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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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— Et alors ? fit Rydell. Qu’est-ce que ça peut te faire ? Occupe-toi plutôt de l’ancienne. Ça devrait être obligatoire pour les types comme toi si tu veux mon avis.

Sublett frissonna.

— Le révérend Fallon disait toujours…

— Qu’il aille se faire foutre le révérend Fallon ! s’écria Rydell en mettant le moteur en marche. Ce fils de pute se fait du fric en vendant des mouchoirs à prière à des pauvres gens comme ta mère. Tu savais que c’était de la foutaise, hein ? Autrement, qu’est-ce que tu serais venu foutre ici ?

Il démarra et s’inséra dans la circulation fluide de Sunset Boulevard. L’avantage, au volant d’un Hussar Hotspur, c’était que presque tout le monde vous laissait déboîter sans problème.

La tête de Sublett semblait noyée entre ses deux épaules remontées. Cela lui donnait l’aspect d’un vautour chagriné aux yeux d’acier.

— C’est pas si simple que ça, dit-il. Toute l’éducation que j’ai reçue. Ça ne peut pas être que de la merde, non ?

Rydell lui jeta un coup d’œil et eut pitié de lui.

— Non, bien sûr, pas nécessairement tout, mais il y a des choses…

— Quelle éducation tu as reçue, toi, Berry ?

Rydell dut réfléchir quelques secondes avant de répondre.

— Républicaine, murmura-t-il finalement.

Karen Mendelsohn semblait être le meilleur maillon d’une chaîne d’événements auxquels Rydell se sentait capable de s’habituer sans problème. Comme de voyager en “classe affaires” en avion, ou d’avoir une carte de la SoCal MexAmeriBank fournie par Flics en peine .

La première fois avec elle, dans la suite pour VIP à Knoxville, comme il n’avait rien sur lui, il avait voulu lui montrer son certificat de vaccination (exigé par le département de la police, faute de quoi on ne pouvait pas être assuré). Elle avait ri, en disant que la nanotechnologie allemande s’occuperait de tout ça. Elle lui avait montré le truc, à travers le couvercle transparent d’un gadget qui ressemblait à une cocotte-minute à pile. Rydell en avait entendu parler, mais c’était la première fois qu’il en voyait un. On disait que ça coûtait le prix d’une petite voiture. Il avait lu quelque part qu’il fallait toujours le conserver à la température du corps humain.

Cela donnait l’impression de bouger un peu là-dedans. Comme une gelée pâle et vivante. Il lui demanda si c’était vrai qu’il s’agissait d’un truc vivant. Elle répondit que non, pas exactement, mais presque. C’était constitué de molécules en forme de dôme géodésique et d’automates subcellulaires. Il ne s’apercevrait même pas que c’était là, mais elle refusait de le mettre en place devant lui.

Elle était allée dans la salle de bains pour faire ça. Quand elle en était ressortie avec ses dessous, il avait appris où se trouvait Milan. Et s’il était vrai qu’il n’aurait pas deviné la présence du machin, il savait quand même qu’il était là, mais il l’oublia bientôt ou presque.

Le lendemain, ils louèrent un VTOL à rotors inclinables [2] Tiltrotor en anglais, appareil décollant et atterrissant en configuration “hélicoptère” et dont les hélices orientables prennent une position propulsive classique en vol de croisière. (Note de l’Ebookeur) . pour se rendre à Memphis et, de là sur Air Magellan, à LAX, l’aéroport de Los Angeles. La classe affaires signifiait surtout quelques gadgets de plus sur le dossier du siège devant soi, et Rydell jeta aussitôt son dévolu sur un poste de téléprésence que l’on pouvait coupler avec des servocaméras à l’extérieur de l’avion. Karen détestait utiliser le minuscule VirtuaFax qu’elle avait toujours dans son sac, aussi elle avait contacté son bureau à L.A. pour leur demander de télécharger son courrier du matin sur l’écran du dossier du siège. Elle s’était vite absorbée dans son travail, parlant au téléphone, envoyant et recevant des fax et laissant Rydell s’extasier sur les images transmises par les caméras.

