William Gibson - Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé…
Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell…
Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Sublett donnait l’impression qu’il allait se mettre à chialer d’un instant à l’autre. Ses yeux aux reflets d’argent pivotèrent pour rencontrer le regard de Rydell.

— Et pour SecurIntens, j’ai réfléchi à tout ce que tu m’as raconté hier soir, Berry, poursuivit-il. Je ne vois pas comment je pourrais retourner travailler pour eux en sachant le genre de magouilles auxquelles ils se prêtent. J’avais l’impression d’aider à protéger les gens de quelques-uns des maux qui accablent ce monde, mais je sais maintenant que ça serait bosser pour des gens qui n’ont aucune moralité.

Rydell fit un pas pour regarder de plus près les mouchoirs à prière. Il se demandait lequel était censé écarter le sida.

— Non, dit-il au bout d’un moment. Reprends ton job. Le côté protection des citoyens est réel. Il faut bien que tu gagnes ta vie, Sublett.

— Et toi ?

— Moi, quoi ?

— Ils finiront par te retrouver, Berry, et par te tuer. Avec la fille.

— Toi aussi, probablement, Sublett, s’ils savaient que je t’ai tout raconté. Je n’aurais peut-être pas dû faire ça. C’est l’une des raisons pour lesquelles Chevette et moi on doit partir. Pour vous éviter des ennuis, à ta mère et à toi.

— Je ne travaille plus pour eux, Berry, mais je vais foutre le camp d’ici, moi aussi. Je suis obligé.

Rydell regarda Sublett en l’imaginant dans son uniforme de SecurIntens, avec le Glock et tout le reste. Soudain son idée géante, complètement dingue, prit vie et se retourna, laissant entrevoir de nouveaux angles.

Mais tu ne peux pas l’impliquer comme ça , se dit-il. Ce ne serait pas juste .

— Sublett, s’entendit-il murmurer quelques instants plus tard, je crois que j’ai pour toi une idée de carrière à laquelle tu n’as pas encore pensé.

— Et de quoi s’agit-il ? demanda Sublett.

— De t’attirer des ennuis.

33

Carnet de notes

riz

tampons à récurer

balai

détergent liquide

sac de couchage

fuel pour le poêle

huile pour joint

Il s’est enfin endormi. Rapporté du riz au curry acheté à la charrette de Thaï Johnny. Il veut savoir ce qu’est devenue la fille. Lui ai dit que Fontaine avait eu de ses nouvelles, mais ne savait pas où elle est ni pourquoi. Pistolet sur l’étagère. Pas trop envie de le toucher. (Froid, lourd, odeur d’huile. L’acier bleuté est devenu argenté par l’usage à l’extrémité du canon et autour des segments cannelés du barillet. SMITH & WESSON. Encore un Thomasson.) Ce soir, il m’a encore parlé de Shapely .

Comment ils ont pu lui faire ça, Scooter ? C’est lamentable, comme ils l’ont traité. La même merde que d’habitude. Il y en a, ils vous font vous demander comment ces foutues religions ont pu durer si longtemps, et comment elles ont pu commencer un jour. C’est ce qui va se passer pour lui, peut-être. Ces salauds d’enfoirés vont se mettre à massacrer des gens en son nom, ou ils diront que c’est pour lui. Comme ces Adorateurs de Jésus sur la Croix, qui n’avaient pas le droit de parler excepté le lundi, qui était le jour où ils allaient creuser leur tombe, une pelletée à la fois. De temps en temps, ça prenait l’un d’entre eux, qui se croyait investi de l’esprit, et il lui faisait ça, Scooter, avec des clous spéciaux chromés, qu’ils portaient autour du cou dans de petites bourses en cuir, mais pas n’importe quel cuir, il fallait que ce soit de l’agneau tué avant la naissance. On peut dire qu’ils étaient encore plus cinglés que ceux qui ont fait ça à l’autre, Scooter. Ils ont disparu, finalement. Il n’en restait plus un seul vers 1998.

34

Adieu au paradis

La chambre à air , ma belle, fit Mme Sublett. Talitha Morrow, Todd Probert et Gary Underwood, 1996.

Elle était renversée en arrière dans le fauteuil relax, un linge mouillé sur le front de la même couleur que ses chaussons, en tissu éponge.

— Jamais vu, lui dit Chevette.

