Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

Здесь есть возможность читать онлайн «Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Поэзия, Европейская старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Divine Comédie Tome III: Le Paradis: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

La Divine Comédie Tome III: Le Paradis — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

de pouvoir rencontrer, avant que tu ne meures,

dans son salon secret, chacun de ses ministres,

afin qu’ayant connu l’éclat de cette cour,

tu puisses ranimer, en toi-même et dans d’autres,

l’espérance qui fait, là-bas, aimer le bien,

dis-moi donc ce qu’elle est, et comment ton esprit

s’en arme; et dis aussi d’où tu l’as obtenue!»

Ainsi continuait la seconde clarté.

Mais la dame pieuse, elle, qui dirigea

pour un aussi haut vol les plumes de mon aile,

devança ma réponse en parlant comme suit:

«Elle n’a pas de fils plus riche en espérance,

l’Église militante, ainsi qu’il est écrit

au soleil qui vêt d’or toute la sainte troupe [349];

aussi l’a-t-on laissé venir depuis Égypte

jusqu’à Jérusalem [350], pour tout voir et connaître,

avant que soit prescrit le temps de sa milice.

Quant aux deux autres points, qu’on ne demande pas

pour apprendre de lui, mais afin qu’il rapporte

combien cette vertu te produit de plaisir,

je le laisse parler: il n’a point à combattre

ni chercher à briller: c’est à lui de répondre;

que la grâce de Dieu l’assiste en ce moment!»

Le meilleur écolier répond à son docteur,

aussi rapidement sur ce qu’il sait très bien,

afin que son savoir brille plus aisément,

que je dis: «L’espérance est l’attente certaine

de la gloire future, et se produit en nous

par la grâce divine et le mérite ancien.

La lumière m’en vient de nombreuses étoiles;

mais qui l’a tout d’abord dans mon cœur distillée,

du suprême Seigneur fut le suprême chantre [351].

Parmi ses chants sacrés, il dit aussi: «Qu’en toi

mettent l’espoir tous ceux qui connaissant ton nom!»

Et comment l’ignorer, avec la foi que j’ai?

Tu m’abreuvas toi-même, après ce doux breuvage,

du lait de ton épître [352], et tant que j’en déborde

et je verse à mon tour de votre source aux autres.»

Pans le noyau vivant de ce grand incendie,

pendant que je parlais, tremblait une clarté

qui semblait un éclair intense et frémissant.

Il me dit à la fin: «L’amour dont je m’embrase

pour la sainte vertu qui m’accompagne ici,

jusqu’à gagner la palme et au sortir du champ [353],

exige d’en parler avec toi, qui tant l’aimes:

et c’est avec plaisir que je voudrais entendre

dire ce que promet pour toi cette espérance.»

«Les Écritures, dis-je, anciennes et nouvelles,

nous démontrent le but, qui peut me l’enseigner,

des âmes qui de Dieu deviennent les amies.

C’est ainsi qu’Isaïe avait dit que chacune

aurait dans sa patrie un double vêtement [354]:

et sa seule patrie est cette douce vie.

Ton frère, d’autre part, nous a manifesté

plus clairement encor sa révélation,

alors qu’il écrivait au sujet des étoles.» [355]

À peine avais-je dit ces dernières paroles,

lorsque Sperent in te [356]retentit sur nos têtes,

et dans chaque carole il fut repris en chœur.

Un éclat s’alluma soudainement entre elles

tel que, si le Cancer possédait ce bijou,

l’hiver serait un mois qui n’aurait qu’un seul jour [357].

Comme se lève et va pour entrer dans la danse,

sans arrière-penser, la vierge souriante,

rien que pour faire honneur à la jeune épousée,

telle je vis alors la splendeur éclatante

se joindre aux autres deux qui tournaient en musique

ainsi qu’il convenait à leur amour ardent.

Elle entra dans le chant ainsi que dans la ronde;

et ma dame sur eux reposait son regard

et semblait une épouse immobile et muette.

