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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Et ça ? demanda-t-il en désignant les rangées de tables libres.

— Réservées, leur dit l’homme.

Sublett déclara que, de toute manière, la nourriture épicée ne lui convenait pas trop bien.

Ce qu’il préférait, quand il roulait au volant de Gunhead, c’était aller dans les collines et les canyons, surtout les nuits de clair de lune.

Quelquefois, on voyait des choses, là-haut, dont on n’était pas tout à fait sûr, après coup, de les avoir bien vues. Un soir de pleine lune, Rydell, au détour d’un virage, avait figé une femme nue dans le faisceau des phares, paralysée comme une biche tremblante sur une route de campagne. Elle ne fut là qu’une seconde, juste le temps pour lui de se demander s’il avait vu sur sa tête des cornes d’argent ou bien si c’était une sorte de chapeau en forme de croissant comme en portent les Japonaises. C’était la chose qui le frappait le plus dans tout ça, qu’elle eût pu être Japonaise. Puis elle croisa son regard – il la vit qui le regardait –, sourit, et disparut.

Sublett l’avait vue aussi, mais cela n’avait fait que le plonger dans une sorte d’extase mécanique de terreur religieuse, tous les films d’épouvante qu’il avait vus se télescopant avec les sermons du révérend Fallon sur les sorcières, les cultes du diable et le pouvoir vivant de Satan. Il avait épuisé d’un coup sa provision de gomme à mâcher de la semaine, et n’avait pas arrêté de parler jusqu’à ce que Rydell lui dise de fermer sa gueule.

Maintenant qu’elle était partie, il voulait penser tranquillement à elle, la revoir comme elle lui était apparue, imaginer ce qu’elle pouvait bien faire là et les raisons pour lesquelles elle avait disparu comme ça. Avec Sublett en train de faire la gueule à la place du mort, il essayait de comprendre comment elle avait fait pour ne plus être là d’une manière si nette et si parfaite. Le plus drôle, c’était que le souvenir qu’il avait d’elle était double, vraiment rien à voir avec la manière dont il ne se rappelait pas avoir tué Kenneth Turvey, même après avoir entendu les assistants à la production et les avocats du réseau revenir sur chaque détail un si grand nombre de fois qu’il avait l’impression d’avoir tout vu ou au moins d’avoir vu la version de Flics en peine (qui n’avait jamais été diffusée). Dans son premier souvenir, elle descendait simplement le talus au bord de la route, mais il n’aurait su dire si elle courait ou si elle flottait dans les airs. Dans le second, elle bondissait (mais le mot n’était pas assez fort pour décrire la chose) sur le talus, de l’autre côté de la route, en laissant voir, d’un coup, la végétation argentée par la lune à l’endroit où elle s’était trouvée, et la distance n’y changeait rien.

Est-ce que les Japonaises pouvaient avoir de longs cheveux bouclés comme ça ? Et est-ce que la toison noire de son pubis n’était pas rasée en forme de point d’exclamation ?

Il avait fini par s’arrêter pour acheter à Sublett quatre boîtes de chewing-gum spécial dans une pharmacie ouverte toute la nuit sur Wilshire. Incroyable, ce que ça lui avait coûté, ce truc-là.

Il avait vu bien d’autres choses, dans les canyons, particulièrement quand sa tournée le conduisait jusqu’aux petites heures du matin. Surtout des feux, tout petits, à des endroits où ils n’auraient pas dû se trouver. Et des lumières dans le ciel, quelquefois. Mais Sublett était tellement saturé de ces histoires de merde de son camp de caravanes sur les gens qui avaient été choisis par des émissaires venus du ciel que, même s’il avait vu une lumière en ce moment même, il aurait sans doute fait semblant de ne s’apercevoir de rien.

Quelquefois, dans les collines, il pensait à elle. Il ignorait ce qu’elle était, il se fichait, curieusement, de savoir si elle était humaine ou non, mais il n’avait jamais pensé qu’elle pût représenter quelque chose de mal. Simplement de différent.

Pour le moment, au volant du Hussar, il se contentait donc de tailler une bavette avec Sublett, la nuit qui devait être sa dernière nuit de patrouille pour SecurIntens. Il n’y avait pas de clair de lune, mais quelques étoiles brillaient dans le ciel. Leur première maison à surveiller était à cinq minutes de là, puis ils reprendraient le chemin de Beverly Hills.

