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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Chevette était maintenant dans cet endroit qui s’appelait Century City 2, et elle essayait d’avoir l’air de quelqu’un qui vient faire une livraison. Le truc était plus ou moins vert, et il avait la forme d’un sein monté sur trois pattes qui le traversaient de part en part. On les voyait par transparence à l’intérieur. Les parois étaient vitrées. C’était une structure gigantesque, on n’apercevait que ça dans le paysage. Rydell l’appelait le Blob.

C’était un endroit chic, un peu comme China Basin, avec le même genre de gens, ceux qui fréquentaient le quartier financier ou les galeries marchandes, ou ceux à qui elle faisait des livraisons.

Elle avait mis ses badges, et elle avait pris une bonne douche au motel, mais cet endroit commençait à lui foutre les boules quand même. Tous ces arbres, à l’intérieur, dans cette espèce de jambe creuse géante, éclairée par une lumière rasante, filtrée, irréelle, qui venait des parois. Elle se tenait sur un escalier mécanique d’un kilomètre, qui n’en finissait pas de monter et de monter, entourée de gens qui semblaient savoir où ils allaient. Rydell lui avait dit qu’il y avait les même dans les deux autres pieds, et qu’ils grimpaient obliquement comme l’ascenseur chez Skinner. Mais le copain de Sublett leur avait affirmé qu’ils étaient plus surveillés que celui-ci par les hommes de SecurIntens, en général.

Elle savait que Sublett était quelque part derrière elle. En tout cas, c’était ce qu’ils avaient dit avant que Rydell ne les dépose à l’entrée. Elle lui avait demandé où il allait ensuite, mais il avait juste répondu qu’il devait emprunter une torche électrique. Elle commençait vraiment à le trouver sympa, et son attitude la tracassait. Elle se demandait à quoi il ressemblerait s’il n’était pas dans une situation pareille. Elle aussi d’ailleurs.

Sublett et lui avaient travaillé pour la compagnie qui s’occupait de la sécurité de l’immeuble. Ça s’appelait SecurIntens. Sublett avait téléphoné à un copain pour savoir si le dispositif était serré ou lâche. Il avait fait comme s’il voulait postuler à un emploi dans la compagnie. Mais Rydell et lui s’étaient débrouillés pour qu’elle puisse entrer sans problème, particulièrement s’il la suivait discrètement.

L’ennui, avec Sublett, c’était qu’il agissait, depuis le début, comme une vache qu’on mène à l’abattoir. Dès qu’il avait commencé à appliquer le plan de Rydell, on aurait dit qu’il s’était détaché de tout. Il n’arrêtait pas de parler de son apostasie, de ses films préférés et de quelqu’un qui s’appelait Cronenberg. Il avait la sérénité de quelqu’un qui se sait condamné dans pas longtemps. Comme s’il avait déjà fait la paix avec lui-même, sauf que ça ne l’empêchait pas de continuer à râler à propos de ses allergies.

Cette lumière verte. Ils étaient en train de la traverser.

Ils avaient confectionné un paquet au motel. Il contenait les lunettes. L’étiquette portait le nom de Karen Mendelsohn.

Elle ferma les yeux. Elle se dit que Bunny Malatesta allait la massacrer si elle ne faisait pas la livraison, et elle sonna.

— Oui ?

C’était une de ces voix d’ordinateur.

Allied Messenger , pour Karen Mendelsohn.

— Un paquet ?

— Il faut qu’elle signe.

— Je suis autorisé à apposer un code-barres…

— De sa main. Il faut que ce soit de sa main. Vous ne comprenez pas ?

Un silence. Puis :

— Nature de la livraison ?

— Vous croyez que je suis dedans ou quoi ?

— Nature de la livraison ?

— D’accord, d’accord, fit Chevette. Il y a écrit : Tribunal d’Homologation des Testaments. Ça vient de San Francisco, et si vous n’ouvrez pas cette porte, Monsieur je sais tout , ça repart illico sur le prochain avion.

