Terry Pratchett - Les aéronautes

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Décidément, les humains sont incorrigibles. Où que s’installent les gnomes – le Grand Magasin, la carrière abandonnée… –, on vient les embêter. Pourtant, il reste un espoir : le grand Vaisseau qui les a conduits sur Terre est toujours là, au-dessus du ciel, après quinze cents ans.
L’espace, c’est froid, ça manque d’air et c’est loin, surtout quand on est tout petit. Par chance, il y a en Floride un machin qui peut conduire les gnomes à bon port. Un satellite, ça s’appelle. Il suffit donc d’aller là-bas et de grimper discrètement dans ledit satellite.
Oui, mais c’est où, la Floride ? On y va comment ?
Bah ! Quand on a volé un camion… pourquoi ne pas emprunter ce drôle de camion doté d’un nez pointu et de deux ailes ? Le Concorde ça s’appelle.
Bon, allez, c’est reparti mon riquiqui, attachez vos ceintures !

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— Tu veux communiquer ? Et avec un humain ?

— Oui. Tu peux le faire ?

— Je te le déconseille vivement ! Ça pourrait se révéler très dangereux !

Masklinn serra les poings.

— Comparé à quoi, Truc ? Comparé à quoi ? Et ça serait tellement plus dangereux que de ne pas communiquer, Truc ? Obéis ! Tout de suite ! Dis-lui… dis-lui que nous ne cherchons pas à faire de mal aux humains ! Tout de suite ! Je vois déjà sa main qui bouge ! Fais-le !

Il brandit la boîte contre l’oreille du Petit-Fils Richard.

Le Truc commença à s’exprimer, avec les intonations lentes et graves du langage humain.

Ça parut durer une éternité.

L’expression de l’humain se figea.

— Tu lui as dit quoi ? Tu lui as dit quoi ? demanda Masklinn.

— Je lui ai dit que s’il te faisait le moindre mal, j’allais exploser et lui faire sauter le crâne !

— Tu n’as pas fait ça ?

— Si.

— C’est ça que tu appelles communiquer ?

— Oui. J’appelle ça une méthode de communication très efficace.

— Mais c’est horrible de dire une telle chose ! Et en plus… tu ne m’avais jamais dit que tu pouvais exploser !

— J’en suis incapable, mais il n’en sait rien. Ce n’est qu’un humain, expliqua le Truc.

La chute du Vaisseau se ralentit et il flotta vers le territoire de végétation rase, avant de rencontrer sa propre ombre. Auprès de lui, la tour d’où la Navette avait décollé ressemblait à une épingle à côté d’une très grande assiette noire.

— Tu l’as posé par terre ! Tu avais dit que tu ne le ferais pas ! s’exclama Masklinn.

— Il n’est pas posé par terre. Il flotte juste au-dessus.

— On dirait bien qu’il est posé par terre, à mon avis !

— Il flotte juste au-dessus, répéta patiemment le Truc.

Richard Quadragénaire regardait Masklinn, au bout de son nez. Il avait l’air interloqué.

— Qu’est-ce qui le garde en l’air ? demanda Masklinn, à propos du Vaisseau.

Le Truc le lui dit.

— Une lente quoi ? C’est quoi, ça ? Ça veut dire qu’il a juste ralenti ?

— Pas lente. L’anti. L’antigravité.

— Mais on ne voit ni flammes ni fumée !

— Ce ne sont pas des composantes essentielles.

Des véhicules se dirigeaient en hurlant vers la masse du Vaisseau.

— Euh !… Et à quelle distance du sol l’as-tu arrêté, exactement ? s’enquit Masklinn.

— Dix centimètres m’ont paru une distance idéale.

Angalo était couché, le visage enfoui dans le sol sablonneux.

À sa grande stupeur, il était toujours vivant. Ou du moins, s’il était mort, il restait capable de penser. Peut-être bien qu’il était mort et que c’était là qu’on allait après.

Ça ressemblait beaucoup à ce qu’il connaissait déjà.

Voyons voir. Il avait regardé le grand machin tomber du ciel juste en direction de sa tête, et s’était jeté à terre, s’attendant à devenir d’une seconde à l’autre une simple petite tache de graisse au fond d’un énorme trou.

Non, il n’était probablement pas mort. Quelque chose d’aussi important que ça, il s’en serait souvenu.

— Gurder ? hasarda-t-il.

— C’est toi ? demanda la voix de Gurder.

— J’espère bien. Pionn ?

— Pionn ! répondit celui-ci, quelque part dans les ténèbres.

