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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Elle l’entoure de ses bras blancs. Sa blondeur est éternelle.

Il s’endort.

2

En chasse avec Gunhead

SecurIntens faisait nettoyer ses camions toutes les trois sorties. Ils utilisaient un polish spécial de chez Colby. Vingt couches de Wet Honey Sienna appliquées à la main et la carrosserie ne perdait pas trop son brillant.

Ce soir de novembre, la République du Désir avait mis un terme à sa carrière dans les opérations armées. Berry Rydell était arrivé ici un peu plus tôt.

Il aimait bien l’odeur qu’il y avait à l’intérieur. Avec ce truc rose qu’ils mettaient dans les machines à jet haute pression pour chasser la poussière de la route, le parfum lui rappelait un petit boulot qu’il avait pris l’été à Knoxville, la dernière année où il avait fréquenté l’école. Ils construisaient des appartements en copropriété sur la carcasse du vieil immeuble de Safeway dans Jefferson Davis. Les architectes voulaient que les blocs cendrés soient dépouillés d’une manière bien précise. On ne devait voir que du gris, à l’exception de certains coins où il restait la vieille peinture rose de Safeway. Ces gens-là venaient de Memphis. Ils étaient tous en complet noir et chemise blanche en coton. La chemise visiblement coûtait plus cher que le complet. Au moins autant, en tout cas. Ils ne portaient pas de cravate, mais ne défaisaient jamais le bouton du haut. Rydell s’était dit que tous les architectes devaient s’habiller comme ça, et maintenant qu’il vivait à L.A. il savait que c’était vrai. Il avait entendu l’un d’eux expliquer à un contremaître que leur travail ici consistait à exposer l’ intégrité du passage du matériau à travers le temps. Rydell avait la conviction que tout cela était probablement de la connerie, mais il aimait bien quand même la manière dont ça sonnait. Comme les trucs qui arrivaient aux vieux dans les émissions de la télé.

Quoi qu’il en soit, le boulot se résumait à décaper des tonnes de vieille peinture de merde sur des centaines et des centaines de mètres carrés de parpaings tout aussi merdiques. On faisait ça avec une buse rotative au bout d’une longue perche en inox. Quand on était sûr que le contremaître ne regardait pas par là, on pouvait diriger la lance vers un autre gamin, soulever une superbe queue de coq irisée de dix mètres d’envergure et lui laver toute sa protection solaire. Rydell et ses copains se mettaient un truc australien qui se vendait en plusieurs couleurs. Avec ça, on savait exactement où on en avait mis et où on avait oublié d’en mettre. Mais il fallait faire attention à la distance. De près, ces buses étaient capables de décaper le chrome d’un pare-chocs. Rydell et Buddy Crigger avaient fini par se faire virer tous les deux à force de jouer à ça. Ils étaient allés boire une bière sur le trottoir d’en face dans Jeff Davis, et Rydell avait terminé la nuit avec cette fille qui venait de Key West. C’était la première fois qu’il dormait à côté d’une gonzesse.

Et voilà qu’il se retrouvait maintenant à Los Angeles, au volant d’un Hussar Hotspur à six roues et à vingt couches de polish appliquées à la main. Le hussar était en réalité un Land Rover blindé capable de faire du cent quarante sur une ligne droite, à condition d’en trouver une dégagée et d’avoir le temps d’accélérer. Hernandez, son superviseur, disait qu’on ne pouvait pas faire confiance à un anglais pour fabriquer quelque chose de beaucoup plus grand qu’un chapeau, surtout si on voulait que ça marche quand on en avait besoin. Il disait que SecurIntens aurait dû acheter son matériel aux Israéliens ou, à tout le moins aux Brésiliens, et qu’on n’avait pas besoin d’un Ralph Lauren pour créer un tank.

Rydell n’avait pas d’opinion sur la question. Mais ce boulot de peinture le dépassait vraiment. Ce qu’ils voulaient, sans doute, c’était que les gens pensent à ces gros camions de la Poste, couleur de papier d’emballage, et en même temps un style de décoration que l’on trouvait dans les églises du culte épiscopal. Pas trop de dorures sur le logo. De la retenue, en quelque sorte.

