’accomplisse

de point en point, dit-il, jusqu’au bout ton voyage

auquel m’ont invité l’amour et la prière,

survole du regard tout ce vaste jardin!

Sa contemplation préparera ta vue

pour mieux monter ensuite aux célestes rayons.

Et la Reine du ciel, qui fait brûler mon cœur

du plus parfait amour, nous donnera sa grâce,

car moi-même, je suis son fidèle Bernard.» [426]

Comme celui qui vient, mettons de Croatie

uniquement pour voir chez nous la Véronique [427]

et ne peut assouvir sa faim qui vient de loin,

mais se dit en son cœur, pendant qu’on la lui montre:

«Ô Seigneur Jésus-Christ, ô Dieu de vérité,

alors votre visage était-il ainsi fait?»

tel je restais, voyant l’active charité

de celui qui chez nous, dans le monde d’en bas,

goûtait en contemplant un peu de cette paix.

«Fils de la grâce, fut son entrée en matière,

comment connaîtras-tu cet état bienheureux,

si tu gardes toujours les yeux fixés en bas?

Regarde donc plutôt ces cercles jusqu’en haut,

et sur le plus lointain tu pourras voir la Reine

à laquelle obéit saintement ce royaume! «

Lors je levai les yeux, et comme le matin

le bord de l’horizon qui touche à l’Orient

passe l’éclat de Vautre où le soleil se couche,

de même, en promenant mon regard du plus bas

au plus haut, j’aperçus un endroit au sommet,

dont l’éclat dépassait tout le front opposé.

Et tout comme le bord où l’on attend le char

que Phaéton garda si mal, paraît brûler,

tandis que de partout la clarté diminue,

telle vers le milieu s’avivait l’oriflamme

qui conduit à la paix, tandis que tout autour

la clarté faiblissait de façon uniforme.

Dans ce même milieu, les ailes déployées,

l’air en fête, j’ai vu voler plus de mille anges,

et chacun différait par I’aspect et l’éclat.

Et là, parmi leurs jeux et parmi leur musique,

je vis une beauté rire [428], qui dans les yeux

de tous les autres saints devenait de la joie.

Si j’avais l’éloquence aussi riche que l’est

l’imagination, je ne craindrais pas moins

d’affronter le portrait de sa grâce la moindre.

Bernard, voyant mes yeux qui s’étaient arrêtés

attentifs et fixés sur l’ardeur de sa flamme,

tourna les siens vers elle, avec tant de tendresse

que mon regard devint d’autant plus enflammé.

CHANT XXXII

Donc ce contemplateur, tout entier à sa joie,

assuma librement l’office de docteur,

commençant son discours par ces saintes paroles:

«La blessure qu’oignit et que guérit Marie,

ce fut la belle femme assise au-dessous d’elle [429]

qui l’avait fait ouvrir et qui l’envenima.

Au troisième degré que composent ces sièges

est assise Rachel, auprès de Béatrice,

comme tu peux le voir, un peu plus bas que l’autre.

Sarah et Rebecca, Judith la bisaïeule

de ce chantre royal qui disait dans ses vers

miserere mei , regrettant ses erreurs [430],

suivent, comme tu vois, de gradin en gradin,

toujours en descendant, dans l’ordre de leurs noms

formant de haut en bas de la fleur les pétales.

Du septième gradin jusqu’en bas, comme aussi

du sommet jusqu’à lui, une file de Juives,

divisent en longueur la tête de la rosé;

car, suivant le regard dont on considéra

la foi de Jésus-Christ, elles forment le mur

d’où prennent leur départ ces escaliers sacrés [431].

Du côté le plus proche, où tous les pétales

semblent s’épanouir, tu vois rester assis

ceux qui crurent d’abord dans le Christ à venir;

et de l’autre côté, dont le vide interrompt

par endroits les degrés, restent assis ceux-là

qui fixaient leurs regards sur le Christ advenu.

Comme de ce côté le trône glorieux

de la dame du ciel, avec les autres sièges,

se trouvent au-dessous, formant comme un palier,

il fait aussi pendant au trône du grand Jean [432]

qui, toujours aussi saint, a souffert le désert

et le martyre, et puis l’Enfer pendant deux ans 432bis;

et au-dessous de lui complètent la coupure

François avec Benoît et avec Augustin

et d’autres jusqu’en bas, passant de cercle en cercle.

Admire ici de Dieu l’insigne providence!

Car l’un et l’autre aspect de cette même loi

doivent également remplir tout ce jardin.

Et sache aussi qu’en bas du gradin qui distingue

deux étages égaux dans les deux hémicycles,

on ne réside pas par son propre mérite,

mais par celui d’autrui, sous certaines réserves [433];

car ce sont les esprits de tous ceux qui sont morts

sans avoir disposé de tout leur libre arbitre.

Tu peux t’en rendre compte aisément aux visages

et, s’il en est besoin, à leurs voix enfantines,

si tu regardes bien ou si tu les écoutes.

Tu doutes maintenant, mais sans vouloir le dire:

je te dégagerai de ces fortes entraves

dans lesquelles t’empêtre un penser trop subtil [434].

Dans tout ce que comprend le royaume d’ici,

nulle place n’est faite aux jeux du pur hasard,

à la soif, à la faim ou bien à la tristesse,

car tout ce que tu vois se trouve organisé

par la loi éternelle, en sorte que partout,

comme la bague au doigt, tout se trouve à sa place.

C’est pourquoi cette gent, qui courut la première

au bonheur éternel [435], n’est pas distribuée

sans raison ici-haut, en plus ou moins parfaite.

Car le Roi grâce à qui ce royaume repose

au sein d’un tel amour et de telles délices,

qu’aucune envie en vous n’oserait davantage,

créant joyeusement et avec bienveillance

les esprits, les dota de grâces inégales,

selon son bon plaisir [436]: le résultat suffit.

Par ailleurs, l’Écriture exprime clairement

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