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William Gibson: Mona Lisa s'éclate

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William Gibson Mona Lisa s'éclate
  • Название:
    Mona Lisa s'éclate
  • Автор:
  • Издательство:
    J'ai Lu
  • Жанр:
  • Год:
    1990
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-277-22735-8
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb : . Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir ! Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ? L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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— Il paie le Kid ?

— Ouais, confirma-t-elle.

— Pour quoi faire ?

— Le maintenir ainsi. Le cacher, également.

— De qui ?

— Sais pas. L’a pas dit.

Dans le silence qui suivit, il put percevoir le chuintement régulier de la respiration de l’homme.

3. MALIBU

Il y avait une odeur dans la maison ; elle avait toujours été là.

Elle était liée au temps, à l’air salin et à la nature entropique des coûteuses demeures édifiées trop près de l’océan. Cela tenait peut-être aussi aux lieux laissés inhabités par périodes brèves mais fréquentes, à ces maisons que n’arrêtaient pas d’ouvrir et de fermer leurs propriétaires trop remuants. Elle imaginait les pièces vides, les pétales de corrosion qui s’épanouissaient en silence sur le chrome, les moisissures pâles qui accaparaient les recoins sombres. Comme pour admettre cet éternel processus, les architectes avaient encouragé un certain degré de rouille : les parapets d’acier massif qui longeaient la terrasse avaient été dévorés par des années d’embruns.

Comme ses voisines, la maison était bâtie sur des fondations en ruine. Les promenades qu’elle effectuait le long de la plage incluaient parfois des essais d’archéologie imaginaire : elle tentait de reconstituer un passé à ces lieux, avec d’autres maisons, d’autres voix. Elle était accompagnée, durant ces balades, par un appareil radioguidé et armé, un minuscule hélicoptère Dornier qui quittait son invisible nid sur le toit sitôt qu’elle descendait de la terrasse. Capable de voler presque en silence, il était programmé pour demeurer hors de son champ visuel. Il y avait quelque chose de nostalgique dans sa façon de la suivre, comme s’il avait été un cadeau de Noël coûteux mais qui n’aurait pas plu.

Elle savait que Hilton Swift la surveillait via les caméras du Dornier. Bien peu de ce qui se passait sur la maison de la plage échappait à Senso/Rézo ; sa solitude, cette semaine de solitude qu’elle avait exigée, tout cela restait sous constante surveillance.

Ses années de métier lui avaient procuré une singulière immunité contre l’observation.

La nuit, elle allumait parfois les projecteurs montés sous la terrasse, illuminant les cabrioles hiéroglyphiques des grosses puces de mer grises. Quant à la terrasse proprement dite, elle la laissait dans l’obscurité, de même que le séjour derrière elle. Elle s’asseyait sur une chaise de plastique blanc uni, pour contempler la danse brownienne des insectes. Illuminés par les lampes, ils projetaient des ombres infimes, à peine visibles, vacillantes virgules sur le sable.

Le bruit de l’océan l’enveloppait dans son mouvement. Tard le soir, quand elle sommeillait dans la plus petite des deux chambres d’ami, il se frayait un passage dans ses rêves. Mais jamais jusque dans les souvenirs envahissants de l’étranger.

Le choix des chambres était instinctif. La chambre principale était minée par les détonateurs de douleurs anciennes.

À la clinique, les médecins avaient dû recourir à des tenailles chimiques pour extraire l’accoutumance à la drogue des sites récepteurs de son cerveau.

Elle se préparait à manger dans la cuisine blanche, décongelant le pain dans le four à micro-ondes, versant des sachets de soupe lyophilisée suisse dans d’impeccables casseroles en inox, se glissant avec lassitude dans cet espace anonyme et pourtant de plus en plus familier, dont elle avait été si subtilement isolée par le rideau de poudre chimique.

— Et on appelle ça la vie, dit-elle à la paillasse blanche.

