Terry Pratchett - Les aéronautes

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Décidément, les humains sont incorrigibles. Où que s’installent les gnomes – le Grand Magasin, la carrière abandonnée… –, on vient les embêter. Pourtant, il reste un espoir : le grand Vaisseau qui les a conduits sur Terre est toujours là, au-dessus du ciel, après quinze cents ans.
L’espace, c’est froid, ça manque d’air et c’est loin, surtout quand on est tout petit. Par chance, il y a en Floride un machin qui peut conduire les gnomes à bon port. Un satellite, ça s’appelle. Il suffit donc d’aller là-bas et de grimper discrètement dans ledit satellite.
Oui, mais c’est où, la Floride ? On y va comment ?
Bah ! Quand on a volé un camion… pourquoi ne pas emprunter ce drôle de camion doté d’un nez pointu et de deux ailes ? Le Concorde ça s’appelle.
Bon, allez, c’est reparti mon riquiqui, attachez vos ceintures !

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Le cerveau de Masklinn était en ébullition. Il avait toujours pensé que les humains devaient être intelligents. Après tout, les gnomes avaient une brillante intelligence. Les rats avaient une certaine intelligence. Et les renards avaient de l’intelligence, plus ou moins. Il devait y avoir assez d’intelligence de par le vaste monde pour que les humains en aient eu leur part. Mais là, c’était plus que de l’intelligence.

Il se souvenait du livre intitulé Les Voyages de Gulliver. Il avait considérablement surpris tous les gnomes. Aucune île de petites gens n’avait jamais existé. Il en était persuadé. C’était une… une… une invention. Il y avait eu beaucoup de livres comme ça, dans le Grand Magasin. Ils étaient à l’origine de tracas sans fin pour les gnomes. Four une raison inconnue, les humains avaient un besoin de choses qui n’étaient pas vraies.

Ils n’avaient jamais réellement cru en l’existence des gnomes, se dit-il, mais ils voulaient quand même y croire.

— Dis-lui… dit-il. Dis-lui que je dois monter à bord du Vaisseau.

Le Petit-fils Richard chuchota quelque chose. On avait l’impression d’entendre souffler une bourrasque.

— Il dit qu’il y a trop de monde.

— Pourquoi y a-t-il autant d’humains autour ? s’ébahit Masklinn. Pourquoi ils n’ont pas peur ?

Le Petit-fils Richard répondit par une nouvelle bourrasque.

— Selon lui, tout le monde croit que des créatures venues d’un autre monde vont descendre pour leur parler.

— Pourquoi ?

— Je l’ignore, répondit le Truc. Peut-être parce qu’ils ne veulent pas être tout seuls.

— Mais il n’y a personne à bord ! Il est à nous, ce Vaisseau… commença à dire Masklinn.

Une clameur s’éleva. La foule se boucha les oreilles.

Des lumières apparurent sur les ténèbres du Vaisseau. Elles scintillaient sur toute la coque en dessins qui couraient en avant ou en arrière avant de disparaître. Une nouvelle clameur monta.

— Il n’y a vraiment personne, c’est bien ça ? demanda Masklinn. Aucun gnome qui serait resté en hibernation ou je ne sais quoi ?

Très haut sur la coque du Vaisseau s’ouvrit une petite porte carrée. On entendit un chuintement et un rayon de lumière rouge qui en jaillit carbonisa un carré de broussailles à quelques mètres de là.

Les gens commencèrent à s’enfuir.

Le Vaisseau monta d’un mètre ou deux, ballottant de façon inquiétante. Il partit un peu sur le côté. Puis il monta si vite qu’il sembla devenir flou et se figea brutalement au-dessus de la foule. Ensuite, il bascula sur le dos. Puis il se mit debout sur un côté pendant un moment.

Il redescendit en flottant et atterrit, plus ou moins. C’est-à-dire qu’un de ses côtés toucha terre, tandis que l’autre reposait en l’air, sur rien.

Le Vaisseau parla d’une voix sonore.

Aux oreilles des humains, cela devait ressembler à des piaillements suraigus.

En fait, ce qu’il disait, c’était :

— Désolé ! Pardon ! C’est un micro, ça ? J’arrive pas à trouver le bouton de la porte… Essayons celui-ci…

Une nouvelle écoutille carrée s’ouvrit. Une brillante lumière bleue déferla.

La voix tonna de nouveau sur le paysage.

— Ça y est !

On entendit le toc-toc étouffé de quelqu’un qui n’est pas certain que le micro soit branché et qui le tapote pour vérifier.

— Masklinn, tu es là ?

