Terry Pratchett - Les aéronautes

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Les aéronautes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les aéronautes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les aéronautes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Décidément, les humains sont incorrigibles. Où que s’installent les gnomes – le Grand Magasin, la carrière abandonnée… –, on vient les embêter. Pourtant, il reste un espoir : le grand Vaisseau qui les a conduits sur Terre est toujours là, au-dessus du ciel, après quinze cents ans.
L’espace, c’est froid, ça manque d’air et c’est loin, surtout quand on est tout petit. Par chance, il y a en Floride un machin qui peut conduire les gnomes à bon port. Un satellite, ça s’appelle. Il suffit donc d’aller là-bas et de grimper discrètement dans ledit satellite.
Oui, mais c’est où, la Floride ? On y va comment ?
Bah ! Quand on a volé un camion… pourquoi ne pas emprunter ce drôle de camion doté d’un nez pointu et de deux ailes ? Le Concorde ça s’appelle.
Bon, allez, c’est reparti mon riquiqui, attachez vos ceintures !

Les aéronautes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les aéronautes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Dedans, il y avait une mare. Trois petites paires d’yeux d’or se levèrent vers lui.

Masklinn leur retourna ce regard.

Ainsi, c’était donc vrai…

Il se demanda s’il devait leur dire quelque chose, si elles pouvaient comprendre quoi que ce soit.

La branche était très longue, et très épaisse. Mais on trouverait des outils et divers machins dans le Vaisseau. Ils pouvaient faire descendre des filins supplémentaires pour soutenir la branche et la remonter quand elle serait coupée. L’opération prendrait du temps. Mais ça ne comptait pas. C’était important.

Le Truc avait dit qu’on pouvait faire pousser des plantes sous des lumières de même couleur que le soleil, dans des pots remplis d’une espèce de bouillon maigre qui aidait les plantes à se développer. Rien de plus facile que de garder la plante vivante. Rien de plus facile… au monde.

S’ils procédaient avec douceur et précaution, les grenouilles n’en sauraient jamais rien.

Si le monde avait été une baignoire, le trajet du Vaisseau aurait été le savon, filant en avant, en arrière, et se retrouvant toujours où on ne l’attendait pas. On pouvait savoir où il était passé en voyant les hélicoptères et les avions décoller en catastrophe.

Ou peut-être était-il la boule de la roulette, qui rebondit et cherche à atteindre le bon numéro…

Ou peut-être qu’il était perdu, tout simplement.

Ils cherchèrent toute la nuit. S’il y avait bien eu une nuit, ce qui était difficile à affirmer. Le Truc essaya de leur expliquer que le Vaisseau allait plus vite que le soleil, bien que le soleil, en fait, ne bouge pas. Il faisait nuit dans certaines parties du monde et jour dans d’autres. Gurder jugea que tout cela était très mal organisé.

— Dans le Grand Magasin, expliqua-t-il, il faisait toujours sombre quand il fallait. Même si ce n’était qu’un simple endroit bâti par des humains.

C’était la première fois qu’ils l’entendaient admettre que le Grand Magasin avait été construit par les humains.

Ils n’arrivaient pas à trouver un seul repère familier.

Masklinn se gratta le menton.

— Le Grand Magasin était situé dans un endroit appelé Blackbury, dit-il. Ça, j’en suis sûr. Alors, la carrière ne devrait pas en être très éloignée.

Angalo indiqua les écrans d’un geste agacé de la main.

— Oui, mais ça ne ressemble pas à la carte, dit-il. Ils ne collent pas de noms sur les lieux ! C’est ridicule ! Comment voulez-vous savoir où se trouvent les choses, dans ces conditions ?

— Bon, d’accord, dit Masklinn. Mais plus question de descendre en rase-mottes pour essayer de lire les panneaux indicateurs. Chaque fois que tu fais ça, les humains se mettent à galoper en tous sens dans les rues et tout le monde crie, à la radio.

