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William Gibson: Mona Lisa s'éclate

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William Gibson Mona Lisa s'éclate
  • Название:
    Mona Lisa s'éclate
  • Автор:
  • Издательство:
    J'ai Lu
  • Жанр:
  • Год:
    1990
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-277-22735-8
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb : . Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir ! Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ? L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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— Nous vous avons installée tout en haut, dit-il en la précédant dans un couloir étroit, nous avons pensé que vous apprécieriez le calme. (Il ouvrit la porte et lui fit signe d’entrer.) J’espère que ça vous conviendra… (Il retira ses lunettes pour les nettoyer énergiquement avec un mouchoir froissé.) Je vais chercher vos sacs.

Après son départ, Kumiko contourna lentement la baignoire de marbre noir massive qui dominait le centre de la pièce basse et encombrée. Les murs, fortement inclinés vers le plafond, étaient revêtus de glaces d’or mouchetées. Deux petites lucarnes flanquaient le plus grand lit qu’elle eût jamais vu. Au-dessus de celui-ci, le miroir était incrusté de petites lampes orientables, comme les plafonniers de lecture dans un avion. Elle s’arrêta près de la baignoire pour effleurer le cou arqué du cygne plaqué or qui faisait office de bec verseur. Ses ailes ouvertes servaient de robinets. L’air dans la pièce était calme et chaud et, durant un instant, la présence de sa mère vint l’habiter, brume douloureuse.

Sur le seuil, Pétale se racla la gorge.

— Bon… fit-il en entrant avec les bagages, tout est-il en ordre ? On se sent affamée ? Non, pas encore ? J’vous laisse vous installer… (Il disposa ses valises près du lit.) Si jamais vous avez un petit creux, vous n’avez qu’à sonner. (Il indiqua un antique téléphone ornementé, écouteur et micro en laiton décoré et manche d’ivoire tourné.) Il suffit de décrocher, inutile de composer un numéro. Petit déjeuner à l’heure de votre choix. Demandez, on vous montrera où. Vous pourrez ensuite rencontrer Swain…

La présence de sa mère s’était évanouie avec le retour de Pétale. Elle essaya de la ressentir à nouveau après qu’il lui eut souhaité bonne nuit et fut sorti, mais elle s’était enfuie.

Elle resta un long moment près de la baignoire, à caresser le métal lisse et froid du col de cygne.

2. KID AFRIKA

Kid Afrika pénétra tranquillement sur la Chienne de Solitude le dernier jour de novembre, dans son Dodge d’époque, conduit par une jeune fille blanche nommée Cherry Chesterfield.

Henry la Ruse et Petit Oiseau étaient en train de démonter la scie circulaire qui tenait lieu de main gauche au Juge quand le Dodge de Kid apparut. Sa jupe, couverte de pièces, projetait en panaches de rouille l’eau croupie qui stagnait sur la plaine inégale et grise de la Solitude.

Petit Oiseau l’aperçut le premier. Il avait l’œil vif, Petit Oiseau, et un monoculaire ×10 suspendu sur la poitrine, entre les os d’un assortiment d’animaux et d’antiques douilles en laiton. La Ruse quitta des yeux le bras hydraulique pour regarder Petit Oiseau déplier ses deux mètres et braquer son monoculaire à travers le lacis d’acier mat qui formait la majeure partie de l’enceinte sud de la Fabrique. Petit Oiseau était d’une maigreur presque squelettique, et les ailes laquées de cheveux châtains qui lui avaient valu son surnom se dressaient face au ciel pâle. Il se rasait la nuque et les tempes, dégageant nettement les oreilles ; avec ses ailes et sa couette profilée, on l’aurait cru coiffé d’une mouette brune décapitée.

— Waouh, putain ! s’écria Petit Oiseau.

— Quoi encore ? (Il était toujours difficile de faire se concentrer Petit Oiseau et le boulot exigeait deux paires de mains.)

— C’est l’aut’ nègre.

La Ruse se redressa et s’essuya les mains sur son jean pendant que Petit Oiseau décrochait le boîtier vert du microgiciel Méca-5 de la prise derrière son oreille – oubliant instantanément la procédure d’autocalibrage à la huitième décimale, nécessaire pour dépanner la scie circulaire du Juge.

