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William Gibson: Lumière virtuelle

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William Gibson Lumière virtuelle

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Bienvenue à San Francisco ! Internet, satellites d’espionnage, pollution, sida et fêlés de la mort… En ce début du troisième millénaire, le monde est plus pourri que jamais. Pour preuve cette soirée au neuvième étage d’un hôtel vieillot mais sacrément huppé… Chevette est entrée là par hasard alors qu’elle livrait un paquet. Lorsqu’un Européen, un peu pété, la bloque dans un coin… Réflexe stupide, elle lui pique une paire de lunettes. Quarante-huit heures plus tard Chevette est en cavale avec tous les flics à ses trousses. Officiels et ripoux, plus un certain Rydell… Peu importe l’assassinat de Blix, l’homme qu’elle a délesté. Tout le monde flashe sur les lunettes, des lunettes à lumière virtuelle qui, une fois activées, vont livrer leur secret… et celui de la puissante Sunflower Corporation… De la dynamite !

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Sans quitter ses écrans des yeux, Rydell sortit lentement du garage en marche arrière. Les moteurs jumelés en céramique de Gunhead étaient assez neufs pour ne pas faire trop de bruit. Rydell entendait le frottement des pneus sur le sol en béton mouillé.

Sublett l’attendait à l’extérieur. Ses prunelles d’argent reflétèrent le rouge des feux arrière. Derrière lui, le soleil se couchait. Les couleurs du ciel formaient un cocktail d’additifs plus riche qu’à l’accoutumée. Il recula lorsque Rydell passa à sa hauteur, de peur de recevoir la moindre goutte de produit. Rydell ne tenait pas non plus à l’asperger. Il n’avait pas envie de conduire à nouveau le Texan aux Cèdres si ces allergies le reprenaient.

Il attendit que Sublett ait fini d’enfiler une paire de gants chirurgicaux jetables.

— Salut, fit l’autre en grimpant dans son siège.

Il referma la portière et se mit en devoir d’ôter les gants, en les retournant délicatement pour les glisser dans un sachet Ziploc.

— Fais attention de ne pas tout renverser sur toi, murmura Rydell.

— Marre-toi, fit Sublett en sortant une plaque de chewing-gum hypo-allergénique pour faire sauter une dragée de son logement à bulle. Et comment va ce vieux Gunhead ?

Rydell regarda les affichages d’un air satisfait.

— Pas trop mal, dit-il.

— J’espère qu’on n’aura pas à répondre à une de ces foutues maisons furtives, cette nuit, fit Sublett en mâchant son chewing-gum.

Ces maisons furtives, comme on les appelait, figuraient sur la liste noire personnelle de Sublett. Il disait que l’atmosphère y était toxique. Pour Rydell, ça n’avait pas de sens, mais il était fatigué d’en discuter. Les maisons furtives étaient généralement plus grandes que les autres, elles coûtaient plus cher, et on pouvait penser que leurs propriétaires étaient prêts à dépenser plus pour assurer la pureté de l’air qu’ils respiraient. Sublett soutenait qu’il fallait avoir des tendances paranoïaques, au départ, pour en construire une, et que ces gens avaient toujours tendance à se calfeutrer et à empêcher la circulation de l’air, ce qui rendait vite l’atmosphère toxique.

S’il existait des maisons furtives à Knoxville, Rydell n’en avait jamais entendu parler. À son avis, c’était un truc spécifique à Los Angeles. Sublett, qui travaillait pour SecurIntens depuis près de deux ans, avait été la première personne à lui en parler. Lorsque, finalement, Rydell avait eu à se rendre dans une de ses maisons, il n’en avait pas cru ses yeux, au début. L’endroit n’en finissait pas de descendre, sous une bâtisse qui ressemblait presque, mais pas tout à fait, à un pressing industriel ravagé par une bombe. Mais à l’intérieur, tout n’était que plâtre blanc et lambris, tapis turcs, tableaux énormes , sols en ardoise, mobilier comme il n’en avait jamais vu de sa vie. Il y avait un coup fourré. Une scène de ménage ou quelque chose comme ça. Le mari avait dû lever la main sur la femme, et elle avait appuyé sur le bouton. Quand il était arrivé, ils avaient fait comme si c’était une erreur. Mais c’était impossible. Il avait fallu que quelqu’un enfonce ce foutu bouton, et personne n’avait donné le mot de passe quand l’appel de contrôle avait été effectué 3,8 secondes plus tard. Elle avait dû s’emmêler avec les téléphones, se disait Rydell, puis enfoncer le bouton. Il faisait équipe avec “Big George” Kechakmadze, ce soir-là, et le Géorgien (de Tbilissi et non pas d’Atlanta) n’avait pas aimé ça non plus.