Angalo se mit à quatre pattes.

— Vous avez une idée de l’endroit où l’on est ? s’enquit-il.

— Dans le Vaisseau ? suggéra Gurder.

— Je ne pense pas. Il y a de la terre, de l’herbe, des machins de ce genre.

— Où est donc passé le Vaisseau ? Pourquoi est-ce qu’il fait noir ?

Angalo chassa la terre de son manteau.

— Chais pas. Peut-être… Peut-être qu’il nous a loupés. Peut-être qu’il nous a assommés et qu’on vient de se réveiller en pleine nuit ?

— J’aperçois un peu de jour à l’horizon, fit remarquer Gurder. C’est pas normal, si ? Les nuits, c’est pas comme ça, d’habitude.

Angalo regarda autour de lui. Effectivement, il y avait du jour, au loin. Et on entendait un bruit bizarre, si bas qu’on pouvait ne pas le remarquer au premier abord, mais une fois qu’on avait découvert sa présence, il semblait occuper le monde entier.

Il se releva pour mieux voir.

On entendit un petit bruit sourd.

— Aïe !

Angalo leva la main pour se masser le crâne. Sa main toucha du métal. Se pliant un peu en deux, il se risqua à tourner la tête pour voir contre quoi il s’était cogné.

Il resta longuement songeur.

Puis il déclara :

— Gurder, tu vas avoir un mal pas possible à me croire…

— Cette fois-ci, dit Masklinn au Truc, je veux que tu traduises exactement , c’est bien compris ? N’essaie pas de lui faire peur !

Les humains avaient encerclé le Vaisseau. Enfin… ils essayaient de l’encercler, mais il faut un sacré nombre d’humains pour cerner un objet aussi gros que le Vaisseau. Alors ils se contentaient de l’encercler par-ci, par-là.

De nouveaux camions arrivaient, la plupart toutes sirènes hurlantes. On avait laissé Richard Quadragénaire seul, en train de contempler son épaule avec une expression inquiète.

— En plus, on a une dette envers lui, continua Masklinn. On s’est servi de son satellite. Et on lui a volé des affaires.

— Tu disais que tu voulais faire les choses à ta façon. Sans se faire aider par les humains, tu as dit.

— Oublions ça. Dis-lui… je veux dire, demande-lui de se diriger vers le Vaisseau. Et n’oublie pas de dire s’il vous plaît. Et dis-lui que nous ne voulons pas que quiconque soit blessé. Moi y compris, ajouta-t-il.

La réponse du Petit-Fils Richard sembla prendre longtemps. Mais il se mit effectivement en route vers la foule qui entourait le Vaisseau.

— Qu’est-ce qu’il a dit ? s’enquit Masklinn, cramponné de toutes ses forces au pull-over.

— Je n’y crois pas, transmit le Truc.

— Il ne me croit pas ?

— Il a dit que son grand-père lui parlait toujours du petit peuple, mais il n’y avait jamais cru jusqu’à maintenant. Il demande si nous sommes comme ceux qui étaient dans l’ancien Grand Magasin ?

Masklinn en resta bouche bée. Le Petit-Fils Richard le fixait avec attention.

— Dis-lui que oui, réussit-il à croasser.

— Très bien. Mais je ne crois pas que ce sera une bonne idée.

Le Truc tonna. Le Petit-Fils Richard gronda une réponse.

— Il dit que son grand-père parlait en plaisantant de la présence du petit peuple dans son Grand Magasin. Il répétait qu’ils lui portaient bonheur.

Masklinn sentit au creux de son estomac l’horrible impression que le monde changeait encore, au moment où il pensait le comprendre.

— Est-ce que son grand-père a déjà vu des gnomes ?

— Il dit que non. Mais il raconte que quand son grand-père et le frère de son grand-père, aux premiers temps du Grand Magasin, travaillaient tard le soir pour s’occuper des comptes, ils entendaient des bruits dans les murs et se racontaient qu’il y avait des farfadets dans le Grand Magasin. C’était une sorte de plaisanterie. Il dit que quand il était petit, son grand-père lui racontait des histoires sur le petit peuple qui sortait la nuit s’amuser avec les jouets.

— Mais les gnomes du Grand Magasin n’ont jamais fait ça ! s’indigna Masklinn.

— Je n’ai jamais dit que ces histoires étaient vraies !

Le Vaisseau était beaucoup plus proche, à présent. Il ne semblait posséder ni portes ni fenêtres, nulle part. Il était aussi lisse qu’un œuf.

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