William Gibson - Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé…
Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell…
Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Tu sais que je n’ai pas le droit de sortir de cette caravane, en principe, Berry ?

— Et pourquoi ça ?

— C’est lié à mon apostasie. Ils disent que je pourrais corrompre la congrégation par mon contact.

Il s’assit au bord du fauteuil inclinable, de peur de le faire basculer en arrière.

— Je croyais que tu avais laissé tomber Fallon en venant à L.A.

Sublett prit un air embarrassé.

— Elle était très malade, Berry. En arrivant ici, je leur dis que j’avais réfléchi. Que je voulais méditer en regardant la boîte, et tout ça. (Il tordit l’une dans l’autre ses longues mains pâles.) Mais ils m’ont surpris en train de regarder Vidéodrome . Tu as déjà vu… euh… Deborah Harry ?

Sublett soupira, agité d’une espèce de tremblement.

— Ils t’ont surpris comment ?

— L’installation est faite de manière qu’ils puissent surveiller tout ce qu’on regarde à la télé.

— Comment se fait-il qu’ils aient choisi cet endroit ?

Sublett passa les doigts en arrière dans sa chevelure filasse.

— Difficile à dire, mais j’ai comme l’impression que c’est en rapport avec les problèmes fiscaux du révérend Fallon. Tout ce qu’il fait depuis quelque temps, c’est en fonction de ça. Et toi, ça a marché, ce nouveau boulot à San Francisco, Berry ?

— Non. Ça n’a pas marché.

— Tu as envie de m’en parler ?

Rydell lui répondit oui.

— Ce putain de chauffage a dû en prendre un coup aussi, fit Rydell.

Il était avec Chevette à l’arrière du camion, à l’extérieur du périmètre.

— J’aime bien votre ami, finalement, dit-elle.

— Moi aussi.

— Ce que je veux dire, c’est qu’il s’intéresse vraiment à vous, à ce qui risque de vous arriver.

— Prenez le lit. Je dormirai à l’avant.

— Sans pare-brise, vous allez geler.

— N’ayez pas peur.

— Venez à l’arrière avec moi. On l’a déjà fait. Pas de problème.

Il se réveilla dans le noir, écoutant le bruit de sa respiration et les craquements du cuir du vieux blouson étalé sur ses épaules.

Sublett avait écouté son histoire en hochant la tête de temps à autre et en l’interrompant parfois pour poser une question. Ses verres de contact-miroirs leur renvoyaient leur propre image convexe, assis sur la causeuse. À la fin, il avait laissé entendre un sifflement, et il avait déclaré :

— J’ai l’impression que tu es dans la merde, Berry. Rien qu’un peu.

Réellement dans la merde.

Rydell baissa la main, effleurant celle de Chevette par accident, et toucha la bosse que faisait son portefeuille dans sa poche arrière. Tout l’argent qu’il possédait se trouvait là, mais il y avait aussi la carte de visite de Wellington Ma, ou du moins ce qu’il en restait. La dernière fois qu’il avait regardé, elle était en trois morceaux.

— Jusqu’au cou, murmura-t-il dans le noir.

Chevette remonta le blouson sur elle et se blottit plus ou moins contre lui. Le rythme de sa respiration n’avait pas changé. Il savait qu’elle était toujours endormie.

Il resta immobile, à méditer. Au bout d’un moment, une idée germa en lui. La plus folle qu’il ait jamais eue.

— Votre copain, lui dit-il dans la cuisine exiguë de la caravane. Ce Lowell.

— Et alors ?

— Vous avez un numéro où le joindre ?

Elle versa du lait sur ses cornflakes. C’était du lait en poudre, à la couleur crayeuse. Le seul que la mère de Sublett achetait, à cause de ses allergies.

— Pourquoi ?

— J’aimerais lui parler d’un truc.

— Et c’est quoi ?

— Un truc qu’il pourrait faire pour m’aider.

— Lowell ? Pourquoi il vous aiderait ? Il se fout pas mal de vous ou de n’importe qui d’autre.

— Donnez-moi son numéro, je veux juste lui parler.

