William Gibson - Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé…
Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell…
Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Tokyo ? Qui vous a dit ça ?

La cataracte de téléviseurs était revenue, sous la forme d’une grosse boule, comme l’hologramme du Dissidents Cognitifs . La montagne, elle aussi, était plus nette, à présent.

— Il n’y a plus beaucoup de marge pour nous à Tokyo, à présent.

— Parlez-nous de ça, fit le dinosaure.

Rydell se mit à raconter.

Elle avait remis son chapeau quand il ôta le casque, mais elle tenait les lunettes de soleil à la main, et elle le regardait.

— J’ai pas compris grand-chose à tout ça, dit-elle, mais j’ai l’impression que vous êtes complètement ravagé.

Elle n’avait entendu que son côté de la conversation. Cependant, à la fin, il n’y avait plus que lui qui parlait.

— C’est probablement le cas, répondit Rydell.

Il demanda alors le prix de la communication. C’était à peu près l’équivalent de tout ce qu’il avait en poche.

— Je ne comprends pas pourquoi il a fallu passer par Paris, dit-il.

Elle se contenta de mettre les lunettes et de secouer lentement la tête.

36

Carnet de notes (2)

La cité au soleil, de la terrasse de la chambre en haut du pylône. La trappe est ouverte. En bas, j’entends Skinner qui trie et retrie ses affaires. Il remplit un carton d’objets que je dois descendre aux camelots qui vendent leur bric-à-brac étalé sur des couvertures, chaque objet sur un carré de vieille toile graisseuse. Osaka est bien loin. Le vent apporte des bruits de marteau, comme une chanson. Skinner, ce matin, m’a demandé si j’avais vu le brochet dans l’aquarium Steiner.

— Non.

— Il ne bouge plus, Scooter.

Sûr que c’est tout ce que Fontaine a dit ? Mais il avait retrouvé son vélo ? C’est mauvais signe. Elle ne resterait pas si longtemps sans lui. Ça a coûté la peau des fesses, ce truc-là. Tout en carton, à l’intérieur. Papier japonais de construction. Ça a un nom. Comment ça s’appelle, Scooter ? Merde, c’est votre langue. Ils oublient encore plus vite que nous. Un tube de carton et ensuite ils l’enveloppent dans de l’aramide, ou un truc comme ça. Non, elle ne le laisserait pas derrière elle. Le jour où elle l’a ramené à la maison, elle a passé trois heures en bas, à l’enduire de fausse rouille. Imaginez un peu, Scooter. Et à l’entourer de vieux chiffons, de chambres à air, tout ce qu’elle pouvait trouver. Pour qu’il n’ait pas l’air trop neuf. Peut-être que ça valait mieux que de mettre une alarme. Ça a marché en tout cas. Vous savez comment on force une serrure Kryptonite, Scooter ? Avec un cric volvo. Il rentre dans le truc comme s’il était conçu exactement pour ça. Deux ou trois coups, et c’est dans le sac. Mais on n’en fait plus de ces serrures-là. Il y a encore deux ou trois types qui en ont. J’en connais un, près de la tête, vous ne pouvez pas le rater…

… Je l’ai trouvée comme ça, un jour. Ils voulaient la mettre dans une charrette pour la porter avec les autres, que la ville s’en occupe. Ils disaient qu’elle aurait claqué avant qu’ils aient le temps de la décharger, de toute manière. Je leur ai dit d’aller se faire voir. Je l’ai ramenée ici. J’étais encore capable de faire ça, à l’époque. Pourquoi ? Bof, c’est comme ça. Vous voyez quelqu’un en train de crever, vous croyez que vous pouvez passer votre chemin comme ça, comme si c’était juste un truc à la télé ?

37

Century city

Chevette ne savait que penser de Los Angeles.

Elle trouvait les palmiers étranges, quand même.

En arrivant, la voiture électrique de Sublett s’était arrêtée derrière cet énorme camion blanc au dos duquel était écrit : INSTALLATION GARANTIE À VIE, VÉGÉTATION NANOTRONIQUE. Et on voyait dépasser les têtes des faux palmiers, enveloppés dans du plastique.