— Qui c’est qui conduit ? (Afrika ne conduisait jamais s’il pouvait l’éviter.)

— J’vois pas.

Petit Oiseau lâcha le monoculaire qui retomba en cliquetant au milieu du bric-à-brac d’os et de laiton.

La Ruse le rejoignit à la fenêtre pour observer la progression du Dodge. Kid Afrika retouchait périodiquement le revêtement noir mat de l’aéroglisseur par de judicieuses applications de peinture en bombe. La dominante sombre était compensée par la rangée de crânes chromés qu’il avait soudés au massif pare-chocs avant. Durant un temps, les crânes, en acier creux, avaient même arboré dans leurs orbites des ampoules rouges de guirlandes de Noël ; peut-être que le Kid se souciait moins de son image, aujourd’hui.

Tandis que le glisseur montait vers la Fabrique, la Ruse entendit Petit Oiseau regagner l’ombre d’un pas traînant. Ses lourdes bottes raclaient la poussière et projetaient les copeaux de métal en fines spirales brillantes.

La Ruse regarda à travers les fenêtres poussiéreuses l’engin se poser sur sa jupe, devant la Fabrique, grondant et dégageant des jets de vapeur.

Il entendit un cliquetis dans le noir, derrière lui : Petit Oiseau s’était caché près des casiers de pièces au rebut pour visser son silencieux sur le F.M. chinois qu’ils employaient lorsqu’ils tiraient les lapins.

— L’Oiseau, dit la Ruse, en jetant sa clé sur la bâche, je sais bien que t’es qu’un connard de pauvre plouc abruti du Jersey, mais faut-il vraiment que tu m’obliges en permanence à te le rappeler ?

— J’aime pas c’négro, répondit Petit Oiseau, de derrière les casiers.

— Ouais, et si ce nègre voulait bien se donner la peine de te regarder, il ne t’aimerait pas non plus. S’il te savait là planqué avec ce tromblon, il te le ferait rentrer de travers dans le gosier.

Pas de réponse de Petit Oiseau. Il avait grandi dans les faubourgs blancs du Jersey où tout le monde se foutait de tout et où l’on n’aimait pas les curieux.

— Et je serais le premier à l’aider, ajouta la Ruse, en remontant la fermeture à glissière de son vieux blouson marron, avant de sortir rejoindre le glisseur de Kid Afrika.

La vitre poussiéreuse du côté du chauffeur descendit en sifflant, révélant un visage pâle dominé par une énorme paire de lunettes ambre. Les bottes de la Ruse écrasaient d’antiques boîtes de conserve que la rouille avait rendues fines comme des feuilles mortes. Le chauffeur baissa ses lunettes et regarda dans sa direction ; c’était une femme, les lunettes ambre qui pendaient à son cou lui dissimulaient la bouche et le menton. Kid devait être de l’autre côté, une bonne chose, au cas – improbable – où Petit Oiseau s’aviserait de tirer.

— Fais le tour, dit la fille.

La Ruse contourna l’engin, en passant devant les crânes chromés ; il entendit la vitre de Kid Afrika descendre avec le même petit bruit évocateur.

— Henry la Ruse, dit Kid, et son haleine faisait des panaches blancs au contact de l’air de la Solitude. Salut !

La Ruse contempla le long visage brun. Kid Afrika avait de grands yeux noisette, fendus comme ceux d’un chat, une moustache fine comme un trait de crayon, et sa peau avait le lustre du cuir poli.

— Eh, Kid. (La Ruse sentait comme une odeur d’encens dans l’habitacle du glisseur.) Comment va ?

— Eh bien, dit Kid en plissant les yeux, me suis souvenu que tu m’avais dit un jour, si jamais j’avais besoin d’un service…

— Exact, reconnut la Ruse avec un sentiment d’appréhension.

Kid Afrika lui avait sauvé la peau une fois, à Atlantic City, en dissuadant un mec irascible de le lâcher de ce balcon, au quarante-deuxième étage d’un immeuble détruit par un incendie.

— Quelqu’un veut te balancer du haut d’une tour ?

— La Ruse, dit Kid, j’aimerais te présenter quelqu’un.

— Alors, on sera quittes ?

— Henry la Ruse, cette jolie fille que tu vois là, c’est Miss Cherry Chesterfield, de Cleveland, Ohio.

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