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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Comme Rydell, une assez grande partie du personnel de patrouille était constituée d’ex-policiers d’une espèce ou d’une autre. Il y avait même d’anciens flics de la police de Los Angeles. Et, si la règle de la compagnie interdisant à son personnel de porter sur soi aucune arme pendant le service avait une utilité, c’était de faire rappliquer les collègues dans des délais raisonnables avec toute la quincaillerie qu’il fallait. Il y avait des détecteurs de métal aux portes de la salle du personnel, et Hernandez avait généralement un tiroir plein de dagues, nunchakus, étourdisseurs, coups-de-poing, stylets de botte et tout ce que les détecteurs avaient ramassé.

Comme le vendredi matin au lycée de Miami Sud, Hernandez leur rendait tout ce bric-à-brac après la mission. Mais quand ils étaient en service, ils étaient censés se débrouiller uniquement avec leurs Glocks et leurs loukoums.

Les Glocks faisaient partie du matériel standard de la police depuis vingt ans au moins. SecurIntens les achetait par camions aux départements de police assez riches pour s’équiper en munitions sans douille. D’après le règlement, il fallait garder les Glocks dans leurs étuis en plastiques, celui-ci étant fixé avec du Velcro sur le pupitre central du camion. Quand on répondait à un appel, on prenait un pistolet dans sa gaine sur le pupitre et on le collait à l’emplacement prévu sur son uniforme. C’était le seul cas où on était censé sortir armé du camion.

Uniquement quand on était appelé.

Les loukoums n’étaient même pas des pistolets. Pas techniquement, en tout cas. Mais une giclée de dix secondes à distance rapprochée pouvait arracher un morceau de figure à quelqu’un. C’étaient des engins anti-émeutes de fabrication israélienne, à air comprimé, qui tiraient des cubes de deux centimètres et demi de côté, en caoutchouc recyclé. Leur aspect évoquait une union forcée entre un fusil d’assaut “Bulldog” et une agrafeuse industrielle, la seule différence étant la couleur jaune vif du plastique. Quand on pressait la détente, les cubes sortaient à jet continu. Si on savait s’y prendre on pouvait même tirer dans les coins, par rebond. De près, ils finissaient par découper une feuille de contre-plaqué, si on n’arrêtait pas le tir. À trente mètres, ils laissaient des bleus. D’après la théorie, on n’avait pas souvent affaire à des malfaiteurs armés, et le Glock était suffisant lorsque le cas se présentait. Si le malfrat avait des munitions sans douille et une culasse mobile, la théorie s’en foutait. Et s’il était super-équipé, il y avait des chances pour qu’il soit bourré à mort au dancer, ce qui le rendait à la fois incroyablement rapide et cliniquement psychopathe, mais ça, la théorie s’en foutait aussi.

Il y avait pas mal de dancer en circulation à Knoxville, et c’était une dose de cette substance qui avait causé la suspension de Rydell. Il s’était introduit dans un appartement où un mécanicien nommé Kenneth Turvey retenait en otage sa petite amie et deux enfants, en exigeant de parler à la présidente. Turvey était blanc, osseux, et ne s’était pas lavé depuis un mois. Il avait sur la poitrine un tatouage représentant la Cène, si frais qu’il n’avait pas encore cicatrisé. À travers une pellicule de sang en train de sécher, Rydell avait remarqué que le Christ n’avait pas de figure. Et les apôtres non plus.

— Merde, fit Turvey en l’apercevant. Tout ce que je veux, c’est parler à la présidente.

Il était assis en tailleur, nu sur le lit de sa copine, avec sur les cuisses quelque chose qui ressemblait à une section de gros tuyau entourée de ruban adhésif.

— Nous essayons de la contacter pour vous, fit Rydell. Désolé que ce soit si long, mais il y a tout un tas de barrages administratifs à franchir.

— Bon sang, fit Turvey d’une voix lasse, personne ne comprend donc que Dieu m’a confié une mission ?