Elle avait vu ça un jour à la télé, avec Skinner. Ils expliquaient comme ils installaient ces arbres pour remplacer ceux que le virus avait tués. Un virus mexicain. Ils faisaient comme pour le Mag-Lev de la Baie, ou comme Rydell et Sublett avaient dit que cette compagnie Sunflower allait faire à San Francisco, avec ces choses qui poussaient comme des plantes, mais c’était parce qu’il y avait à l’intérieur des milliers de petites machines. Dans l’émission, ils disaient que les nouveaux arbres étaient conçus de manière à ce que toutes sortes d’oiseaux et de petits animaux, des rats, par exemple, puissent installer leurs nids à l’intérieur, comme dans les vrais. Skinner lui avait raconté qu’il était rentré, un jour, dans un palmier, un vrai, avec sa Jeep, et qu’une dizaine de rats étaient tombés sur le capot, où ils étaient restés un bon moment, hébétés, avant de prendre la fuite.

Ce n’était pas du tout la même impression qu’à San Francisco. Elle avait, en fait, deux réactions différentes. C’était, d’une part, un fouillis de trucs qui s’étalaient partout n’importe comment, et, d’autre part, un ensemble vraiment énorme, avec les montagnes à l’arrière-plan et toute cette énergie qui circulait et qui illuminait les choses. Mais c’était peut-être parce qu’ils étaient arrivés de nuit.

Sublett avait cette petite Eurocar blanche appelée Montxo. Elle le savait parce qu’elle avait eu le logo de la planche de bord sous le nez depuis leur départ de Paradise. Sublett disait que ça rimait avec poncho. Elle était fabriquée à Barcelone, et il fallait la brancher sur une prise de courant à la maison jusqu’à ce qu’elle se recharge. Elle ne faisait pas plus de soixante-cinq sur l’autoroute, mais Sublett refusait de conduire autre chose à cause de ses allergies. Elle lui avait dit qu’il avait de la chance que les voitures électriques existent. Il lui avait parlé des effets des champs électromagnétiques et du cancer et de plein d’autres trucs du même genre.

Ils avaient laissé la mère de Sublett avec M. Baker. Elles regardaient Le guerrier de l’espace à la télé. Elles étaient tout excitées parce qu’elles disaient que c’était le premier film où jouait Molly Ringwald. Elles s’excitaient toujours sur des trucs comme ça, alors que Chevette n’avait jamais la moindre idée des gens dont elles parlaient.

Elle regarda son bracelet de menottes. Elle l’avait enduit de résine époxy noire dans laquelle elle avait incrusté des perles roses et bleues que lui avait données la mère de Sublett. Le résultat était à chier, mais au moins ça ne ressemblait plus à des menottes.

Rydell passait de plus en plus de temps au téléphone. Il leur avait fallu s’arrêter deux fois pour acheter des piles de remplacement. Sublett avait payé.

Elle était un peu vexée qu’il ne fasse pas plus attention à elle. Ils avaient pourtant dormi encore dans le même lit, dans la chambre de motel, mais rien ne s’était passé, bien que Sublett ait préféré passer la nuit dans sa Montxo, avec les sièges rabattus.

Rydell n’arrêtait pas d’appeler ces gens de la République du Désir, mais sur une ligne normale. Il essayait de laisser des messages sur une boîte vocale, pour un certain M. Mom ou un truc comme ça. Non, Ma. Mais il disait que personne ne les prenait. Il avait donc rappelé la République du Désir pour leur raconter toute l’histoire, tout ce qui leur était arrivé depuis le début, et ils avaient tout enregistré. Ils devaient mettre ça dans la boîte vocale de M. Ma, en s’arrangeant pour que ça prenne toute la place de manière qu’il soit obligé de s’y intéresser.

Quand ils étaient arrivés à L.A. et qu’ils avaient pris la chambre dans ce motel, Chevette était tout excitée, parce qu’elle avait toujours eu envie de faire une chose comme ça. C’était parce que sa mère semblait prendre du bon temps quand elle allait dans les motels. Mais cela ressemblait plutôt à un camp de caravanes. Les bâtiments bas en béton étaient divisés en petites chambres, et il y avait plein d’étrangers bruyants en train de se servir des barbecues à l’endroit où il y avait eu une piscine. Sublett n’était pas content. Il disait qu’il ne supportait pas les hydrocarbures et tout le reste. Rydell lui avait expliqué que ce n’était que pour une nuit. Il était allé faire la conversation avec les étrangers, et il leur avait dit en revenant que c’étaient des Tibétains. Ils s’étaient fait, eux aussi, d’excellentes grillades au barbecue, mais Sublett n’y avait pas touché. Il avait mangé des conserves achetées au drugstore, bu de l’eau minérale et croqué pour le dessert, de drôles de barres jaunes qui ressemblaient à des morceaux de savon. Puis il était allé dormir dans la Montxo.

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