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William Gibson: Mona Lisa s'éclate

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William Gibson Mona Lisa s'éclate
  • Название:
    Mona Lisa s'éclate
  • Автор:
  • Издательство:
    J'ai Lu
  • Жанр:
  • Год:
    1990
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-277-22735-8
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb : . Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir ! Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ? L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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— J’ai parlé ce matin avec votre père, pour l’avertir que vous étiez bien arrivée.

— Vous êtes un homme de haut rang.

Les yeux pâles s’étrécirent.

— Pardon ?

— Les dragons.

Pétale rit.

— Laissez-la manger, dit une voix féminine.

Kumiko se retourna et découvrit une silhouette mince à contre-jour devant les hautes fenêtres à meneaux ; derrière celles-ci, un jardin ceint d’un mur et recouvert d’un manteau de neige. La femme avait les yeux dissimulés derrière des lunettes argentées qui reflétaient la pièce et ses occupants.

— Une autre de nos hôtes, dit Pétale.

— Sally, dit la femme. Sally Shears. Mange, mon chou. Si jamais tu t’ennuies autant que moi, tu seras d’humeur à faire un tour.

Tandis que Kumiko la regardait, surprise, la femme éleva la main pour effleurer la monture de ses lunettes, comme si elle allait les retirer.

— Portobello Road est à deux pâtés de maisons. J’ai besoin de prendre l’air.

Les verres-miroirs semblaient n’avoir ni monture, ni branches.

— Roger, dit Pétale tout en prenant à la fourchette des tranches roses de bacon dans un plat en argent, à votre avis, Kumiko sera-t-elle en sécurité avec notre Sally ?

— Plus que je ne le serais moi-même, à voir son humeur, dit Swain. J’ai bien peur que nous n’ayons pas grand-chose à vous offrir comme distractions, dit-il à Kumiko en la guidant vers la table, mais nous allons essayer de rendre votre séjour aussi agréable que possible et tâcher de vous montrer un peu notre cité. Malgré tout, ce n’est pas Tokyo…

— Pas encore, du moins, dit Pétale, mais Swain parut ne pas relever.

— Merci, dit Kumiko comme Swain lui tenait sa chaise.

— Je vous en prie, dit Swain. Notre respect pour votre père…

— Eh, dit la femme, elle est trop jeune pour avoir besoin de ces conneries. Épargne-nous les salamalecs…

— Sally n’est pas d’excellente humeur, comme vous pouvez le constater, observa Pétale en déposant un œuf poché dans l’assiette de Kumiko.

Il s’avéra que l’humeur de Sally Shears confinait à la rage tout juste contenue, une colère qui transparaissait dans sa démarche, dans le crépitement furieux de ses bottes noires à talons sur le pavé glacé.

Kumiko devait presser le pas pour la suivre tandis qu’elle s’éloignait de la demeure de Swain, avec ses lunettes qui jetaient leurs éclairs froids dans l’envahissante lumière hivernale. Elle portait un pantalon étroit en daim marron foncé et un gros blouson noir au col relevé ; des habits coûteux. Avec ses cheveux bruns et courts, on aurait pu la prendre pour un garçon.

Pour la première fois depuis son départ de Tokyo, Kumiko avait un peu peur.

L’énergie contenue dans cette femme était presque tangible, nœud de colère qui pouvait se défaire à tout moment.

Kumiko glissa la main dans son sac et pressa le boîtier Maas-Neotek ; instantanément, Colin fut à ses côtés, marchant d’un bon pas, les mains dans les poches de son blouson ; ses bottes ne laissaient aucune empreinte dans la neige sale. Alors, elle relâcha le boîtier et le fantôme disparut mais elle se sentait rassurée. Elle n’avait plus à craindre de perdre Sally Shears qu’elle avait bien du mal à suivre ; le fantôme saurait sans aucun doute la reconduire chez Swain. Et si je m’enfuis , songea-t-elle, il m’aidera. À un carrefour, la femme se glissa parmi la circulation, écartant, l’air absent, Kumiko de la trajectoire d’un gros taxi Honda noir, en réussissant quand même à décocher au passage un coup de pied dans l’aile de la voiture.

— Tu bois quelque chose ? demanda-t-elle en lui passant la main autour de l’avant-bras.

Kumiko hocha la tête.

