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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Je pense que tu as pris la bonne décision, Rydell, avait répondu Warbaby.

— Je l’espère, avait murmuré Rydell avant de raccrocher.

Il consulta sa Timex. Puis but une gorgée de café. Il était quinze heures précises. Il posa le café sur le comptoir et sortit le téléphone.

Il leur fallut vingt minutes pour arriver. Ils étaient dans deux voitures, venant de deux directions opposées. Warbaby et Freddie occupaient une Lincoln noire surmontée d’une parabole blanche. Freddie conduisait. Svobodov et Orlovsky étaient dans une berline Lada grise, une location, estima Rydell.

Il les observa tandis qu’ils se regroupaient. Puis ils entrèrent, tous les quatre ensemble, sur la placette du Blob, dépassèrent les sculptures cinétiques et se dirigèrent vers l’ascenseur le plus proche. Warbaby avait l’air plus accablé que jamais. Il s’appuyait lourdement sur sa canne et portait le même pardessus olive et le même chapeau que la dernière fois. Freddie avait une chemise imprimée avec beaucoup de rose et un portable sous le bras. Les Russes de la brigade des Homicides étaient en gris à peu près de la même teinte et de la même texture que leur Lada.

Il attendit un peu pour voir si Loveless allait arriver, puis composa le numéro dans l’Utah.

— Pour l’amour du Christ, murmura-t-il en comptant les sonneries.

— Il a quelque chose, votre café au lait ? demanda le garçon de la cafétéria, un Asiatique, en le regardant avec insistance.

— Ça va, fit Rydell tandis que Mange-Dieu décrochait.

— Oui ?

— Paradise.

— C’est Richard ?

— Nixon. Ils sont ici. Quatre. Mais il manque Loveless.

— Vos deux Russes, Warbaby et son larbin ?

— C’est ça.

— Mais pas l’autre ?

— Je ne le vois nulle part.

— Sa description fait partie du paquet, en tout cas. C’est bon, Rydell. On y va.

Rydell rempocha le téléphone, se leva et marcha à grands pas vers l’escalier roulant. Le garçon pensait probablement que le café au lait avait quelque chose.

Mange-Dieu et ses copains, si toutefois il ne s’agissait pas d’une seule et même personne, par exemple une vieille dame siphonnée de la banlieue d’Oakland nantie de deux millions de dollars d’équipement sophistiqué et d’une mentalité exécrable, avaient frappé Rydell par leur côté particulièrement puant et plein de vent. À les entendre, il n’y avait rien qu’ils ne puissent accomplir. Mais s’ils étaient si forts, pourquoi étaient-ils obligés de se cacher et de se faire du fric en marge de la loi ?

Rydell avait assisté à une ou deux conférences sur la criminalité informatique, à l’académie de police, mais ça ne lui avait pas apporté grand-chose. Les vieilles histoires de gamins surdoués s’introduisant dans les systèmes informatiques des entreprises pour les trafiquer étaient périmées. Aujourd’hui, avait dit le fédéral en visite, toute la délinquance autrefois attribuée aux “cols blancs” était en passe de devenir une criminalité informatique parce que tout se faisait, dans des bureaux, avec des ordinateurs. Mais il existait encore des délits que l’on pouvait appeler “délits informatiques” dans le vieux sens du terme, car ils émanaient de professionnels qui se donnaient encore le nom de “hackers”, de “pirates”. Le public avait toujours tendance à voir en eux des individus romantiques qui se battaient contre des géants en leur jouant des tours, comme des gamins qui déplacent les murs des chiottes au fond du jardin. De simples plaisantins. À une époque, disait le Fed, la plupart des gens ne savaient même pas qu’il y avait des chiottes dans le jardin, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans la merde jusqu’au cou. Là, la classe de Rydell avait ri, par politesse. Mais les choses avaient changé, disait le Fed. Le pirate moderne était à peu près aussi romantique qu’un tueur dans un gang de trafiquants de glace ou qu’un gorille dopé au dancer. Mais beaucoup plus difficile à capturer. Cependant, si on réussissait à en prendre un pour le cuisiner un peu, on pouvait généralement espérer mettre la main sur deux ou trois autres. L’ennui, c’était qu’ils étaient organisés, la plupart du temps, en cellules, constituant des groupes plus larges, de sorte que le maximum que l’on pouvait espérer coffrer, habituellement, c’était le contenu d’une seule cellule, puisqu’ils ne connaissaient pas les membres des autres groupes, et ne tenaient pas à les connaître.

