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William Gibson: Mona Lisa s'éclate

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William Gibson Mona Lisa s'éclate
  • Название:
    Mona Lisa s'éclate
  • Автор:
  • Издательство:
    J'ai Lu
  • Жанр:
  • Год:
    1990
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-277-22735-8
  • Рейтинг книги:
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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb : . Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir ! Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ? L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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Mona rêvait qu’elle dansait en cage, nue au milieu d’une colonne de lumière bleue torride, dans une boîte quelconque de Cleveland où les visages avides braqués sur elle, derrière un épais voile de fumée, avaient des éclairs bleus accrochés dans le blanc des yeux. Tous avaient cette expression qu’ont les hommes quand ils vous regardent danser : une attention soutenue mais en même temps tournée vers l’intérieur, de sorte que leur regard ne vous apprend rien du tout et que leur visage, malgré la sueur, pourrait aussi bien avoir été gravé dans une matière qui n’a de charnel que l’apparence.

Non qu’elle se préoccupât de celle-ci lorsqu’elle était en cage, défoncée, emportée par le rythme, trois morceaux dans le lecteur plus l’effet du wiz qui commençait juste à culminer, et dans les jambes une force nouvelle qui la faisait bondir sur la pointe des pieds…

L’un d’eux la saisit aux chevilles.

Elle tenta de pousser un cri, mais il ne voulut pas sortir, au début, et quand elle l’émit enfin, ce fut comme si quelque chose lui avait lacéré les entrailles, la blessant tandis que la lumière bleue se déchirait, mais la main était toujours là, nouée à sa cheville. Elle bondit hors du lit comme un diable de sa boîte, luttant contre les ténèbres, écartant à pleines mains les cheveux de ses yeux.

— Kess’t’as, chou ?

Il posa l’autre main sur son front pour la repousser dans le creux tiède de l’oreiller.

— Un rêve… (La main était toujours là et lui donnait envie de hurler.) T’as une cigarette, Eddy ?

La main se retira, cliquetis et flamme du briquet, agression des plans de son visage quand il lui en alluma une et la lui tendit. Elle s’assit rapidement, remonta les genoux sous le menton, la couverture de l’armée la recouvrant comme une tente, parce qu’elle n’avait pas la moindre envie qu’on la touche.

Le pied cassé de la chaise en plastique récupérée gémit un avertissement lorsqu’il s’y adossa pour allumer sa cigarette. Elle songea : Case, flanque-le par terre, qu’il se sente obligé de te balancer quelques tartes. Au moins, il faisait noir, ce qui déjà lui épargnait la vision du squat. Le pire, c’était encore lorsqu’elle se réveillait avec la migraine, trop malade pour bouger, après s’être effondrée en oubliant de rescotcher le plastique noir et que l’éclat dur du soleil lui révélait les plus infimes détails de la pièce et réchauffait l’atmosphère en réveillant les mouches.

Personne ne lui avait jamais posé la main dessus, là-bas à Cleveland ; ceux qui auraient été assez dégourdis pour passer la main à travers ce champ étaient déjà trop bourrés pour bouger, voire simplement respirer. Idem pour les michetons, à moins qu’ils ne se soient entendus au préalable avec Eddy, qu’ils n’aient payé le supplément. De toute manière, ce n’était que de la frime.

Quelles que soient leurs préférences, ils accomplissaient une sorte de rituel, qui semblait se dérouler en un lieu situé hors de leur vie. Et elle s’était prise à les observer, quand ils lâchaient leur purée. C’était la partie intéressante, parce qu’ils lâchaient pour de bon : ils se retrouvaient totalement désemparés, juste une fraction de seconde peut-être, mais c’était comme s’ils n’étaient même plus là.

— Eddy, je vais finir par devenir cinglée, si je dois encore pioncer ici.

Il l’avait déjà frappée, pour moins que ça, si bien qu’elle enfouit le visage entre ses genoux, sous la couverture, et attendit.

— Bien sûr, fit-il, tu préfères retourner dans c’t’élevage de poissons-chats ! Tu veux retourner à Cleveland ?

— Je supporte plus ça, c’est tout…

— Demain.

— Quoi, demain ?

— C’est assez tôt à ton goût ? Demain soir, en putain de jet privé ? New York, direct ? Et ensuite, t’arrêteras enfin de me faire tout ce cirque ?

