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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Bon Dieu, mec, avait murmuré Sublett au dernier moment, comme s’il ne s’adressait qu’à lui-même, ces types-là vont tuer les mioches, si on les laisse faire !

Sur ces mots, il avait défait son harnais, Glock en main, avant que Rydell ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Ils avaient arrêté la sirène et les lumières à un bloc de la maison, mais aucun de ses occupants ne pouvait ignorer, à présent, que SecurIntens était arrivé.

— Intervention immédiate, s’était entendu dire Rydell.

Plaquant un étui de Glock contre son uniforme et saisissant son loukoum qui à part sa cadence de tir, était probablement l’arme la plus appropriée pour une fusillade dans une nursery pleine d’enfants, il ouvrit la portière d’un coup et sauta. Ses baskets traversèrent le dessus vitré de deux centimètres et demi d’épaisseur d’une table basse. (Il lui fallut douze points par la suite, mais ce n’était pas très profond.) Il ne voyait plus Sublett. Il avança en titubant, serrant contre lui la masse jaune du loukoum, vaguement conscient d’avoir quelque chose qui n’allait pas au bras.

Pas un geste, enculé ! fit la plus grosse voix de tout l’univers. Police de Los Angeles ! Jette ta putain d’arme ou on te fait le cul comme une passoire !

Rydell se trouva soudain la cible d’une clarté extraordinairement douloureuse, si forte qu’elle coulait sur ses yeux hébétés comme du métal en fusion.

Tu m’entends, enfoiré ?

Grimaçant, les doigts devant les yeux, Rydell se retourna lentement et vit les nacelles sphériques blindées de l’hélicoptère en train de descendre. Le souffle aplatissait, dans le jardin japonais, tout ce dont Gunhead ne s’était pas déjà occupé.

Rydell laissa tomber le loukoum.

Le pistolet aussi, trou du cul !

Rydell saisit la crosse du Glock entre le pouce et l’index. Il s’arracha en même temps que son étui en plastique, avec un bruit de Velcro distinct, curieusement audible par-dessus le tonnerre étouffé de l’hélico.

Il laissa tomber le Glock et leva les bras. Ou plutôt essaya. Le gauche était cassé.

Ils trouvèrent Sublett à cinq mètres de Gunhead. Son visage et ses mains étaient en train de gonfler comme des baudruches roses, et il donnait l’impression de suffoquer. L’employée de maison bosniaque des Shonbrunn utilisait un produit à basse de xylènes et d’hydrocarbures chlorés pour effacer les marques de crayon sur la table en chêne blanchi.

— Qu’est-ce qu’il a qui ne va pas, celui-là ? demanda un des flics.

— Il fait des allergies, expliqua Rydell à travers ses dents serrées tandis qu’on lui menottait les mains dans le dos, ce qui le faisait atrocement souffrir. Il faut le conduire aux urgences, ajouta-t-il.

Sublett ouvrit les yeux. Du moins, il essaya.

— Berry…

Rydell se souvint alors du titre du film qu’il avait vu à la télé.

Appel d’urgence , dit-il.

Sublett réussit à entrouvrir un œil pour le regarder.

— Jamais vu, murmura-t-il.

Puis il perdit connaissance.

Mme Shonbrunn recevait cette nuit-là son paysagiste polonais. Les flics la trouvèrent dans la nursery, furieuse au point de ne pas pouvoir sortir un mot. Elle était sanglée, d’une manière intéressante, dans deux ou trois mille dollars de latex anglais et de cuir de North Beach, sans oublier une paire de menottes de collection Smith & Wesson, que quelqu’un avait fait amoureusement briquer et rechromer en noir. Le jardinier, de toute évidence avait pris le maquis en entendant Rydell garer Gunhead dans le living.

3

Est-ce la fête ?

Chevette ne volait jamais. Pas les choses qui appartenaient à des gens, tout au moins, et certainement pas quand elle faisait des livraisons. Excepté ce lundi noir, où elle avait taxé les lunettes de soleil de ce couillon fini, mais c’était juste parce que sa tête ne lui revenait pas.