Elle feuilletait les pages d’un magazine où l’on parlait partout du révérend Fallon. Il y était question d’une actrice autrefois célèbre, nommée Gudrun Weaver, qui posait avec lui sur une scène, dans une quelconque petite ville. S’il avait tourné un tout petit peu la tête se disait Chevette, son nez serait à peine arrivé à la hauteur du sternum de la bonne femme. On aurait dit qu’on lui avait injecté de la cire rose partout sous la peau. Et il avait la coiffure la plus démente qu’elle eût jamais vue. Ça ressemblait à une perruque très courte, mais montée sur pattes et prête à cavaler toute seule.

— C’est sur la télé, fit Mme Sublett. C’est pourquoi notre Église lui accorde tellement d’importance.

— De quoi ça parle ?

— Talitha Morrow joue le rôle d’une journaliste, et Todd Robert celui d’un casseur de banques, mais c’est un gentil, parce qu’il veut utiliser l’argent uniquement pour payer une transplantation cardiaque à sa femme, Carrie Lee. Vous voyez qui je veux dire ? Elle a un rôle adulte, vous comprenez. Mais on ne la voit pas tellement. Donc, Gary Underwood est l’ex-mari de Talitha, mais il en pince toujours pour elle, sérieusement. En fait, il souffre de… comment ça s’appelle ? Érotomanie. Il ne pense qu’à ça, en somme, et c’est devenu chez lui quelque chose de démoniaque. Il commence par lui envoyer des poupées Barbie coupées en morceaux, puis un lapin blanc mort et ensuite de la lingerie féminine tachée de sang ?

Chevette la laissait parler. Elle fermait simplement les écoutilles, comme elle faisait avec sa mère, quelquefois dans le temps. Elle se demandait de quoi Rydell et Sublett pouvaient discuter avec tant d’intérêt. Ils préparaient quelque chose. Ils chuchotaient depuis pas mal de temps dans la cuisine.

Elle suivit des yeux une mouche qui tournait autour des provisions de Mme Sublett sur l’étagère. Son vol était lourd. Peut-être à cause de la climatisation. Elle se demandait si elle ne commençait pas à éprouver quelques sentiments pour Rydell. Peut-être parce qu’il s’était douché et rasé, et qu’il avait mis des vêtements propres issus de sa ridicule valise. C’étaient exactement les mêmes que ceux qu’il portait avant. Il ne mettait peut-être jamais rien d’autre. Mais elle devait avouer que ce jean lui moulait admirablement les fesses. La mère de Sublett disait qu’il ressemblait à Tommy Lee Jones en jeune. Qui était ce Tommy Lee Jones ? C’était peut-être aussi parce qu’elle avait l’impression qu’il allait faire un mauvais coup à Lowell. Elle avait cru, à un moment, qu’elle était encore amoureuse de lui, d’une manière ou d’une autre, mais maintenant ça lui avait passé complètement. Si Lowell ne s’était pas mis au dancer, encore. Elle songea aux effets que le Coca drogué avait eus sur Loveless. Elle avait demandé à Rydell si c’était assez fort pour le tuer, et il avait répondu que non, c’était assez pour lui bousiller la tête pendant un petit moment, mais quand il retrouverait ses esprits il allait devenir méchant. Elle avait demandé alors pourquoi il s’était donné des coups de crosse entre les jambes. Rydell s’était gratté la tête, en disant qu’il n’était pas sûr de connaître la réponse mais qu’il pensait que c’était en rapport avec les effets de la substance sur le système nerveux. On disait que cela se traduisait par des accès de priapisme, en particulier. Elle lui avait demandé ce que cela voulait dire. C’est quand un homme est, pour ainsi dire, perpétuellement surexcité, avait expliqué Rydell. Tout ce qu’elle savait, elle, c’était que lorsque Lowell avait commencé à prendre de ce truc, ça lui donnait des triques pas possibles, qui ne voulaient plus repartir. Ça n’aurait pas eu tellement d’importance si ça ne l’avait pas rendu si mauvais et agressif envers elle. Il la traitait comme une moins que rien devant les copains avec qui il traînait toute la journée, comme Codes. N’importe comment, elle n’avait pas l’intention de perdre son temps à se demander ce que Rydell préparait à Lowell. La seule chose qui la préoccupait vraiment, c’était Skinner, si tout allait bien pour lui et si quelqu’un s’en occupait. Elle avait peur, maintenant, de tenter de contacter Fontaine par téléphone. Chaque fois que Rydell appelait quelqu’un, elle se demandait si on n’était pas en train de chercher à les localiser. Et elle pensait aussi, avec tristesse à son vélo. Elle était sûre que quelqu’un le lui avait piqué. Elle avait honte de se l’avouer, mais cette idée la rendait presque aussi triste que la mort de Sammy Sal. Et Rydell disait maintenant que Nigel s’était peut-être fait tuer, a son avis, lui aussi.

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