Que pourraient bien en tirer les psychologues maison de Senso/Rézo, se demanda-t-elle, si quelque micro caché leur transmettait ce message ? Elle remua la soupe avec un mince fouet en inox en regardant monter la vapeur. Elle trouvait que ça aidait, de faire des choses, de les faire elle-même, tout bêtement ; à la clinique, ils avaient tenu à ce qu’elle fasse seule son lit. Elle se mit à manger son bol de soupe à la cuillère, les sourcils froncés, envahie par les souvenirs de son hospitalisation.

Elle avait décidé de sortir au bout d’une semaine de traitement. Les toubibs avaient protesté. La cure de désintoxication s’était déroulée à merveille, disaient-ils, mais la thérapie n’avait pas encore commencé. Ils soulignèrent le taux de rechutes parmi les clients qui renonçaient à mener le programme à son terme. Ils lui expliquèrent que son assurance ne serait plus valable si elle interrompait le traitement. Senso/Rézo paierait, leur dit-elle, à moins qu’ils ne préfèrent qu’elle les paie elle-même. Elle avait brandi sa carte à puce MitsuBank.

Son Lear-jet arriva une heure plus tard ; elle lui dit de l’emmener à LAX, l’aéroport de Los Angeles, de lui réserver une voiture à l’arrivée et d’annuler tous les appels qui lui seraient adressés.

— Je suis désolé, Angela, dit le jet, en s’inclinant au-dessus de Montego Bay quelques secondes après le décollage, mais j’ai Hilton Swift en appel prioritaire.

— Angie, disait Swift, vous savez que je suis avec vous en permanence. Vous le savez, Angie.

Elle se tourna pour fixer l’ovale noir du haut-parleur, au centre de son cadre de plastique gris et lisse : elle s’imaginait l’homme tapi là-derrière, ses longues jambes de coureur douloureusement repliées, grotesques, derrière la cloison de l’habitacle.

— Je le sais bien, Hilton. C’est gentil à vous d’appeler.

— Vous allez à Los Angeles, Angie ?

— Oui. C’est ce que j’ai dit à l’avion.

— À Malibu ?

— C’est exact.

— Piper Hill est en route pour l’aéroport.

— Merci, Hilton, mais je n’ai pas envie de voir Piper. Je ne veux personne. Je veux une voiture.

— Il n’y a personne à la maison, Angie.

— Parfait. C’est ce que je désire, Hilton. Personne à la maison. Une maison vide.

— Êtes-vous sûre que ce soit une bonne idée ?

— La meilleure que j’aie eue depuis longtemps, Hilton.

Il y eut un silence.

— Ils ont dit que tout s’était bien passé, Angie, le traitement. Mais ils voulaient que vous restiez.

— J’ai besoin d’une semaine, répondit-elle. Une semaine. Sept jours. Seule.

Après la troisième nuit à la maison, elle s’éveilla à l’aube, fit du café, s’habilla. La condensation voilait la baie vitrée donnant sur la terrasse. Elle avait dormi, c’est tout. Elle n’avait pas gardé le souvenir de ses rêves, ne restait qu’une impression de fébrilité, presque de vertige. Elle était debout dans la cuisine, le froid du carrelage traversant ses grosses chaussettes blanches, les mains serrées autour de la tasse bien chaude.

Quelque chose, là. Elle étendit les bras, leva le café comme un calice, en un geste immédiatement instinctif et ironique.

Cela faisait trois ans que les loa l’avaient chevauchée, trois ans maintenant qu’ils ne l’avaient plus touchée. Mais maintenant ?

Legba ? Ou l’un des autres ?

L’impression d’une présence se dissipa brusquement. Elle reposa trop vite la tasse sur la paillasse, répandant du café sur sa main, et courut chercher des chaussures et passer un manteau. Dans le placard des affaires de plage, elle trouva des bottes en caoutchouc vertes et une pesante doudoune bleue dont elle ne se souvenait pas, trop large pour avoir appartenu à Bobby. Elle sortit de la maison à la hâte, dévala l’escalier, ignorant le bourdonnement du Dornier miniature lorsqu’il décolla derrière elle, telle une patiente libellule. Elle regarda vers le nord, le fouillis de maisons le long de la plage, l’enchevêtrement confus des toits qui lui rappelait le barrio de Rio, puis elle se tourna vers le sud, vers la Colonie.

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