Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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et par l’autorité qui concorde avec lui,

ton amour le plus haut se dirige vers Dieu.

Explique-moi, pourtant, si tu sens d’autres cordes

qui te tirent vers lui, pour que tu rendes clair

avec combien de dents cet amour-là te mord.»

La sainte intention de cet aigle du Christ

ne me fut point cachée; et je vis tout de suite

quel sens il faisait prendre à ma profession.

Je recommençai donc: «En effet, les morsures

qui peuvent ramener le cœur de l’homme à Dieu

ont toutes concouru dans cette charité.

L’existence du monde, avec mon existence,

et la mort qu’il souffrit pour que je puisse vivre,

et tout ce qu’avec moi les fidèles espèrent,

et le savoir certain dont je viens de parler,

m’ont tiré de la mer de l’amour dévoyé

et m’ont mis sur le bord de l’amour le plus droit.

Les feuilles dont remplit son jardin tout entier

l’éternel Jardinier me sont d’autant plus chères,

que sur chacune il met le sceau de sa vertu.» [369]

Sitôt que je me tus, un chant des plus suaves

retentit dans le ciel, et ma dame elle-même

disait avec le chœur: «Saint, saint et trois fois saint!»

Comme, quand nous réveille une forte lumière,

grâce à l’esprit visif qui court à la rencontre

de la clarté passant d’une membrane à l’autre,

le réveillé répugne à ce qu’il voit d’abord,

tant le rappel soudain le laisse inadapté,

s’il n’est pas assisté par son estimative;

de même Béatrice éloigna de mes yeux

le tain qui les voilait, d’un seul rayon des siens

dont l’éclat pénétrait à plus de mille milles.

Grâce à cela, je vis, mieux que je n’avais vu,

et, presque stupéfait, je fis des questions

sur un quatrième feu que je vis près de nous.

Et ma dame me dit: «Au sein de ces rayons

aime son créateur la première des âmes

qu’à la Vertu première il a plu de créer.» [370]

Et pareil au rameau qui fait fléchir sa cime

au passage du vent et se relève ensuite,

par sa propre vertu qui la ramène en haut,

tandis qu’elle parlait, tel je devins moi-même,

de stupeur; mais bientôt je repris assurance,

pressé par le désir que j’avais de parler.

Alors je commençai: «Ô fruit qui fus unique

à naître déjà mûr, père antique de qui

n’importe quelle épouse est la fille et la bru,

le plus dévotement que je puis, je te prie

de vouloir me parler; car tu vois mon désir

que je ne te dis plus, pour t’entendre plus tôt.»

Comme un cheval bronchant sous le caparaçon,

qui manifeste ainsi le besoin qui l’agite

par la housse qui suit les mouvements du corps,

de la même façon la première des âmes

m’avait rendu visible à travers l’enveloppe

avec combien de joie elle allait me complaire.

Puis elle prononça: «Sans que tu me l’exprimes

toi-même, je lis mieux dans ton propre désir

que tu ne saurais voir les objets les plus clairs,

puisque je les contemple au miroir véridique

et qui contient en lui tous les autres objets,

alors que rien ne peut le contenir lui-même.

Tu veux savoir de moi depuis combien de temps

Dieu m’a mis au jardin sublime où celle-ci

te rend apte à gravir une si longue échelle;

combien de temps il fut de mes yeux la liesse;

du grand courroux de Dieu quelle est la cause vraie;

quelle langue j’ai faite et j’ai mise en usage.

Or, mon fils, ce n’est pas le bruit de l’arbre en soi

qui fournit la raison d’un aussi long exil,

mais le fait seulement d’outrepasser les bornes.

Et là-bas, d’où ta dame a fait venir Virgile,

quatre mille trois cents et deux tours de soleil

m’avaient vu désirer cette réunion [371].

Je l’avais déjà vu passer par tous les signes

qui marquent son chemin, neuf cent et trente fois,

pendant que j’habitais moi-même sur la terre.

La langue a disparu, que j’ai d’abord parlée,

dès avant que Nemrod et son peuple perdissent

leur peine au bâtiment qu’on ne pouvait finir;

car l’effet que produit la raison elle-même

ne vit pas longuement, du fait du goût des hommes,

qui sans cesse évolue et change avec le ciel.

Le langage de l’homme est un fait naturel;

mais quant à la façon de parler, la nature

vous permet de choisir selon qu’il vous convient.

Avant que je descende à l’angoisse infernale,

on donnait le nom d’ I sur terre au Dieu suprême,

à qui je dois la joie où je me suis logé.

Plus tard on l’appelait El [372] , et c’était normal,

l’usage des mortels étant comme les feuilles:

si l’une tombe, une autre aussitôt la remplace.

Sur le mont le plus haut qui domine les ondes [373]

je vécus innocent, puis je vécus coupable

de prime jusqu’à l’heure héritant de la sexte,

après que le soleil a changé de quadrant.»

CHANT XXVII

«Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit!» fut

le chant qu’au Paradis j’entendis commencer,

si doux, que ses accents étaient comme une ivresse.

Ce que j’apercevais me paraissait un rire

de l’univers, si bien que cette même ivresse

pénétrait à la fois par l’oreille et par l’oeil.

Ineffable allégresse! ô bonheur! existence

qui n’est faite de rien que d’amour et de paix!

ô richesse certaine, où manquent les envies!

Comme devant mes yeux se tenaient allumés

les quatre feux, l’un d’eux, le premier arrivé

s’était mis à briller d’un bien plus vif éclat,

et son aspect fut tel que serait devenu

Jupiter, si lui-même et Mars étaient oiseaux

et venaient d’échanger tout à coup leur plumage [374].

Et ce divin Pouvoir qui répartit les actes

et les emplois là-haut, avait de toutes parts

au choeur des bienheureux imposé le silence,

quand j’entendis parler: «Si ma couleur se change,

ne t’en étonne point, car, pendant que je parle,

tu verras que les autres changeront à leur tour.

Celui qui, sur la terre, usurpe et tient ma place [375],

ma place, oui, je dis bien ma place, qui demeure

en ce moment vacante aux yeux du Fils de Dieu,

de mon propre sépulcre a fait une cloaque

je pourriture et sang, qui fait que le pervers

qui tomba d’ici-haut, dans son repaire en rit.»

Je m’aperçus alors que le ciel se couvrait

de la même couleur dont le soleil habille

le matin et le soir le nuage opposé;

et comme, en conservant l’assurance à part soi,

rougit l’honnête femme et perd sa contenance,

entendant le récit des errements d’une autre,

Béatrice changeait elle aussi de visage,

je crois que dans les cieux l’éclipsé était pareille,

lors de la passion du suprême Pouvoir.

Puis, je pus écouter la suite du discours,

mais faite d’une voix d’autant plus altérée,

que son aspect visible demeurait inchangé:

«Non, l’Épouse du Christ n’a pas été nourrie

de mon sang, de celui de Lin et d’Anaclet [376],

pour l’employer ensuite à ramasser de l’or;

mais c’est pour acquérir ce bonheur éternel,

que Sixte ainsi que Pie et Calixte et Urbain

ont versé tour à tour leurs larmes et leur sang.

Nous n’avons pas voulu que du peuple chrétien

nos propres successeurs composent deux partis,

plaçant l’un à leur droite et l’autre à leur main gauche [377],

ni que ces saintes clefs dont j’avais eu la garde,

sur un drapeau guerrier puissent servir d’enseigne

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