Il n’avait pas l’air particulièrement enragé, simplement fatigué et contrarié. Rydell aperçut la fille dans l’unique chambre de l’appartement par la porte à moitié ouverte. Elle était sur le dos, par terre, et semblait avoir une jambe cassée. Elle ne bougeait pas du tout. Mais où étaient les enfants ?

— Qu’est-ce que c’est que ce truc que vous avez là ? demanda-t-il en désignant l’objet sur les cuisses de Turvey.

— Un canon, répondit Turvey. C’est pour cela qu’il faut que je parle à la présidente.

— Jamais vu de canon comme ça, avoua Rydell. Et ça tire quoi ?

— Des boîtes de jus de pamplemousse. Remplies de ciment.

— Sans déconner ?

— Regardez.

Il mit le truc sur son épaule. Il y avait une sorte de culasse à l’usinage complexe, avec un mécanisme de détente qui ressemblait à une moitié de pince moletée ? Deux tuyaux souples reliaient le tout à une bouteille de gaz posée par terre à côté du lit.

À genou sur le tapis poussiéreux en polyester, il avait vu le tube du canon pivoter. Il était assez large pour qu’on y passe le poing. Turvey l’avait dirigé sur la salle de bains ouverte, où l’on apercevait un placard.

— Turvey ! s’était-il entendu dire soudain, où sont ces putains de gosses ?

L’autre avait relevé le manche moleté et fait un trou de la taille d’une boîte de jus de fruits dans la porte du placard. Les gosses étaient à l’intérieur. Ils durent hurler, mais Rydell n’eut aucun souvenir de les avoir entendus. Son avocat, plus tard, plaida qu’il était non seulement sourd à ce stade, mais plongé dans un état de catalepsie soniquement induite. L’invention de Turvey ne produisait que quelques décibels de moins qu’une grenade étourdisseuse des sections spéciales. Mais Rydell ne se souvenait de rien. Il ne se souvenait même pas d’avoir abattu Kenneth Turvey d’une balle dans la tête, ni de quoi que ce soit d’autre, jusqu’à ce qu’il se réveille dans une chambre d’hôpital. Il y avait là une femme de Flics en peine , l’émission préférée de son père, mais elle lui dit qu’elle ne pouvait pas lui parler tant qu’elle n’aurait pas discuté avec son agent. Rydell lui répondit qu’il n’avait pas d’agent. Elle lui dit qu’elle le savait mais qu’il y en avait un qui allait appeler bientôt.

Dans son lit d’hôpital, Rydell avait pensé à toutes les fois où son père et lui avaient regardé Flics en peine .

— De quelle peine il est question ici ? avait-il demandé finalement.

La femme avait souri.

Ça n’a pas grande importance, Berry. Ça marchera de toute manière.

Il avait fermé un œil pour mieux la voir. Elle n’avait pas l’air trop mal roulée.

— Vous vous appelez comment ?

— Karen Mendelsohn.

Elle ne semblait pas être de Knoxville, ni même de Memphis.

— Vous travaillez pour Flics en peine ?

— Oui.

— Qu’est-ce que vous faites ?

— Avocate.

C’était la première fois, à sa connaissance, que Rydell rencontrait un représentant de cette profession. Mais ce ne devait pas être la dernière.

La planche de bord de Gunhead était composée de pavés gris à cristaux liquides qui s’animèrent quand Rydell inséra la clef, entra le code de sécurité et lança un contrôle de base du système. Les caméras situées sous le pare-chocs arrière étaient ses préférées. Elles rendaient la manœuvre pour se garer extrêmement aisée. On voyait exactement où on reculait. La liaison satellite avec l’Étoile de la Mort ne marchait pas tant qu’il était dans la station de lavage. Trop d’acier dans l’immeuble. Mais le travail de Sublett consistait à se maintenir au courant avec son écouteur-perle.

Il y avait une affiche dans la salle du personnel de SecurIntens informant tout un chacun qu’il était contraire à la politique de la compagnie de l’appeler comme ça. L’Étoile de la Mort. Mais tout le monde le faisait quand même, y compris la police de Los Angeles. La dénomination officielle était : Satellite Géosynclinal de Maintien de l’Ordre de la Californie du Sud.

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