Les fauteuils étaient plus spacieux que quand il allait en Floride voir son père, la nourriture était meilleure et les boissons gratuites. Rydell en reprit trois ou quatre fois, s’endormit et ne se réveilla que quelque part au-dessus de l’Arizona.

L’air était spécial à LAX. La lumière était différente. La Californie était beaucoup plus peuplée que ce à quoi il s’attendait, et plus bruyante aussi. Il y avait quelqu’un de chez Flics en peine qui les attendait en levant un carton blanc froissé où était écrit MENDELSOHN au marqueur rouge, mais avec le S à l’envers. Rydell sourit, se présenta et serra la main de l’homme, qui sembla apprécier cela. Karen lui demanda où était cette putain de voiture, il devint tout rouge et déclara qu’il ne lui faudrait qu’une minute pour aller la chercher. Elle répliqua non merci, ils iraient tous ensemble au parking dès qu’ils auraient récupéré leurs bagages, pas question d’attendre dans un zoo pareil. Sergueï hocha la tête. Il ne cessait de plier le carton dans ses mains et de le mettre dans la poche de sa veste, mais il était trop gros. Rydell se demandait pourquoi elle était tout à coup d’humeur si massacrante. La fatigue du voyage, sans doute. Il fit un clin d’œil à Sergueï, mais cela sembla le rendre encore plus nerveux.

Après avoir retrouvé leurs valises, les deux en cuir noir pour Karen et la Samsonite bleue pour Rydell, payée avec sa carte de débit toute neuve, ils se les partagèrent avec Sergueï et sortirent dans une espèce de bretelle de circulation. L’air était le même à l’extérieur, mais en plus chaud. Il y avait une voix enregistrée qui répétait que les emplacements blancs étaient uniquement réservés aux voitures qui chargeaient ou déchargeaient. Toutes sortes de véhicules allaient et venaient. Des enfants pleuraient, des gens attendaient à côté de piles de bagages mais Sergueï savait exactement où il allait. Ils entrèrent dans un parking souterrain à l’autre bout de la bretelle.

La voiture était longue et noire, de marque allemande. Elle donnait l’impression que quelqu’un venait de la nettoyer d’un bout à l’autre avec sa salive et des cotons-tiges. Lorsque Rydell fit mine de s’asseoir à la place du mort, Sergueï devint de nouveau nerveux et le poussa vers le siège arrière à côté de Karen. Celle-ci se marrait, et Rydell se sentit mieux.

Tandis qu’ils sortaient du parking, Rydell remarqua la présence de deux flics sous les grosses lettres en inox qui disaient : MÉTRO. Ils portaient des casques climatisés à la visière transparente en plastique, et poussaient un vieux dans les côtes avec leurs matraques, qui ne semblaient cependant pas activées. Le jean du vieux semblait être troué aux genoux et il avait un gros morceau de sparadrap de chaque côté de la mâchoire, ce qui presque toujours signifie un cancer. Il avait le teint si bronzé qu’il était difficile de dire s’il était blanc ou autre chose. Une petite foule le suivait avec les deux flics dans l’escalier, sous les lettres MÉTRO, et s’écartait pour les éviter.

— Bienvenue à Los Angeles, lui dit Karen. Heureusement qu’on n’a pas à prendre les transports en commun.

Ils dînèrent, ce soir-là, dans un quartier que Karen disait faire partie de Hollywood, avec Aaron Pursley en personne dans un restaurant tex-mex de Flores Street Nord. C’était la première fois que Rydell mangeait si bien dans un tex-mex. Un mois plus tard environ, il voulut y inviter Sublett pour son anniversaire, histoire de lui remonter le moral avec un bon repas de chez lui, mais le gars devant la porte leur refusa l’accès.

— Complet, leur dit-il.

À travers la façade vitrée, Rydell voyait qu’il y avait plein de tables libres. Il était encore tôt, et il n’y avait presque personne à l’intérieur.

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