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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Aaron Pursley rentrait déjà à Cincinnati dans un avion qui n’avait pas un seul gramme de métal dans toute sa structure. Karen avait vissé des lunettes sur son nez et parlait en même temps à six personnes au moins. Assis au bord de son grand lit blanc, Rydell commençait à se faire à l’idée que quelque chose avait changé.

Quand elle retira finalement ses lunettes, elle resta sans bouger, à contempler un tableau blanc sur le mur blanc.

— Ils ont des suspects ? demanda Rydell.

Elle se tourna vers lui comme si elle le voyait pour la première fois de sa vie.

— Des suspects ? Ils ont déjà des aveux.

Il fut frappé de voir à quel point elle paraissait vieille en cet instant, et il se demanda quel âge elle pouvait avoir en réalité.

Elle se leva et sortit de la chambre. Quand elle revint, cinq minutes plus tard, elle portait un ensemble noir à nouveau.

— Fais ta valise, dit-elle. Je ne peux pas te garder ici.

Puis elle sortit. Pas le moindre baiser, pas d’au revoir. C’était fini.

Il se leva, alluma une télé et vit, pour la première fois, les tueurs de Pooky l’Ours. Tous les trois ensemble. Ils avaient la gueule d’à peu près tout le monde, et c’est bien ce à quoi ressemblent généralement, à la télé, les gens qui font ce genre d’abomination.

Il était assis là avec sur le dos l’une des robes de chambre avoine lorsque deux vigiles de l’immeuble entrèrent sans frapper. Ils portaient un uniforme noir et le même genre de baskets noires à talon renforcé que Rydell avait en patrouille à Knoxville, celles avec la semelle intérieure en Kevlar, pour le cas où quelqu’un vous prendrait par surprise et essaierait de vous trouer la plante des pieds.

L’un d’eux était en train de croquer une pomme. L’autre avait un bâton étourdisseur à la main.

— Hé, mec, fit le premier entre deux bouchées, on a ordre de vous raccompagner.

— J’avais des pompes comme ça, fit Rydell. Fabriquées à Portland, Oregon. Deux cent quatre-vingt-dix-neuf dollars chez CostCo.

Celui qui tenait la matraque lui fit un grand sourire.

— Votre valise est prête ?

Rydell prit sa Samsonite bleue et y fourra tout ce qui n’était ni noir, ni blanc, ni avoine. Le vigile armé de la matraque le regarda faire pendant que l’autre explorait l’appartement en finissant sa pomme.

— Chez qui vous êtes ? demanda Rydell.

— SecurIntens, répondit celui à la matraque.

— Et ils sont corrects ? demanda Rydell en bouclant la fermeture Éclair de son sac.

L’autre haussa les épaules.

— Une boîte à Singapour, fit le vigile à la pomme en sortant un Kleenex froissé de sa poche pour y envelopper le trognon. On a tous les immeubles huppés et les quartiers branchés comme celui-là.

Il glissa soigneusement le Kleenex dans la poche de poitrine de son uniforme noir, immaculé, sous le badge en bronze.

— Vous avez de l’argent pour le métro ? demanda celui à la matraque.

— Bien sûr, fit Rydell en songeant à sa carte de débit.

— Alors, vous vous en sortez mieux que la plupart des couillons que nous reconduisons.

Le lendemain, le réseau annula sa carte de la MexAmeriBank.

Hernandez avait pu se tromper, après tout, sur le matériel anglais, se dit Rydell en enclenchant la surmultipliée sur les six roues du Hussar Hotspur. Il sentit Gunhead coller à la route comme une sangsue de trois tonnes à moteurs jumelés. Il n’avait encore jamais vraiment poussé ce truc-là. Sublett étouffa un cri tandis que le harnais de sécurité se resserrait automatiquement autour de sa taille, le forçant à adopter une position moins avachie.

Rydell fit mordre à Gunhead un accotement couvert de cristallines poussiéreuses, doublant à plus de cent dix une Bentley digne d’un musée, et du mauvais côté, en plus. Regard ébahi de la passagère. Puis Sublett dut réussir à presser le rectangle rouge qui activait le gyrophare et la sirène.

