William Gibson - Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé…
Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell…
Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— C’est bon pour l’environnement, dit-il.

— Mais mauvais pour le pays. Pour l’image de marque. Un Américain doit conduire une voiture dont il puisse être fier. Bavaroise, par exemple. Ou Japonaise, au moins.

— Je vous rendrai ça bientôt, Wally, fit Rydell en agitant la longue torche noire.

— Avec autre chose en plus, vous avez promis.

— Ne vous inquiétez pas.

— Quand est-ce que vous allez payer le loyer de Mar Vista ?

— Kevin s’en occupera.

Il monta dans la petite Montxo et fit tourner le moteur. Elle trembla légèrement sur ses amortisseurs jusqu’à ce que le volant d’entraînement ait acquis la vitesse nécessaire.

Wally lui fit un signe de la main, puis il haussa les épaules. Il rentra dans la maison et referma la porte. C’était la première fois que Rydell le voyait sans son chapeau tyrolien.

Il regarda la torche, essayant de trouver l’endroit où était la sécurité. Ce n’était pas grand-chose, mais il était rassuré à l’idée d’avoir au moins ça. Et en aucun cas ne pouvait être létal. Il n’était pas difficile d’acheter un pistolet clandestinement, mais il ne voulait pas de ça aujourd’hui. On risquait plus gros quand on avait une arme à feu sur soi.

Il reprit la direction du Blob, en conduisant très prudemment aux carrefours et en essayant de prendre plutôt les rues avec une voie réservée aux voitures électriques. Il avait sorti le téléphone de Chevette et appuya sur la touche bis pour refaire le numéro du serveur de l’Utah, celui que Mange-Dieu lui avait donné à Paradise. Mange-Dieu était celui qui ressemblait à une montagne. Rydell lui avait demandé pourquoi il se faisait appeler comme ça, et il avait répondu qu’il était Peau-Rouge à cent pour cent. Ce dont Rydell doutait.

Même leurs voix n’étaient pas réelles. C’étaient des trucs numériques. Mange-Dieu pouvait aussi bien être une femme, ou encore une combinaison de trois personnes. Il était également possible que les trois personnages à qui il avait eu affaire soient en réalité un seul et même individu. Il pensa à la femme des Dissidents Cognitifs , dans son fauteuil roulant. Ça pouvait être n’importe qui. C’était ce qu’il y avait de plus agaçant chez ces pirates. Il entendit la sonnerie, dans l’Utah. Mange-Dieu répondait toujours au cinquième coup, au milieu.

— Oui ?

— Paradise, fit Rydell.

— Richard ?

— Nixon.

— La marchandise est en place, Richard. Un petit oops et un prout.

— Le prix est fait ?

Les feux passèrent au vert. Quelqu’un klaxonna derrière lui, irrité de la lenteur de la Montxo.

— Cinquante, fit Mange-Dieu.

Cinquante mille dollars. Rydell fronça les sourcils.

— D’accord, dit-il. Ça ira.

— Y a intérêt. On peut vous rendre la vie difficile, même au trou. Très difficile. Les critères sont encore plus bas, quand on moisit en prison.

Tu dois avoir pas mal de copains là-bas, j’imagine , se dit Rydell.

— À combien estimez-vous le temps de réponse, à partir du moment où j’appellerai ? demanda-t-il à haute voix.

Mange-Dieu éructa, longuement et délibérément.

— Rapide. Dix, quinze max. On a ménagé une fenêtre comme on avait dit. Vos petits copains vont en chier dans leur froc. Mais tâchez de ne pas vous trouver au milieu. C’est un truc comme vous n’en avez jamais vu avant. Un nouvel appareil qui vient de sortir.

— J’espère bien, dit Rydell.

Il coupa la communication.