— Si vous lui dites où on est, ou s’il nous retrouve sur le réseau, il est capable de nous donner. S’il sait qu’on nous recherche.

— Pourquoi ferait-il ça ?

— C’est dans sa nature, c’est tout.

Mais elle lui donna quand même son téléphone et le numéro.

— Salut, Lowell.

— Qui c’est qui cause ?

— Ça va ?

— Qui vous a…

— Ne raccrochez pas.

— Écoutez-moi, espèce d’enc…

— Police de San Francisco, brigade des Homicides.

Il entendit Lowell tirer une bouffée de sa cigarette.

— Qu’est-ce que vous avez dit ?

— Orlovsky. Police de San Francisco, Homicides. Le grand type avec le gros flingue. Il est entré dans le bar juste avant que les lumières s’éteignent. Vous vous rappelez ? J’étais au comptoir, en train de parler avec Eddie la Crotte.

Lowell tira une autre bouffée, moins forte, d’après le bruit.

— Écoutez, je ne sais pas ce que vous…

— Ça ne fait rien. Vous pouvez raccrocher maintenant, Lowell, mais si vous faites ça vous êtes foutu comme l’as de pique. Parce que vous avez vu Orlovsky entrer pour prendre la fille, Lowell. Vous l’avez vu, et ça ne lui plaît pas beaucoup. Il n’était pas en mission officielle de la police. Il était là pour son propre compte. Et c’est un vrai ripou, Lowell. Aussi vrai que le cancer.

Un silence. Puis :

— J’ignore de quoi vous parlez.

— Contentez-vous d’écouter, alors, Lowell. Ouvrez bien vos oreilles. Parce que si vous ne m’écoutez pas, je dirai à Orlovsky que vous l’avez vu, et je lui donnerai ce numéro, avec votre description et celle du Skinhead. Je lui dirai que vous avez bavardé sur lui. Et vous savez ce qu’il fera ? Il viendra vous truffer le cul avec du plomb, et personne ne pourra l’en empêcher. Homicides, Lowell. Il se chargera lui-même de tout. Et il a le bras long, Lowell, j’aime autant vous le dire.

Lowell toussa deux ou trois fois, puis se racla la gorge.

— C’est une blague, hein ?

— Je ne vous entends pas rire.

— D’accord. Mettons que ce ne soit pas une blague. Qu’est-ce que vous voulez au juste ?

— On dit que vous connaissez des tas de gens doués, dans les ordinateurs et tout ça.

Il entendit Lowell allumer une nouvelle cigarette.

— Si l’on veut, admit-il.

— La République du Désir, fit Rydell. Je veux que vous leur demandiez de me rendre un service.

— Pas de noms ! s’exclama vivement Lowell. Il y a des détecteurs automatiques sur les réseaux programmés pour…

— D’accord, d’accord. Je veux que vous leur demandiez de me rendre un service.

— Ce sera payant. Et ça va vous coûter un paquet.

— Non. C’est à vous que ça va coûter.

Il appuya sur le bouton pour mettre fin à la communication. Il voulait laisser à Lowell le temps de réfléchir. Peut-être de chercher le nom d’Orlovsky dans la liste des fonctionnaires de la police, et de vérifier qu’il était bien à la brigade. Il referma le petit téléphone et retourna dans la caravane. La mère de Sublett réglait la climatisation plus haut qu’il ne l’aurait fallu.

Sublett était assis sur la causeuse. Ses vêtements blancs le faisaient ressembler à un peintre ou à un plâtrier, à cette exception près qu’ils étaient immaculés.

— Tu sais, Berry, je crois que je ferais mieux de retourner à Los Angeles.

— Et ta mère ?

— Mme Baker est revenue de Galveston. Elles sont voisines depuis des années. Elle peut s’en occuper.

— C’est cette connerie d’apostasie qui te prend la tête ?

— Un peu ! fit Sublett en se tournant pour regarder l’hologramme de Fallon. Je crois toujours en Dieu, Berry, et je sais que j’ai vu son visage dans les médias, comme l’enseigne le révérend Fallon, mais pour le reste, je t’assure, c’est comme si c’était du pipi de chat.

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