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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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La carte de visite de Wellington Ma était une feuille de quartz rose synthétique avec sa raison sociale gravée au laser : AGENCE MA-MARIANO, suivie d’une adresse dans Beverly Boulevard, de toutes sortes de nombres et d’une adresse de boîte aux lettres électronique. Elle était arrivée par GlobEx, dans sa petite enveloppe grise en suédine, alors que Rydell était encore à l’hôpital.

— On pourrait se blesser facilement avec ce truc-là, avait-il commenté.

— Je pense que c’est arrivé à plus d’un, avait répondu Karen Mendelsohn. Et si vous la mettez dans votre portefeuille et que vous vous asseyez dessus, elle éclate en mille morceaux.

— Je ne vois pas l’intérêt, alors.

— C’est simple. Vous êtes censé en prendre soin, parce que vous n’en recevrez pas d’autre.

En fait, Rydell ne devait rencontrer Wellington Ma que beaucoup plus tard. Karen venait le voir avec une serviette dans laquelle se trouvait une paire de godets de vision au bout d’un fil, et Rydell pouvait lui parler dans son bureau de L.A. C’était le système de téléprésence le plus fidèle qu’il n’eut jamais utilisé. Il avait vraiment l’impression d’y être. Par la fenêtre, il voyait cette espèce de pyramide inversée de la couleur des poteries de Noxzema. Il avait demandé à Wellington Ma ce que c’était, et Ma lui avait répondu qu’il s’agissait de l’ancien Design Center, aujourd’hui transformé en galerie marchande. Rydell pourrait d’ailleurs y aller quand il viendrait à L.A., ce qui ne saurait tarder.

La copine de Turvey, Jenni-Rae Cline, intentait à Rydell une incroyable série de procès séparés où elle attaquait aussi le département de police, la cité de Knoxville et la compagnie de Singapour qui était propriétaire de l’immeuble où se trouvait son appartement. En tout, vingt millions de dollars.

Devenu “flic en peine”, Rydell était heureux de savoir que Flics en peine s’occupait de tout. Ils avaient engagé Aaron Pursley, pour commencer, et Rydell, bien sûr, le connaissait déjà grâce à l’émission. Il avait les cheveux grisonnants, les yeux bleus, un nez à fendre du petit bois, et il portait des jeans, des chaussures Tony Lama, des chemises de cowboy en coton blanc uni et en guise de cravate, des cordelières navajos aux glands en acier. Il était célèbre, et il défendait les flics comme Rydell contre les gens comme la copine de Turvey et son avocat.

Le défenseur de Jenni-Rae Cline soutenait que Rydell n’aurait pas dû pénétrer du tout dans son appartement et que ce faisant, il avait mis en danger sa vie et celle de ses enfants, sans compter qu’il avait tué Kenneth Turvey. Ce dernier était présenté comme un ouvrier qualifié, un travailleur exemplaire, une figure paternelle attentionnée pour les petits Rambo et Kelly, un chrétien régénéré, un adepte repenti de la thiobuscaline 4 et un soutien de famille irremplaçable.

— Repenti ? avait demandé Rydell à Karen Mendelsohn dans sa suite pour VIP de l’aéroport.

Elle venait de lui montrer le fax envoyé par l’avocat de Jenni-Rae.

— Apparemment, il s’était rendu, peu avant, à une assemblée.

— Et qu’est-ce qu’il y a fait ?

Il pensait à la Cène, où le sang n’avait pas encore séché.

— Selon nos témoins, il a avalé devant tout le monde une cuillerée à soupe de sa substance préférée, s’est emparé du podium par la force et s’est lancé dans un discours de trente minutes sur la petite culotte de la présidente Millbank et sur l’état supposé de ses parties génitales. Puis il s’est exhibé et a commencé à se masturber, mais sans éjaculer. Ensuite, il a quitté le sous-sol de la First Baptist Church .

— Seigneur ! fit Rydell. Et c’était une assemblée sur la drogue, comme pour les alcooliques ?