— S’il vous plaît… vous me faites mal au bras…

L’étreinte de Sally se relâcha mais Kumiko se retrouva de force, une fois franchies des portes de verre dépoli gravé, au milieu du bruit et de la chaleur qui régnaient dans une sorte de terrier encombré, aux murs tapissés de bois sombre et de velours fauve usé.

Bientôt, elles se retrouvèrent assises autour d’une petite table en marbre sur laquelle étaient posés un cendrier Bass, une chope de bière brune, le verre de whisky irlandais que Sally avait déjà vidé le temps de revenir du comptoir, et un diabolo orange.

Kumiko découvrit que les lentilles argentées rejoignaient la peau sans solution de continuité.

Sally saisit son verre de whisky vide, l’inclina sans le soulever de la table et l’examina d’un œil critique.

— J’ai rencontré ton père, dans le temps, commença-t-elle. Il n’était pas encore monté bien haut, à l’époque. (Elle abandonna le verre pour sa chope de brune.) Swain dit que tu es moitié gaijin. Que ta mère était danoise. (Elle but une lampée de bière.) T’as pas l’air.

— Elle m’a fait changer les yeux.

— Ça te va bien.

— Merci. Et vous, vos lunettes, répliqua-t-elle machinalement, elles sont très belles.

Sally haussa les épaules.

— Ton vieux t’a déjà montré Chiba ?

Kumiko fit un signe de dénégation.

— Pas con. À sa place, j’aurais fait comme lui. (Nouvelle lampée de bière. Ses ongles, manifestement acryliques, avaient la teinte et l’éclat de la nacre.) Ils m’ont parlé de ta mère.

Le visage cramoisi, Kumiko baissa les paupières.

— Ce n’est pas pour ça que tu es ici. Tu le sais ? Pas à cause d’elle qu’il t’a confiée à Swain. Une guerre est en cours. Depuis que je suis née, le Yakuza n’avait pas connu de querelles intestines au plus haut niveau, mais c’est le cas aujourd’hui. (La chope vide tinta lorsque Sally la reposa sur la table.) Il ne peut pas se permettre de te garder auprès de lui, voilà tout. Tu constituerais une proie trop facile. Un type comme Swain apparaît comme complètement en dehors du coup, aux yeux des rivaux de Yanaka. Enfin, t’as bien eu un passeport sous un autre nom, pas vrai ? Swain est en dette vis-à-vis de Yanaka. Alors, tout va bien, non ?

Kumiko sentit venir les larmes, brûlantes.

— Bon, d’accord, tout ne va pas bien. (Les ongles nacrés pianotaient sur le marbre.) Elle s’est flanquée en l’air et tout ne va pas bien. Tu t’sens coupable, c’est ça ?

Kumiko leva les yeux, vit les miroirs jumeaux.

Portobello Road était bourrée de touristes, aussi bondée que Shinjuku. Après avoir insisté pour que Kumiko boive son diabolo orange, devenu entre-temps tiède et plat, Sally Shears l’avait reconduite dans la rue noire de monde. Tirant fermement Kumiko, elle entreprit de se frayer un chemin sur le trottoir, passant devant les tables en fer pliantes recouvertes de rideaux de velours déchirés, sur lesquelles étaient posés des milliers d’objets d’acier, de cristal, de laiton ou de porcelaine. Toujours entraînée par Sally, Kumiko regardait défiler, les yeux agrandis, des assiettes-souvenirs du Sacre et des théières Churchill ventrues.

— Du gomi , hasarda Kumiko quand elles s’arrêtèrent à un croisement.

De la camelote. Des détritus. À Tokyo, les articles usés ou devenus inutiles servaient de remblais. Avec un sourire carnassier, Sally expliqua :

— C’est l’Angleterre. Le gomi est une ressource naturelle primordiale. Avec le talent. C’est ce que je recherche en ce moment, le talent.

Le talent portait un complet de velours vert bouteille et des mocassins en daim immaculés et Sally le dénicha dans un pub, à l’enseigne de la Couronne et la Rose . Elle le présenta sous le nom de Tic-Tac. Il était à peine plus grand que Kumiko et il avait quelque chose de tordu dans le dos ou la hanche, ce qui l’obligeait à marcher avec une claudication prononcée, qui accentuait encore l’impression générale d’asymétrie. Ses cheveux bruns étaient tondus ras sur les tempes et la nuque, mais ramenés en un paquet de boucles graisseuses au-dessus du front.

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