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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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SecurIntens pouvait le remplacer sans problème, c’étaient eux qui l’avaient installé, de toute manière. Et c’était quelque chose. Fabrication japonaise en matériau feuilleté fibroarmé, thermodurci comme du béton. Il avait d’ailleurs réussi à enlever presque toute la peinture miel du pare-chocs avant de Gunhead.

Il y avait aussi les dommages causés à la maison proprement dite. Surtout aux fenêtres du séjour (à travers lesquelles il était passé) et au mobilier (sur lequel il avait roulé).

Il fallait quand même qu’il y ait autre chose, avec les Shonbrunn, avait expliqué Hernandez. Quelque chose comme un traumatisme sentimental. Il versa à Rydell une tasse de vieux café à l’odeur dégueulasse qu’il préleva dans la grosse Thermos en inox posée derrière son bureau. Il y avait dessus un aimant sur lequel était écrit : MOI ÇA NE VA PAS, VOUS ÇA NE VA PAS, MAIS À PART ÇA TOUT VA BIEN.

Deux semaines s’étaient écoulées, depuis la nuit en question. Il était dix heures du matin, et Rydell avait une barbe de cinq jours, un panama stetson en fibre fine, un short orange délavé un peu trop flasque, un tee-shirt du département de la police de Knoxville qui commençait à se désintégrer aux coutures des épaules, les baskets noires de son uniforme de SecurIntens, et un plâtre gonflable transparent au bras gauche.

— Un traumatisme sentimental, avait répété Rydell.

Hernandez, dont le gabarit était à peu près identique à celui de son bureau, passa le café à Rydell en disant :

— Tu as eu une sacrée veine, c’est tout ce que je peux te dire.

— Sans boulot, un bras dans le plâtre, et j’ai de la veine ?

— Sérieusement. Tu aurais pu te tuer. Les flics auraient pu te trouer le cul comme une passoire. M. et Mme Shonbrunn ont été très gentils avec toi, si tu considères l’état dans lequel se trouvait Mme Shonbrunn, et tout le reste. Tu t’es fait choper le bras ? D’accord. C’est regrettable… (Hernandez eut un haussement d’épaules qui secoua toute sa carcasse massive.) Mais ne dis pas que tu es sans boulot, mon vieux. Personne ne t’a viré. On ne peut plus te laisser conduire pour le moment, c’est tout. Mais si tu veux qu’on te mette sur les résidences câblées, pas de problème.

— Non, merci.

— Les commerçants ? Tu veux travailler la nuit ? La galerie marchande sur Encino ?

— Non.

Hernandez plissa les yeux.

— Tu as vu les nanas qu’il y a là-bas ?

— J’ai dit non.

Hernandez soupira.

— Qu’est-ce qui va se passer, avec tous tes emmerdements à Nashville ?

— Knoxville. Le département de police demande ma suspension définitive. Irruption dans un lieu privé sans autorisation ni présomptions suffisantes.

— Et cette traînée qui t’a foutu un procès aux fesses ?

— Elle s’est fait prendre avec son fils en train de braquer une boutique de fringues à Johnson City, aux dernières nouvelles.

C’était au tour de Rydell de hausser les épaules, maintenant, sauf que ça lui faisait mal à l’épaule.

— Tu vois bien, lui dit Hernandez, que tu es verni.

Au moment de lancer Gunhead à travers le portail verrouillé des Shonbrunn à Benedict Canyon, Rydell avait eu fugitivement l’impression de connaître quelque chose de très élevé, de très pur et de cliniquement très vide : l’ accomplissement même de la chose, accompagné d’une absence de pensée totale, d’une exultation de pure adrénaline et de la perte de tous les aspects de soi les plus encombrants.

Et ils ressemblaient beaucoup comme il devait s’en souvenir plus tard, ces moments où il s’était agrippé à son volant pour tracer la route à travers un jardin japonais, un patio et une membrane de verre armé qui avait cédé comme dans un rêve, à ce qu’il avait ressenti quand il avait sorti son pistolet pour en vider le chargeur sur la figure de Kenneth Turvey et, copieusement sur un pan de mur infini revêtu d’un apprêt blanc sur lequel personne n’avait jamais songé à mettre de la peinture.