La route était toute droite à présent. Plus la moindre voiture. Rydell se mit à cheval sur la ligne blanche et enfonça le pied au plancher. Sublett émettait un curieux gémissement synchronisé avec la plainte de plus en plus aiguë des deux Kyocera en céramique, et l’idée effleura subitement Rydell que le Texan avait complètement craqué sous la pression et chantait dans une quelconque langue du camp de caravanes, connue des seules ouailles bénies par le révérend Fallon.

Mais ce n’était pas du tout cela. Quand il jeta un coup d’œil de son côté, il vit que les lèvres de Sublett remuaient frénétiquement tandis qu’il balayait du regard le fichier clientèle qui défilait à toute vitesse sur les écrans de la planche de bord. Ses yeux ressortaient comme si ses contacts en argent allaient s’éjecter d’un instant à l’autre. Et tandis qu’il lisait, ses mains étaient occupées à charger le vieux Glock d’occase, ses longs doigts blancs s’activant de la manière la plus terre à terre qu’on pût imaginer, exactement comme s’il confectionnait un sandwich ou dépliait un journal.

C’était ça le plus effrayant.

— L’Étoile de la Mort ! hurla tout à coup Rydell. Le boulot de Sublett consistait entre autres, à garder continuellement l’écouteur-perle à l’oreille, pour capter la “Parole sacrée” des flics, les “Vrais de vrais”, relayée par le satellite.

Sublett se tourna tout en finissant de mettre en place le chargeur de son Glock. Son visage était si pâle qu’il semblait refléter les couleurs du tableau de bord aussi fidèlement que les cercles d’acier de ses yeux.

— Le personnel a été massacré, dit-il, et ils détiennent trois gamins dans la nursery.

On aurait dit qu’il décrivait quelque chose de légèrement perturbant qu’il voyait à la télé, par exemple une version méchamment refondue de l’un de ses vieux films favoris, avec une distribution visant une obscure partie ethnique du marché.

— Ils disent qu’ils vont les flinguer, Berry.

— Que disent ces putains de flics ? hurla Rydell en donnant un grand coup de volant rembourré en forme de 8, en proie à une rage et à une frustration rarement éprouvée.

Sublett porta l’index à son oreille droite. On aurait dit qu’il allait se mettre à hurler.

— En panne, fit-il.

Le pare-chocs avant droit de Gunhead arracha un morceau d’une boîte aux lettres style Sears rural 1943 entièrement en galva, sans doute payée une fortune, dans Melrose Avenue.

— Impossible qu’ils soient en panne ! fulmina Rydell. Pas la police !

Sublett ôta la perle de son oreille et la lui tendit.

— Rien que des parasites…

Rydell baissa les yeux vers le tableau de bord. Le curseur de Gunhead était la lance du destin qui remontait un canyon d’un vert plus pâle en direction d’un chaste cercle blanc de la taille d’un anneau nuptial. Dans la fenêtre immédiatement à droite s’affichaient les données vitales concernant les trois enfants de l’abonné. Leur pouls était élevé. Dans la fenêtre en-dessous, on voyait l’image infrarouge, ridiculement paisible, du portail principal de l’abonné. Il avait l’air solide. La légende disait qu’il était verrouillé et que l’alarme était branchée.

C’est à ce moment-là, probablement, qu’il prit la décision de foncer dedans.

Une semaine plus tard environ, quand tout fut décanté, Hernandez se montra plutôt sympathique avec lui. Il ne sautait pas de joie, attention, parce que l’affaire s’était présentée pendant son service, mais il reconnaissait qu’il ne pouvait rien reprocher de grave à Rydell dans ces circonstances.

SecurIntens avait fait venir un avion entier de grosses têtes de la maison mère à Singapour. Rydell avait entendu dire que c’était pour écarter les médias et trouver un arrangement avec les abonnés, les Shonbrunn. Il n’avait aucune idée de la teneur finale de l’arrangement, mais il ne tenait pas tellement à le savoir. Il n’y avait pas d’émission à la télé nommée Vigiles en peine et le portail des Shonbrunn, à lui seul, devait coûter deux douzaines de ses feuilles de paie.

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