Il donna le numéro de l’appartement de Karen au préposé du parking. Après ça n’allait plus avoir tellement d’importance. Il avait glissé la torche à l’arrière de son jean, sous la veste en toile que Pote lui avait prêtée. Elle appartenait probablement à son père. Il avait promis au gosse d’essayer de lui trouver un endroit où loger quand il viendrait à L.A., mais il espérait qu’il réfléchirait avant de faire ça. Des gamins comme ça, ils ne pouvaient pas faire dix mètres en descendant de l’autobus sans se faire repérer par un prédateur urbain aux dents longues. Un crissement de pneus, une tornade floue, et il ne resterait du pauvre Pote que quelques plumes voletantes. Mais ça ne devait pas être tous les jours marrant d’être à sa place, dans cette chambre de caravane d’un mètre sur deux, avec tous ces posters de Fallon et du Christ, à regarder en cachette la RV quand son père n’était pas là. De quoi on avait l’air si on n’essayait même pas de se sortir du trou où on était ? Il fallait au moins reconnaître ça à Sublett, malgré ses allergies et tout le reste. Il s’en était sorti.

Rydell se faisait cependant beaucoup de souci à son sujet. Ridicule de s’inquiéter pour les autres, dans la situation où il se trouvait lui-même. Mais Sublett se comportait comme s’il était déjà mort ou presque. Il faisait ce qu’on lui demandait comme si plus rien n’avait d’importance. La seule chose qui le faisait réagir un peu, c’étaient ses allergies.

Et Chevette. Elle aussi, elle lui hantait l’esprit, mais pas pour la même chose. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser à cette bande de peau blanche, dans le bas de son dos, quand elle était allongée en chien de fusil à côté de lui sur le lit. Comme il avait envie de la toucher ! Et comme ses nichons pointaient sous son tee-shirt quand elle s’asseyait le matin ! Il était également émoustillé par ces poils noirs en tire-bouchon, sous ses bras. Et, tandis qu’il s’avançait vers la cafétéria couleur brique nichée au pied de l’escalier roulant, la tête rectangulaire de la torche lance-poivre lui rentrant dans les reins, il se disait qu’il n’aurait peut-être jamais plus d’autres occasions. Il serait peut-être mort d’ici une demi-heure, ou bien en route pour la prison d’État.

Il commanda un café au lait bien serré, paya avec le peu d’argent qui lui restait, et regarda sa Timex. Trois heures moins dix. La veille, quand il avait appelé Warbaby du motel sur son numéro de portable personnel, il lui avait dit quinze heures.

C’était Mange-Dieu qui lui avait donné le numéro. Il pouvait dégoter tous les numéros qu’il voulait.

Warbaby avait paru attristé d’entendre sa voix. Comme s’il était déçu.

— Je ne m’attendais pas à ça de ta part, Rydell.

— Désolé, M. Warbaby. C’est à cause de ces putains de Russes, et de cet enfoiré de cowboy, Loveless. Ils m’ont fait perdre la boule.

— Inutile d’employer des mots obscènes. Qui t’a donné ce numéro ?

— Hernandez, au début.

Un silence.

— J’ai les lunettes, M. Warbaby.

— Où es-tu ?

Chevette, étendue sur le lit, le regardait.

— À Los Angeles. J’ai préféré m’éloigner le plus possible de ces Russes.

Un silence. Warbaby avait peut-être mis la main sur son téléphone, puis :

— Disons que je comprends ta réaction, même si je ne l’approuve pas.

— Est-ce que vous pourriez venir les chercher ici, M. Warbaby ? Et considérer, après ça, que nous sommes quittes ?

Nouvelle pause, un peu plus longue.

— Écoute, Rydell, c’est triste à dire, mais je ne voudrais pas que tu oublies à quel point ton comportement nous a déçus. Néanmoins, oui, ce que tu viens de proposer est envisageable.

— Mais juste Freddie et vous, hein ? Personne d’autre.

— Bien entendue, avait répondu Warbaby.

Rydell l’imaginait en train de jeter un coup d’œil à Freddie, qui pianotait sur un nouveau portable pour essayer de localiser l’appel. Mais tout ce qu’il pouvait découvrir, c’était un nœud cellulaire à Oakland, débouchant sur un numéro basculé.

— Soyez à L.A. demain, M. Warbaby. Je vous appellerai au même numéro, pour vous dire où me rencontrer. Quinze heures précises.

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