— C’est Angalo ! cria Masklinn. Personne d’autre ne conduit comme ça ! Truc, dis au Petit-Fils Richard qu’il faut que je monte à bord ! Je t’en prie !

L’humain hocha la tête.

Les humains se pressaient autour de la base du Vaisseau. La porte était trop haute, ils ne pouvaient l’atteindre.

Tandis que Masklinn se cramponnait résolument, Richard Quadragénaire se fraya un chemin dans la foule.

Le Vaisseau poussa une nouvelle lamentation.

— Heu !… (La voix immensément amplifiée d’Angalo s’adressait apparemment à quelqu’un d’autre.) Je ne sais pas bien à quoi sert ce bouton, mais c’est peut-être… Bien sûr que je vais appuyer dessus, pourquoi je n’appuierais pas ? Il est placé exactement à côté de celui de la porte, il n’est pas dangereux, c’est obligé. Écoute, maintenant, tu la fermes…

Une rampe d’accès argentée se déploya à partir de la porte. Elle semblait assez grande pour des humains.

— T’as vu ? T’as vu ? triompha la voix d’Angalo.

— Truc, tu peux parler à Angalo ? demanda Masklinn. Lui dire que je suis là, dehors, et que j’essaie de monter à bord ?

— Non. De toute évidence, il appuie sur des boutons au hasard. Il faut espérer qu’il ne touchera pas à ceux qu’il ne faut pas.

— Je croyais que tu pouvais dire au Vaisseau ce qu’il fallait faire !

Le Truc réussit à paraître scandalisé.

— Pas lorsqu’un gnome est à bord. Je ne peux pas demander au Vaisseau de ne pas obéir à un gnome. C’est ça être une machine.

Le Petit-Fils Richard s’ouvrait un passage à travers les humains qui se bousculaient et vociféraient, mais le trajet était pénible.

Masklinn soupira.

— Demande au Petit-Fils Richard de me poser par terre, dit-il.

Et il ajouta :

— Et dis-lui merci. Dis-lui… que j’aurais aimé pouvoir lui parler un peu plus longtemps.

Le Truc traduisit.

Richard Quadragénaire parut surpris. Le Truc ajouta autre chose. Puis l’humain tendit la main vers Masklinn.

S’il avait dû établir une liste des moments les plus horribles de sa vie, celui-ci serait arrivé en tête. Il avait affronté des renards, aidé à conduire le Camion, volé sur une oie – mais rien dans ces moments-là n’était aussi terrible que de laisser une main humaine se poser sur lui. Les énormes doigts couverts de dessins en spirale se déplièrent et le prirent par la taille. Il ferma les yeux.

La voix tonnante d’Angalo déclara :

— Masklinn ? Masklinn ? S’il t’est arrivé quoi que ce soit, il va y avoir du grabuge !

Les doigts de Richard Quadragénaire tenaient Masklinn délicatement, comme s’il s’était agi d’un objet très fragile. Masklinn se sentit lentement descendre vers le sol. Il souleva les paupières. Il y avait autour de lui une forêt de jambes humaines.

Il leva les yeux vers le visage gigantesque du Petit-Fils Richard et, essayant de s’exprimer d’une voix aussi lente et grave que possible, il prononça le seul mot qu’un gnome ait jamais dit directement à un humain en cinq mille ans.

— Adieu.

Puis il s’engagea en courant dans le labyrinthe de pieds.

Plusieurs humains porteurs de pantalons d’aspect officiel et de grosses chaussures se tenaient au pied de la rampe d’accès. Masklinn se faufila entre eux et gravit la pente au galop.

Devant lui, une lumière bleue coulait par l’écoutille béante. Au fil de sa course, il distingua deux taches au bord de l’entrée.

La rampe d’accès était longue. Masklinn n’avait pas dormi depuis des heures. Il regretta de ne pas avoir profité du lit, pendant que les humains l’observaient ; il avait l’air très confortable.

Brusquement, ses jambes ne souhaitaient plus qu’une chose : aller au plus près et se coucher.

Il atteignit le sommet de la rampe en titubant et les taches devinrent les visages de Gurder et de Pionn. Ils tendirent les bras et le hissèrent à bord du Vaisseau.

Il se retourna et contempla au-dessous de lui une mer de visages d’humains. Il n’avait encore jamais dû baisser les yeux pour regarder un visage humain.

Ils ne pouvaient probablement pas le voir. Ils attendent les petits hommes verts, se dit-il.

— Tu vas bien ? s’inquiéta Gurder. Ils ne t’ont rien fait ?

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