— S’il te plaît, chou – elle tendit le bras vers lui –, on pourrait prendre ce train…

Il écarta sa main :

— T’as de la merde à la place du cerveau.

Si jamais elle se plaignait encore, la moindre remarque sur le squat, sous-entendu qu’il n’arrivait à rien, que tous ses plans mirifiques tournaient en quenouille –, ça allait partir, elle sentait bien que ça allait partir. Comme la fois où elle avait gueulé à cause de ces bestioles, ces cafards qu’ils appelaient des punaises palmées, mais c’était parce que la moitié de ces saloperies étaient des mutants ; quelqu’un avait essayé de les éliminer avec une substance qui foutait le bordel dans leur ADN, si bien qu’on les voyait clamser avec trop de jambes ou de têtes – ou pas assez. Même qu’une fois elle en avait vu un qui donnait l’impression d’avoir avalé un crucifix ou Dieu sait quoi, son dos, enfin son espèce de carapace, était si déformé que ça lui avait donné envie de gerber.

— Chou, dit-elle en essayant d’adoucir le ton, je peux pas m’en empêcher, c’est c’te baraque qui me prend la tête…

— Hooky Green, fit-il comme s’il ne l’avait pas entendue, j’étais là-haut, chez Hooky Green, et j’ai fait la connaissance d’un recruteur. Il m’avait repéré, tu vois ? Ce mec a l’œil pour dégotter les talents. (Elle le sentait presque sourire dans le noir.) V’nu de Londres, Angleterre. Un chasseur de têtes. À peine rentré chez Hooky, voilà qu’il lance : « Toi, t’es mon homme ! »

— Un client ?

Le Hooky Green était la dernière boîte qui avait eu les faveurs d’Eddy, au quarante-deuxième étage d’une tour de verre dont la majorité des cloisons intérieures avaient été abattues pour libérer une piste de danse grande comme un pâté de maisons. Mais il l’avait désertée après avoir constaté que personne ne semblait vouloir lui prêter spécialement attention. Mona n’avait pour sa part jamais vu Hooky Green en personne, cette « sale bringue de Hooky Green », l’ancien joueur de foot propriétaire des lieux, mais c’était quand même une boîte super pour danser.

— Tu vas m’écouter , bordel ? Un client ? Merde. C’est le boss , il a des relations, il est bien placé et il va m’aider à grimper. Et tu sais quoi ? Je vais te faire grimper avec moi.

— Mais qu’est-ce qu’il veut ?

— Une actrice. Plus ou moins. Et un type assez futé pour lui trouver sa place et l’y maintenir.

— Une actrice ? Une place ? Mais quelle place ?

Elle l’entendit ouvrir la fermeture à glissière de son blouson. Quelque chose atterrit sur le lit, près de ses pieds.

— Deux mille…

Bon Dieu ! Peut-être que ce n’était pas une blague. Mais si ce n’en était pas une, qu’est-ce que c’était, bordel ?

— Combien tu t’es fait, cette nuit, Mona ?

— Quatre-vingt-dix.

Cent-vingt, en réalité, mais elle comptait le dernier micheton dans les heures sup. D’ordinaire, elle avait trop la trouille pour étouffer du fric, mais elle en avait besoin pour le wiz.

— Garde-les. Prends-toi quelques fringues. Pas le genre tenue de travail. Personne n’a envie de te voir exhiber ton petit cul, pas ce coup-ci.

— Et on part quand ?

— Demain, j’t’ai dit. Tu peux dire adieu à cette turne.

Dès qu’il lui eut dit cela, elle eut envie de retenir son souffle. La chaise craqua de nouveau.

— Quatre-vingt-dix, hein ?

— Ouais.

— Raconte-moi.

— Eddy, j’suis tellement vannée…

— Non, fit-il.

Ce qu’il voulait, ce n’était pas la vérité, c’était une histoire, celle qu’il lui avait appris à lui raconter. Peu lui importait la teneur des conversations – la plupart des clients avaient un truc qu’ils étaient avides de déballer, et en général, ils ne s’en privaient pas. Il n’avait pas non plus envie de savoir comment ils s’y prenaient pour demander à voir sa carte de visa sanguin, ni d’entendre la sempiternelle blague que servait un client sur deux sur leur façon de s’accommoder de maux jugés incurables ; ce qu’ils voulaient au lit ne l’intéressait pas non plus.

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