Ça s’était trouvé comme ça. Elle se tenait à la fenêtre du neuvième étage, en train de contempler le pont, au-delà des coques grises des grands magasins quand il s’était glissé insidieusement derrière elle. Elle avait presque réussi à apercevoir la chambre de Skinner, tout là-haut, là où passaient les vieux câbles, lorsque le bout d’un doigt avait touché son dos nu, sous le blouson de Skinner, sous son tee-shirt.

Elle portait ce blouson partout, comme une espèce d’armure. Elle savait que les nanopores étaient la seule chose à mettre, à cette époque de l’année, mais elle tenait quand même à la vieille peau de cheval de Skinner, aux deux revers ornés du badge à code barres de chez Allied . Et les chaînettes des fermetures Éclair tintèrent lorsqu’elle se retourna brusquement pour écarter le doigt indiscret.

Les yeux injectés de sang. Une figure qui donnait l’impression qu’elle allait fondre comme de la cire d’un instant à l’autre. Il avait cette espèce de petit cigare vert au coin de la bouche, mais qui n’était pas allumé. Il l’ôta de ses lèvres, tourna le bout mâché dans un petit verre de liqueur transparente, et le remit entre ses lèvres pour aspirer un bon coup. Sans cesser de sourire à Chevette. Comme s’il savait qu’elle n’avait rien à faire ici, dans une fête comme ça, dans un hôtel vieillot mais sacrément huppé de Geary.

C’était le dernier paquet de la journée. Destiné à un avocat. Les feux des rues du quartier chaud n’étaient pas loin. Autour des fûts se regroupaient tous les paumés en bout de course, tous ceux qui étaient complètement et chimiquement perdus. Leurs visages luisaient à la lueur fantasmagorique des minuscules pipes en verre. Leurs yeux étaient effacés au profit de cette terrible satisfaction éphémère. Ça lui avait toujours donné le frisson.

Elle avait mis l’antivol à sa bécane dans le parking souterrain résonnant du Morrisey , puis elle avait pris l’ascenseur jusqu’au hall, où les gorilles de la sécurité avaient voulu ouvrir le paquet, mais pas question. Elle devait le remettre en main propre à un M. Garreau, chambre 808, c’était écrit en toutes lettres sur le bordereau. Ils scannèrent le colis aux rayons X, la soumirent à un détecteur de métal et lui indiquèrent enfin un ascenseur encadré de miroirs roses et orné de décorations en bronze comme dans la salle des coffres des banques.

Elle avait appuyé sur le 8, pour émerger dans un couloir aussi silencieux qu’une forêt dans un rêve. Elle avait trouvé son M. Garreau, en manches de chemise blanche et cravate couleur de plomb fondu. Il avait signé le bon sans la regarder une seule fois. Le paquet à la main, il lui avait refermé à la figure la porte ornée des trois chiffres en laiton, et elle avait vérifié l’état de sa coiffure dans le zéro italique poli comme un miroir. La queue était comme il faut, derrière, mais elle n’était pas sûre que la fille lui ait réussi le devant. Les pointes étaient encore trop longues. Trop touffues. Elle recula dans le couloir. Les parties métalliques tintèrent sur le blouson de Skinner, et ses baskets neuves s’enfoncèrent dans la moquette récemment passée à l’aspirateur, couleur terracotta mouillée par la pluie.

Quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit, une Japonaise lui tomba dessus, ou presque. Chevette la rattrapa par les deux bras et l’adossa à l’encadrement de la porte.

— C’est où la fête ?

— C’est à vous qu’il faudrait demander ça, fit Chevette.

— Neuvième étage. Ça déménage !

On ne voyait que les pupilles de ses yeux et sa frange brillait comme du plastique.

C’est ainsi que Chevette, avec dans une main un verre à vin en vrai verre plein de vrai vin français, et dans l’autre le plus petit sandwich qu’elle eût jamais vu de sa vie, se demandait combien de temps il allait falloir pour que les ordinateurs de l’hôtel s’aperçoivent qu’elle n’avait pas encore quitté les lieux. Il y avait peu de chances, au demeurant pour qu’ils viennent la chercher jusqu’ici, parce que quelqu’un, de toute évidence, avait dû casquer pour pouvoir organiser ce genre de nouba.

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