Terry Pratchett - Les aéronautes

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Décidément, les humains sont incorrigibles. Où que s’installent les gnomes – le Grand Magasin, la carrière abandonnée… –, on vient les embêter. Pourtant, il reste un espoir : le grand Vaisseau qui les a conduits sur Terre est toujours là, au-dessus du ciel, après quinze cents ans.
L’espace, c’est froid, ça manque d’air et c’est loin, surtout quand on est tout petit. Par chance, il y a en Floride un machin qui peut conduire les gnomes à bon port. Un satellite, ça s’appelle. Il suffit donc d’aller là-bas et de grimper discrètement dans ledit satellite.
Oui, mais c’est où, la Floride ? On y va comment ?
Bah ! Quand on a volé un camion… pourquoi ne pas emprunter ce drôle de camion doté d’un nez pointu et de deux ailes ? Le Concorde ça s’appelle.
Bon, allez, c’est reparti mon riquiqui, attachez vos ceintures !

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— Moi si, je crois. J’ai beaucoup réfléchi sur les humains.

— Et le Truc ne pourrait pas envoyer un message aux chauffeurs du Concorde ? proposa Gurder. Dans le genre : « Ne vous inquiétez pas, on n’a ni grandes dents ni tentacules, juré. »

— Ils ne nous croiraient sans doute pas, répondit Angalo. Si moi j’avais des grandes dents et des tentacules partout, c’est justement le genre de message que j’enverrais. Futé.

Le Concorde traversait le sommet du ciel en mugissant, battant tous les records de traversée transatlantique. Le Vaisseau flottait doucement à sa suite.

— J’ai l’impression, dit Angalo, que les humains sont juste assez intelligents pour devenir fous.

— Je crois, corrigea Masklinn, qu’ils sont assez intelligents pour se sentir seuls.

L’avion se posa dans un hurlement de pneus. Des camions de pompiers traversèrent le terrain, suivis d’autres véhicules.

Le grand Vaisseau noir passa au-dessus d’eux, décrivit dans le ciel une grande courbe, comme un Frisbee, et ralentit.

— L’étang est là ! s’écria Gurder. Juste en dessous de nous ! Et ici, c’est la voie ferrée ! Et voilà la carrière ! Elle est toujours là !

— Bien sûr qu’elle est toujours là, niquedouille, marmonna Angalo en dirigeant le Vaisseau sur les collines tachetées de neige fondante.

— En partie, constata Masklinn.

Un linceul de fumée noire flottait au-dessus de la carrière. En s’approchant, ils virent qu’elle montait d’un camion en flammes. D’autres camions l’entouraient, ainsi que plusieurs humains, qui se mirent à courir en apercevant l’ombre du Vaisseau.

— Tu disais qu’ils se sentaient seuls ? gronda Angalo. S’ils ont fait du mal à un seul gnome, ils vont regretter d’être nés !

— S’ils ont fait du mal à un seul gnome, ils vont regretter que moi, je sois né, dit Masklinn. Mais je ne crois pas qu’il reste du monde là-dessous. Ils ne seraient pas restés sur place, si les humains arrivaient. Et qui a mis le feu au camion ?

— Ouaaaais ! triompha Angalo en brandissant le poing.

Masklinn scruta le paysage au-dessous d’eux. Il n’arrivait pas à imaginer des gens comme Grimma et Dorcas assis dans des terriers, à attendre que les humains prennent possession des lieux. Les camions ne s’enflammaient pas tout seuls. Et quelques bâtiments paraissaient endommagés, également. Ce n’était pas quand même des humains qui avaient fait ça ?

Il regarda le champ qui longeait la carrière. Le portail avait été enfoncé, et deux larges sillons traversaient la neige fondue et la boue.

— Je crois qu’ils sont partis dans un autre camion, dit-il.

— Comment ça, ouaaaais ? interrogea Gurder, qui suivait la conversation avec un brin de retard.

— À travers champs ? s’étonna Angalo. Mais il va s’enliser, non ?

Masklinn secoua la tête. Peut-être qu’un gnome pouvait avoir des instincts, lui aussi.

— Suis la piste, demanda-t-il, pressant. Et dépêche-toi.

— Me dépêcher ? Me dépêcher ? Tu sais le mal que j’ai à faire voler ce machin au ralenti ?

Angalo poussa délicatement un levier. Le Vaisseau gravit le flanc de la colline, frémissant sous l’humiliation de devoir se refréner.

Ils avaient escaladé cet endroit à pied, des mois auparavant. Ça semblait difficile à croire.