«Voici venir celui qui coucha sur le sein

de notre Pélican [358]: qui, du haut de la croix,

avait été choisi pour un office insigne.»

Ainsi parla ma dame; et cependant ses yeux

restaient toujours rivés avec attention,

avant d’avoir parlé comme après ces propos.

Pareil à qui prétend, en fixant le soleil,

regarder une éclipse à l’œil nu, tant soit peu,

et qui, voulant trop voir, cesse d’être voyant,

tel me fit devenir cette dernière flamme,

jusqu’à ce qu’elle dît: «Pourquoi donc t’aveugler

à chercher un objet qui n’a pas lieu chez nous? [359]

Sur la terre, mon corps, avec celui des autres,

est terre et le sera, tant qu’ici notre nombre

n’aura point égalé le décret éternel [360].

Seules les deux clartés qui viennent de monter

restent au cloître heureux avec leur double étole [361]:

tu peux en apporter la nouvelle à ton monde.»

Au son de cette voix, la guirlande enflammée

cessa de tournoyer, et la douce harmonie

que formait l’unisson de ces trois voix prit fin,

comme, pour éviter le risque ou la fatigue,

les rames qui tantôt venaient frapper les ondes

se posent à la fois, sur un coup de sifflet.

Et quel trouble soudain s’empara de l’esprit,

lorsque, m’étant tourné pour revoir Béatrice,

je ne pus plus la voir, quoique je fusse alors

toujours aussi près d’elle, au séjour des heureux.

CHANT XXVI

Tandis que je craignais d’avoir perdu la vue,

l’éclat éblouissant qui me l’avait éteinte [362]

laissa monter un souffle et semblant m’appeler

me dit: «En attendant de recouvrer la vue,

que tu viens de ternir pour trop vouloir me voir,

tu peux dédommager cette perte en parlant.

Commence donc, et dis vers quelle fin aspire

ton âme; et cependant redis-toi que la vue

n’est pas morte pour toi, mais à peine engourdie.

La dame qui conduit dans ces saintes contrées

tes pas, dans son regard a la même vertu

qu’autrefois possédait la main d’Ananias.» [363]

Je dis: «Qu’à son plaisir, que ce soit tôt ou tard,

puissent guérir ces yeux, portes qu’elle emprunta

jadis, pour tous ces feux dont je brûle toujours.

Le Bien qui rend heureux ce palais est pour moi

l’alpha et l’oméga de toute l’écriture

que m’enseigne l’Amour plus ou moins ardemment.» [364]

Et cette même voix qui m’avait enlevé

la crainte de rester soudainement aveugle,

de nouveau me poussait à prendre la parole,

en disant: «Il te faut, certes, passer cela

par un tamis plus fin: il te faut maintenant

dire qui, vers ce but, a dirigé ton arc.»

«C’est grâce aux arguments de la philosophie

et à l’autorité qui descend d’ici [365], dis-je,

nue cet amour a pu pénétrer dans mon cœur,

puisque le bien en tant que bien, sitôt conçu,

nous incite à l’amour, d’autant plus fortement

qu’en lui-même il comprend plus de perfection.

C’est à l’Essence donc qui dépasse les autres

tellement, que le bien qui se trouve hors d’elle

n’est qu’un simple reflet de sa propre clarté,

qu’il faut, grâce à l’amour, plus qu’à toute autre essence,

que s’adresse l’esprit de tous ceux qui discernent

l’abstruse vérité de ce raisonnement.

Celui qui m’a montré le premier des amours

de toute la substance existant à jamais [366],

propose à mon esprit la même vérité.

Du véritable Auteur la voix me la propose,

qui disait à Moïse, en parlant de lui-même:

«C’est moi qui te ferai connaître tout le bien.» [367]

Tu me l’as dite aussi, dans l’illustre criée [368]

dont l’exorde proclame au monde de là-bas

les arcanes d’ici, mieux que nul autre héraut.»

J’entendis qu’il disait: «Par intellect humain

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis»

Обсуждение, отзывы о книге «La Divine Comédie Tome III: Le Paradis» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x