Les gens qui travaillaient au poste de lavage étaient en grande partie des émigrés d’origine mongole, arrivés de fraîche date, qui avaient du mal à trouver de meilleurs emplois. En travaillant, ils fredonnaient d’une drôle de manière, à partir de la gorge, et Rydell aimait bien entendre ça. Il n’arrivait pas à comprendre comment ils faisaient pour produire des bruits pareils. Cela ressemblait au chant d’une grenouille verte, mais avec deux sons en même temps.

Ils étaient maintenant en train d’astiquer les rangées de boutons chromés, au bas du véhicule, qui servaient de support aux grilles anti-émeutes. Le chrome n’était là que pour faire bien. Les camions anti-émeutes, à Knoxville, étaient électrifiés, mais avec un système de ruissellement qui les maintenaient mouillés, et ça faisait beaucoup plus mal.

— Signe ici, lui dit le chef d’équipe, un black peu causant nommé Anderson ; il était étudiant en médecine dans la journée, et on avait toujours l’impression qu’il avait deux nuits de sommeil à rattraper.

Rydell prit la tablette et le crayon optique, et traça sa signature sur la plaque. Anderson lui donna les clefs.

— Tu devrais te reposer de temps en temps, lui dit Rydell.

L’autre lui fit un sourire anémié. Rydell s’avança jusqu’à la portière de Gunhead et désactiva l’alarme.

Quelqu’un avait écrit ça à l’intérieur, GUNHEAD, avec un marqueur vert, sur le panneau au-dessus du pare-brise. Le nom était resté, mais c’était surtout parce que Sublett l’adorait. Sublett venait du Texas, c’était un réfugié issu d’une “vidéosecte” de cinglés dans un camp de caravanes. Il répétait tout le temps que sa mère le destinait à dédier son cul à l’Église, si ça voulait dire quelque chose.

Sublett n’avait généralement pas trop envie d’aborder le sujet. Rydell avait cru comprendre que ces gens voyaient dans la vidéo le mode de communication préféré du Seigneur, et que l’écran était pour eux une sorte de buisson perpétuellement ardent.

— Tout est dans les détails, lui avait-il confié un jour. Il faut Le chercher partout sans relâche.

Quelle que soit la forme que son adoration avait prise, il était clair que Sublett avait absorbé plus de télévision que quiconque à la connaissance de Rydell, particulièrement sous la forme de vieux films sur des chaînes qui ne passaient jamais rien d’autre. Sublett disait que Gunhead était le nom d’un tank robot dans un film de monstres japonais. Hernandez était persuadé que c’était lui qui avait écrit le nom dans le camion. Sublett niait. Hernandez voulait qu’il l’efface. Sublett refusait. Le nom était toujours là, mais Rydell savait que Sublett était bien trop respectueux de la loi pour commettre un quelconque acte de vandalisme. N’importe comment, l’encre du marqueur aurait pu le tuer.

Sublett faisait des allergies. Certaines marques de solvants ou de produits de nettoyage le mettaient carrément dans le coma. On ne pouvait en aucun cas le faire entrer dans le poste de lavage. Les allergies le rendaient également hypersensible à la lumière, de sorte qu’il fallait qu’il porte des verres de contact-miroirs. Avec ça et son uniforme de SecurIntens sur lequel se détachaient ses cheveux d’un blond filasse, il ressemblait à un foutu robot nazi mâtiné d’un rien de Ku Klux Klan. Ce qui risque de vous attirer quelques ennuis si vous entrez, disons dans un magasin de Sunset Boulevard à trois heures du matin pour acheter de l’eau minérale ou un Coca. Mais Rydell était toujours heureux de faire équipe avec lui, parce qu’on ne pouvait pas trouver plus non-violent que lui comme flic à la demande. Et il n’avait sans doute même pas le cerveau dérangé. Pour Rydell, c’étaient là deux plus à ne pas négliger. Hernandez se plaisait souvent à faire remarquer que SoCal [1] SoCal : South California , Californie du Sud, par opposition à NoCal, Californie du Nord. (N.d.T.) avait des critères beaucoup plus stricts en ce qui concernait l’exercice de la profession de coiffeur.

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