Il parlait de cette chaîne de gym japonaise qui se donnait le nom de Body Hammer. Elle n’offrait rien de très spécial en fait de culture physique traditionnelle. Elle allait plutôt dans la direction carrément opposée, avec pour clientèle surtout des jeunes à qui l’idée plaisait de recevoir des injections de tissus embryonnaires brésiliens et de renforcer leur squelette avec ce que la publicité dénommait des “matériaux énergisants”.

Sublett disait que c’était l’œuvre du diable.

Rydell était plutôt d’avis qu’il s’agissait d’une opération de franchisage de la part des Japonais.

Gunhead annonça alors :

— Homicides en série. Prise d’otages en cours, impliquant éventuellement les enfants mineurs de l’abonné. Benedict Canyon. SecurIntens vous autorise à employer la force, je répète, la force, y compris pour tuer.

Et le tableau de bord s’illumina comme un bon vieux jeu vidéo d’arcade.

À la façon dont les choses avaient tourné, Rydell n’avait pas eu tellement le temps, finalement de s’habituer à Karen Mendelsohn, aux fauteuils de la classe affaires ni à aucun de ces trucs-là.

Karen vivait au vingtième étage de Century City 2, également connue sous le nom de Blob, qui ressemblait à une espèce de nibard vert semi-transparent et aérodynamique. C’était la troisième plus haute structure de tout le bassin de L.A. Quand la lumière s’y prêtait, on voyait presque entièrement à travers, et l’on distinguait les trois jambes géantes qui la soutenaient, si épaisses qu’on pouvait loger dedans, avec de la place à revendre, un gratte-ciel entier. Il y avait dans chacune de ces jambes des ascenseurs qui grimpaient et descendaient en oblique, et Rydell n’avait pas eu le temps de s’y faire non plus.

Le nibard était coiffé d’une fraise en laiton soigneusement corrodé, comme ces chapeaux chinois, qui aurait pu couvrir un ou deux terrains de football. C’était là que se trouvait l’appartement de Karen, parmi cent autres du même prix, un club de tennis, des bars, des restaurants et une galerie marchande dont il fallait acheter la carte rien que pour avoir le droit d’y faire des achats. Et Karen était juste en façade, avec de grandes baies vitrées incurvées percées dans la paroi verte.

Tout à l’intérieur, était blanc, avec des nuances différentes, à l’exception de ses vêtements, qui étaient toujours noirs, de ses valises, également noires, et des longues robes de chambre en tissu éponge qu’elle affectionnait particulièrement et qui étaient couleur bouillie d’avoine sèche.

Karen disait que c’était le style rétro-agressif des années 70, et qu’elle commençait à s’en fatiguer un peu. Rydell comprenait son point de vue, mais il jugeait diplomatique de ne pas prendre parti à haute voix.

Le réseau lui avait trouvé une chambre dans un hôtel d’Hollywood-Ouest qui ressemblait plutôt à un immeuble de copropriétés à bon marché. Mais il n’y passait pas beaucoup de temps. Jusqu’à ce que l’affaire Pooky l’Ours éclate dans l’Ohio, il était presque toujours chez Karen.

La découverte des trente-cinq premières victimes de Pooky l’Ours mit pratiquement un terme à la carrière de Rydell en tant que “Flic en peine”. Ce qui n’arrangeait rien, c’était que les officiers de police arrivés les premiers sur les lieux, le sergent China Valdez et le caporal Norma Pierce, étaient de loin les plus belles nanas de toute la force de police de Cincinnati (« foutrement télégéniques », avait commenté l’un des assistants à la production, dont la remarque avait paru à Rydell plutôt déplacée dans ces circonstances.) Puis le nombre avait commencé à grimper, dépassant tous les records connus ou établis de massacre en série. On révéla ensuite que toutes les victimes étaient des enfants. C’est alors que le sergent Valdez péta les plombs de manière aussi grandiose que post-traumatique. Dans une taverne du centre-ville, elle brisa les deux rotules d’un pédophile notoire, un personnage incroyablement dégoûtant, surnommé Jellybeans, qui n’avait absolument rien à voir avec l’affaire de Pooky l’Ours.

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