Les collines étaient très plates à leur sommet, formant une sorte de plateau qui dominait l’aéroport. Là, c’était le champ où ils avaient trouvé des pommes de terre. Là, le taillis où ils avaient chassé, et le bois où ils avaient tué un renard qui avait mangé des gnomes.

Et là… un petit objet jaune, qui filait à travers champs.

Angalo se pencha en avant.

— On dirait une espèce de machine, reconnut-il en tripotant des leviers sans quitter l’écran des yeux. Mais elle est bizarre.

D’autres objets se déplaçaient sur les routes, là en bas. Ils étaient surmontés de lumières clignotantes.

— Ces voitures sont lancées à sa poursuite, tu crois ? demanda Angalo.

— Elles veulent peut-être lui poser quelques questions sur un camion en flammes, répondit Masklinn. Tu peux y arriver avant elles ?

Angalo plissa ses yeux.

— Mon vieux, écoute : je pense qu’on n’aurait aucun mal à arriver avant elles, même en faisant un crochet par la Floridie.

Il trouva un autre levier, le poussa un peu.

Le paysage fut agité par une infime secousse et le camion apparut soudain juste devant eux.

— T’as vu ?

— Approche-toi davantage, ordonna Masklinn.

Angalo pressa un bouton.

— Tu vois, l’écran peut te montrer ce qui se passe dess…

— Il y a des gnomes ! s’exclama Gurder.

— Oui, et les voitures s’enfuient ! s’écria Angalo. C’est ça, fuyez ! Sinon, vous allez voir les tentacules et les grandes dents !

— Tant que les gnomes ne le croient pas, eux aussi, ça va. Dis donc, Masklinn, tu ne penses pas que…

Encore une fois, Masklinn avait disparu.

Ça aurait dû me venir à l’idée plus tôt, se disait-il.

Le morceau de branche était trente fois plus grand qu’un gnome. Ils l’avaient conservé sous des lumières, et le végétal semblait heureux de se développer, une extrémité plongée dans un pot d’eau spéciale pour les plantes. De toute évidence, les gnomes qui avaient jadis piloté ce Vaisseau avaient souvent fait pousser des plantes suivant cette méthode.

Pionn l’aida à tirer le pot vers l’écoutille. Les grenouilles observaient Masklinn avec intérêt.

Quand la branche fut aussi bien positionnée que possible, Masklinn fit s’ouvrir l’écoutille. Ce n’était pas celle qui coulissait. Les anciens gnomes s’en étaient servis comme d’une sorte d’ascenseur, mais sans câble. Elle montait et descendait grâce à une force mystérieuse, comme « la lente igravité » ou un machin du même genre.

Elle se détacha du Vaisseau. Masklinn regarda en bas et vit le camion jaune s’arrêter. Quand le gnome se redressa, Pionn le considérait, l’air intrigué.

— Fleur est message ? demanda le jeune gnome.

— Oui. Plus ou moins.

— Sans parler ?

— Oui.

— Pourquoi non ?

Masklinn haussa les épaules.

— Je ne sais pas comment le dire.

L’histoire pourrait finir ici…

Mais il ne faudrait pas.

Les gnomes déferlèrent dans le Vaisseau. S’il y avait eu des monstres à tentacules et grandes dents, ils auraient été submergés sous le nombre.

De jeunes gnomes envahirent la salle de contrôle, où ils se mirent en devoir de presser industrieusement tous les boutons. Dorcas et ses ingénieurs avaient disparu en quête des moteurs du Vaisseau. Des voix et des rires résonnaient dans les couloirs gris.

Masklinn et Grimma étaient assis tout seuls, observant les grenouilles dans leur fleur.

— Il fallait que je voie si c’était vrai, expliqua Masklinn.

— La plus merveilleuse chose au monde, dit Grimma.

— Non. Je crois qu’il y a sans doute d’autres merveilles dans le monde, dit Masklinn. Mais c’est drôlement bien quand même.

Grimma lui raconta ce qui s’était passé dans la carrière : le combat contre les humains, le vol de Jekub le remueur de terre, pour pouvoir s’enfuir. Ses yeux brillaient quand elle racontait la bataille avec les humains. Masklinn la regarda, bouche bée d’admiration. Elle était couverte de boue, sa robe était déchirée, on aurait dit qu’elle s’était peignée avec une haie, mais elle pétillait d’une telle puissance intérieure qu’elle lançait presque des étincelles. C’est une bonne chose qu’on soit arrivés à temps, se dit-il. Les humains devraient m’en savoir gré.

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