Mange-Dieu et ses amis, quel que soit leur nombre, devaient constituer une telle cellule, une unité de base de ce qu’ils appelaient la République du Désir. Et, s’ils avaient réellement l’intention de faire ce qu’ils lui avaient promis de faire, il estimait que ce serait pour trois raisons principales. La première, c’était qu’ils détestaient l’idée de reconstruire San Francisco, parce qu’ils préféraient qu’une infrastructure soit pleine de trous. La deuxième, c’était qu’ils lui demandaient pour cela beaucoup d’argent – qu’il n’avait pas. Et la troisième, c’était qu’ils avaient trouvé un nouveau moyen d’accomplir quelque chose que personne n’avait jamais essayé avant. C’était sans doute cela qui les avait décidés, finalement, à l’aider.

S’élevant à présent sur l’escalier roulant au milieu de tous ces gens qui habitaient ou travaillaient ici, se forçant à ne pas courir, Rydell avait du mal à croire que Mange-Dieu et les autres allaient faire ce dont ils s’affirmaient capables. Et s’ils ne l’étaient pas, eh bien, il était baisé.

Non, se disait-il. Ils allaient le faire. Il fallait qu’ils le fassent. Quelque part, dans l’Utah, une parabole tournait, s’orientant vers la côte, vers le ciel de Californie. Et de cette parabole, alimentée depuis l’endroit où se trouvaient Mange-Dieu et ses amis, arrivaient des trains de signaux – des paquets, c’était comme ça que les appelait Mange-Dieu.

Quelque part, très haut au-dessus du Blob, au-dessus de tout le bassin de Los Angeles, se trouvait l’Étoile de la Mort.

Rydell fit un zigzag pour éviter un homme aux cheveux argentés, en tennis blancs, et grimpa deux à deux les marches de l’escalier roulant. Il émergea sous le téton de cuivre. Les gens entraient et sortaient de la petite galerie marchande qui se trouvait là. Un jet d’eau, au milieu, coulait sur des nappes de verre émeraude illuminé, de formes variées. Il vit les Russes, de dos, qui se dirigeaient vers les murs blancs du complexe où se trouvait l’appartement de Karen. Ni Freddie ni Warbaby n’étaient en vue.

Il consulta sa montre. 15 h 32.

— Merde, fit-il entre ses dents.

Ça n’avait pas marché. Mange-Dieu l’avait baisé. Il avait condamné à mort Chevette et Sublett, et même Karen Mendelsohn. Quant à lui, c’était la dernière fois qu’il cherchait les emmerdes, la dernière erreur monumentale qu’il commettait dans sa vie.

C’est alors que de drôles de choses sortirent d’une longue ouverture dans la paroi de verre, juste au sud de l’endroit où se trouvaient les courts de tennis. Il n’avait jamais rien vu de pareil. Il y en avait tout un groupe, dix ou douze environ, et elles étaient toutes noires. Elles n’émettaient pratiquement aucun son, et elles semblaient flotter dans les airs. Les joueurs, sur les courts, s’arrêtèrent de jouer pour les regarder.

C’étaient des hélicoptères, mais beaucoup trop petits pour contenir qui que ce soit. Plus petits que les plus légers des engins volants. En forme, plus ou moins, de parabole. Avec des tourelles à canon de l’Aérospatiale française, le genre de truc que l’on voyait dans les images de la télé sur Mexico. Il supposait qu’ils étaient sous le contrôle du DCCIU, le Dispositif de Communication et de Contrôle des Interventions d’Urgence, qui s’occupait de l’Étoile de la Mort. L’un des engins incurva sa trajectoire, passant à six ou sept mètres au-dessus de sa tête, et il put voir les tubes multiples d’une espèce de mitrailleuse ou d’un lance-roquettes.

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