— Veuillez attendre un instant, fit l’ordinateur.

Chevette regarda les jardinières fleuries à côté de la porte. Elles étaient énormes, et les plantes paraissaient réelles. Elle savait que Sublett se tenait derrière, mais elle ne le voyait pas. Quelqu’un avait écrasé une cigarette dedans, entre deux racines.

La porte s’entrebâilla légèrement.

— Oui ?

— Karen Mendelsohn ?

— C’est pour quoi ?

Allied Messenger , San Francisco. Vous désirez signer ?

Sauf qu’il n’y a rien à signer, aucun bordereau ni rien.

— San Francisco ?

— C’est ce qui est écrit.

La porte s’ouvrit un peu plus, laissant voir une femme aux cheveux bruns enveloppée dans un long peignoir en tissu éponge. Chevette vit qu’elle examinait les badges sur le blouson de Skinner.

— Je ne comprends pas. Nous passons toujours par GlobEx .

— Ils sont trop lents, fit Chevette.

Au même moment, Sublett apparut, émergeant de derrière les jardinières. Il était en uniforme noir. Chevette vit son propre reflet dans ses verres de contact. Il était courbe au milieu.

— Mlle Mendelsohn, dit-il, je crains bien qu’il n’y ait un petit problème de sécurité à régler.

Karen Mendelsohn s’était tournée vers lui.

— Quel problème ?

— Rien de bien méchant, fit Sublett en posant la main sur l’épaule de Chevette pour la faire avancer à l’intérieur. Nous tenons la situation en main. Mais votre coopération nous est nécessaire.

38

Appel d’urgence

« Wally » Divac, le propriétaire serbe de Rydell n’avait pas tellement envie de lui prêter sa torche électrique, mais celui-ci lui avait menti en lui promettant de lui trouver quelque chose de bien mieux, à SecurIntens, qu’il lui ramènerait en même temps que la lampe. Peut-être un de ces bâtons télescopiques à décharges électriques, disait-il. Quelque chose de sérieux, de professionnel, sans doute illégal. Wally était en admiration devant tout ce qui venait de la police. Il aimait croire que Rydell en faisait partie. Comme la plupart des gens, il ne faisait pas la différence entre la police officielle et une compagnie privée comme SecurIntens. Il avait le logo d’une entreprise de surveillance armée devant sa porte, mais Rydell était heureux de voir que ce n’était pas SecurIntens. Il ne pouvait pas se payer vraiment ce genre de services. C’était comme sa voiture. Elle était d’occasion, mais il préférait dire “achetée à un particulier”, comme si le particulier en question n’était qu’un larbin dont le seul rôle avait été de la roder.

Il était cependant propriétaire de la maison où il vivait, aux bardeaux en plastique bleu pâle imitant le bois peint et à la pelouse factice qui semblait plus réelle qu’un terrain de foot en AstroTurf. Il possédait en plus la maison de Mar Vista et quelques autres. Sa sœur était venue s’installer ici en 1994, et il l’avait suivie peu après pour échapper à la pagaille qu’il y avait là-bas. Il ne l’avait jamais regretté. Il disait que c’était un pays formidable, mais qui avait le tort d’accueillir trop d’immigrés.

— C’est quoi, ce truc que vous conduisez ? demanda-t-il sur le pas de sa porte dans le quartier en rénovation de Crafsman, à deux pas de Melrose Avenue.

— Une Montxo, répondit Rydell. Ça vient de Barcelone. Tout électrique.

— Vous vivez en Amérique, et vous conduisez ça ? demanda l’homme aux cheveux gris gominés au-dessus d’un front piqueté.

Sa BMW, immaculée, était rangée dans l’allée. Il avait mis cinq bonnes minutes à désactiver l’alarme pour prendre la torche électrique et la donner à Rydell. Celui-ci se souvint de la fois où, à Knoxville, le jour de Noël, les nouveaux talkies-walkies de la brigade des Stups avaient déclenché toutes les alarmes des voitures dans un rayon de quinze kilomètres.

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