— Exactement. Seulement, il semble que sa confession ait déclenché une infortunée série de rechutes. Nous allons envoyer là-bas une équipe de conseillers, naturellement, pour travailler avec ceux qui étaient présents à l’assemblée.

— C’est sympa, fit Rydell.

— Ça fera bon effet au tribunal, pour le cas improbable où nous arriverions jusqu’à-là.

— Repenti, mon œil, murmura Rydell. Le dernier coup qu’il s’était mis dans le nez n’avait pas encore cessé d’agir.

— Probablement, mais il faisait aussi partie des Survivants Adultes du Satanisme, et ils commencent à mettre aussi leur nez dans cette affaire. C’est pourquoi aussi bien Pursley que Ma sont d’avis qu’il ne serait pas mauvais de nous éloigner un peu, le plus tôt possible, vous et moi, Berry.

— Mais le procès ?

— Votre département vous a suspendu. Aucune charge ne pèse encore sur vous. Et votre avocat s’appelle Aaron – avec deux “a” –, Pursley. Vous n’avez rien à faire ici, Berry.

— Pour aller à L.A. ?

— Quoi d’autre ?

Il la regarda en pensant au Los Angeles de la télé.

— Est-ce que je vais m’y plaire ? demanda-t-il.

— Au début oui. Et elle vous aimera aussi. De même que vous me plaisez.

C’est ainsi qu’il coucha avec une avocate au parfum d’un million de dollars, qui disait des gros mots et qui portait des dessous en dentelle de Milan, Italie.

The Kill-fix . Cyrinda Burdette, Gudrun Weaver, Dean Mitchell, Shinobu Sakamaki, 1997.

— Jamais vu, fit Rydell en suçant sa dernière goutte de déca froid sur un bout de glaçon laiteux au fond de la coupe en plastique de sa Thermos.

— Maman a rencontré un jour Cyrinda Burdette, dans un supermarché du côté de Waco. Elle lui a signé un autographe, qu’elle conservait dans son nécessaire avec ses mouchoirs à prière et son hologramme du révérend Wayne Fallon. Elle avait un mouchoir à prière pour tout. Un pour le loyer, un pour éloigner le sida, un autre pour la tuberculose…

— Ah oui ? Et elle s’en servait comment ?

— Elle les gardait dans son nécessaire, au-dessus du reste, expliqua Sublett.

Il finit de boire le reste de son eau quadri-distillée dans la petite bouteille en plastique translucide. Il n’y avait qu’un seul endroit, dans cette partie-là de Sunset Boulevard, où on en trouvait, mais c’était à côté d’un bar qui vendait des articles à emporter, et on pouvait se garer au parking du coin. Le gars qui tenait le parking semblait toujours content de les voir arriver.

— Les mouchoirs à prière n’éloignent pas le sida, fit Rydell. Tu devrais plutôt te faire vacciner, comme tout le monde, et faire vacciner ta mère.

Par la glace-miroir désactivée, il apercevait le petit autel des rues à la mémoire de J.D. Shapely, contre le mur de béton qui était le seul vestige de l’immeuble qui s’élevait ici autrefois. On en voyait beaucoup dans ce genre à Hollywood Ouest. Quelqu’un avait bombé en grosses lettres roses hautes d’un mètre et accompagnées d’un cœur rose : SHAPELY, ENCULÉ DE PÉDÉ. Sous l’inscription, collée au mur, il y avait des photos et des cartes postales de gens qui devaient tous être morts aujourd’hui. Dieu sait combien de millions étaient morts. Sur le trottoir, à la base du mur, il y avait des fleurs fanées, des bouts de chandelles et toutes sortes de trucs. Ces cartes postales avaient quelque chose qui faisait frémir Rydell. Celui qu’elle représentait semblait à mi-chemin entre Elvis et un saint catholique osseux aux yeux protubérants. Il se tourna vers Sublett.

— Tu te rends compte que tu n’as pas encore ce foutu vaccin dans le cul, mec, et que c’est uniquement par ignorance superstitieuse ?

Sublett baissa la tête.

— C’est pire qu’un vaccin vivant, ce qu’il y a dans ce truc, mon vieux. C’est une putain de maladie nouvelle !

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