— Ces gens-là, c’est notre gagne-pain, mon vieux, avait dit Big George par la suite. Tu t’es assuré que le sang n’avait pas coulé, d’accord ? Alors, on se tire d’ici vite fait.

Mais Rydell n’arrivait pas à oublier la tension dans le regard de la femme. Elle serrait sur son cou le revers de sa longue robe de chambre. Son mari portait la même, mais il avait de grosses jambes velues et des lunettes qui devaient coûter un paquet. Il y avait eu un coup fourré quelque part, il en était certain, mais il ne saurait jamais le fin mot. Pas plus qu’il ne comprendrait comment ses gens vivaient vraiment. Ils ressemblaient aux personnages qu’on voyait à la télé, mais ils n’étaient pas pareils.

L.A. était une ville pleine de mystères, quand on y regardait de près. Et cela n’avait pas de fond.

Il aimait bien la parcourir en voiture, cependant. Surtout quand il n’avait pas de destination particulière, mais qu’il patrouillait avec Gunhead. Il tourna dans La Cienega, et le petit curseur vert sur le tableau de bord fit de même.

Zone interdite , murmura Sublett. Hervé Villechaise, Susan Tyrell, Marie-Pascale Elfman, Viva.

— Viva quoi ? demanda Rydell.

— Juste Viva. Une actrice.

— Ça date de quand ?

— 1980.

— Je n’étais pas né.

— À la télé, le temps ne s’écoule pas de la même manière, Rydell.

— Je croyais que tu essayais d’oublier ton éducation et tout le reste, fit Rydell.

Il annula l’opacification-miroir de la glace pour mieux mater une rouquine qui le doublait dans un Sneaker Daihatsu rose à la capote baissée.

— En tout cas, je ne l’ai jamais vu, dit-il.

C’était l’heure où, à Los Angeles, une femme au volant d’une voiture représentait un spectacle inégalable. La Direction de la Santé Publique voulait déclarer les décapotables hors la loi. Cela faisait grimper les statistiques du cancer de la peau.

— Les gladiateurs du futur. Al Cliver, Moira Chen, George Eastman, Gordon Mitchell. 1985.

— J’avais deux ans. Mais je ne l’ai pas vu non plus, celui-là.

Sublett tomba dans un mutisme prolongé. Rydell était désolé pour lui. Le Texan ne connaissait pas d’autre moyen d’entamer une conversation. Ses parents, au camp de caravanes, avaient dû voir tous ces films, et bien d’autres.

— J’en ai vu un, quand même, l’autre soir, dit-il pour essayer de se rattraper.

Sublett redressa la tête.

— Lequel ?

— Le titre, j’en sais rien. C’est un mec de L.A. qui rencontre une fille et qui décroche le téléphone dans une cabine parce qu’il l’entend sonner. Ça se passe la nuit et il y a ce type, dans un silo de missiles, quelque part, qui sait qu’ils viennent de lancer leurs engins contre les Russes. Il essaie de téléphoner à son père ou à son frère, quelque chose comme ça. Il dit que ça va bientôt être la fin du monde. Et celui qui a décroché le téléphone entend arriver les soldats qui tuent le mec. Celui qui est à l’autre bout du fil, tu comprends ?

Sublett ferma les yeux, passant en revue ses banques de données internes.

— Comment ça finit ? demanda-t-il.

— J’en sais rien. Je me suis endormi.

Sublett rouvrit les yeux.

— Et les acteurs ?

— Alors là…

Les yeux argentés de Sublett s’agrandirent d’incrédulité.

— Mon pauvre Berry, tu devrais moins regarder la télé, surtout si tu ne fais pas attention.

Il ne resta pas longtemps à l’hôpital après avoir abattu Kenneth Turvey : deux jours à peine. Son avocat, Aaron Pursley en personne, déclara à l’audience qu’ils auraient dû le garder plus longtemps afin de mieux évaluer l’étendue du choc post-traumatique, mais Rydell avait horreur des hôpitaux, et il ne se sentait pas si mal que ça, finalement. La seule chose, c’était qu’il ne se souvenait plus très bien de ce qui s’était passé. Heureusement, il y avait Karen Mendelsohn pour l’aider, ainsi que son nouvel agent, Wellington Ma, pour traiter avec les autres personnes de Flics en peine , qui étaient loin d’être aussi sympa que Karen. Celle-ci avait de longs cheveux bruns. Wellington Ma était un chinois qui vivait à Los Angeles et dont le père, d’après Karen, aurait appartenu au gang du Grand Cercle, bien qu’il n’eût pas été avisé, selon elle, d’essayer d’aborder le sujet en sa présence.

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