Rydell alla voir Sublett aux Cèdres.

SecurIntens avait casqué pour une chambre particulière. C’était le meilleur moyen d’éloigner de Sublett les reporters en chasse. Le Texan était assis dans son lit, un chewing-gum dans la bouche, et regardait un petit lecteur de disques à cristaux liquides calé contre sa poitrine.

Le camion de la mort , dit-il lorsque Rydell s’approcha de lui. James Wainwright, Annie McEnroe, Michael Beck.

Rydell lui sourit.

— Quelle année ?

— 1982. Mais je l’ai déjà vu deux fois, fit Sublett en coupant le son.

— Je suis allé trouver Hernandez. Il dit que tu n’as pas de souci à te faire pour ton boulot.

Sublett tourna vers Rydell ses yeux argentés sans expression.

— Et toi, Berry ?

Le bras de Rydell commença à le démanger à l’intérieur du plâtre pneumatique. Il se pencha pour prendre une paille en plastique dans la petite corbeille à papier blanche au pied du lit. Introduisant la paille sous le plâtre, il la fit tourner dans un sens puis dans l’autre. Cela le soulagea un peu.

— Pour moi, c’est fini avec eux. Ils ne veulent plus me laisser conduire.

Sublett regarda la paille.

— Tu ne devrais pas te servir d’un truc sale, surtout dans un hôpital.

— Tu n’as rien de contagieux, Sublett. Tu es le plus aseptisé de tous les enculés que j’aie jamais connus dans ma putain de vie.

— Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant, Berry ? Il faut que tu trouves un truc pour gagner ta vie.

Il laissa tomber la paille dans la corbeille.

— Je n’en sais rien. La seule chose qui est sûre ; c’est que je n’ai pas l’intention de me farcir les résidences câblées ni les centres commerciaux.

— Et ces pirates informatiques, Berry ? Tu crois que les flics vont retrouver ceux qui nous ont fait plonger ?

— Non. Ils sont trop nombreux. La République du Désir existe depuis trop longtemps. Les fédéraux ont une liste d’environ trois cents “affiliés”, mais il est impossible de les interroger tous pour savoir qui a fait ça. À moins qu’il n’y en ait un qui balance les autres, ce qu’ils ont d’ailleurs tendance à faire régulièrement.

— Mais pourquoi voudrait-on nous faire un truc pareil, juste à nous ?

— Merde, Sublett, comment veux-tu que je le sache ?

— Par simple méchanceté ?

— Il y a de ça, pour sûr. Et, d’après Hernandez, les flics lui auraient confié aussi que quelqu’un voulait pour ainsi dire, surprendre Mme Shonbrunn dans une position quelque peu embarrassante.

Ni Sublett ni Rydell ne l’avaient vue, car elle était, en fait, dans la nursery. Et les enfants n’y étaient pas eux. Ils se trouvaient dans l’État de Washington, avec leur papa, pour admirer du haut des airs les trois nouveaux volcans.

Rien de ce que Gunhead avait reçu ce soir-là, à partir du moment où ils avaient quitté le garage, n’avait été réel. Quelqu’un s’était introduit dans l’ordinateur de bord du Hussar et lui avait fait avaler une lampée de données complètement bidon. Rydell et Sublett avaient été coupés des systèmes de communication de l’Étoile de la Mort qui, naturellement n’avait été en panne à aucun moment. Rydell se demanda subitement si certaines de ces faces de Mongols à la station n’y étaient pas pour quelque chose.

Peut-être, en cet instant de clarté étonnante, tandis que l’avant cabossé de Gunhead s’efforçait d’escalader les restes déchiquetés d’une paire de gros canapés en cuir et que le souvenir de la mort de Kenneth Turvey devenait finalement réel devant ses yeux, peut-être Rydell était-il arrivé à la conclusion que tout ce vent de folie, que cette impulsion à foncer n’était pas forcément quelque chose qu’il fallait suivre aveuglément.

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