— C’est vrai, renchérit le Truc. Les gens ont une certaine tendance à s’énerver quand ils voient un vaisseau spatial de dix millions de tonnes se mettre à longer une rue à basse altitude.

— La dernière fois, j’ai été parfaitement prudent, s’indigna Angalo. Je me suis même arrêté aux feux de circulation quand ils passaient au rouge. Je ne vois pas pourquoi tout le monde en fait tout un plat. En plus, ce sont les camions et les voitures qui se rentrent dedans, et c’est moi qu’on traite de chauffard !

Gurder se tourna vers Pionn, qui faisait des progrès rapides dans leur langue. Les gnomes aux oies avaient un don pour ça. Ils avaient l’habitude de rencontrer des gnomes qui parlaient d’autres langues.

— Tes oies ne se perdaient jamais, dit-il. Comment faisaient-elles ?

— Elles se perdaient jamais, c’est tout, répondit Pionn. Elles savaient toujours où elles allaient.

— Ça arrive, chez les animaux, expliqua Masklinn. Ils ont des instincts. C’est comme s’ils savaient les choses sans les connaître vraiment.

— Pourquoi le Truc ne sait-il pas où aller ? s’étonna Gurder. Il a su localiser la Floridie, alors un endroit aussi important que Blackbury ne devrait pas poser de problèmes.

— Je ne parviens pas à capter de signaux radio qui parlent de Blackbury. Il y en a beaucoup qui concernent la Floride.

— Eh bien ! commence déjà par atterrir quelque part, suggéra Gurder.

Angalo appuya sur plusieurs boutons.

— Pour l’instant, il y a juste de la mer en dessous de nous, annonça-t-il. Et… qu’est-ce que c’est, ça ?

En dessous du Vaisseau, très loin, une minuscule forme blanche effleurait les nuages.

— Des oies, peut-être, supputa Pionn.

— Je… ne… crois… pas… énonça prudemment Angalo. (Il tourna un bouton.) Je commence à bien comprendre comment ça marche.

Sur l’écran, l’image vacilla un peu, puis enfla.

Une flèche blanche glissait dans le ciel.

— C’est le Concorde ? demanda Gurder.

— Oui, répondit Angalo.

— Il se traîne un peu, non ?

— Uniquement si on le compare à nous, fit Angalo.

— Suis-le, ordonna Masklinn.

— On ne sait pas où il va, répliqua Angalo sur un ton posé.

— Moi si, je le sais, dit Masklinn. Tu as regardé par la fenêtre, à bord du Concorde. On se dirigeait vers le soleil.

— Oui, il se couchait, confirma Angalo. Et alors ?

— C’est le matin, maintenant. Le Concorde se dirige de nouveau vers le soleil, fit remarquer Masklinn.

— Oui, et alors ?

— Ça veut dire qu’il rentre chez lui.

Angalo se mordit la lèvre pendant qu’il cherchait à suivre.

— Je ne comprends pas pourquoi le soleil doit se lever et se coucher à des endroits différents, intervint Gurder qui avait toujours refusé d’assimiler ne serait-ce que les rudiments de l’astronomie.

— Il rentre chez lui, répéta Angalo en ignorant l’intervention de l’Abbé. D’accord. J’ai compris. Alors, on l’accompagne, c’est ça ?

— Oui.

Angalo fit passer ses mains sur les commandes du Vaisseau.

— Bien. On y va. Je suis sûr que les chauffeurs du Concorde seront ravis d’avoir un peu de compagnie là-haut.

Le Vaisseau vint se placer au niveau de l’avion.

— Il fait plein de zigzags, constata Angalo. Et il commence à aller plus vite, également.

— Je crois que c’est peut-être le Vaisseau qui les inquiète, hasarda Masklinn.

— Je ne vois pas pourquoi. Vraiment je ne vois pas, fit Angalo. On ne fait rien. On les suit, c’est tout.

— J’aimerais qu’on ait de vraies fenêtres, déclara Gurder, songeur. On pourrait leur faire bonjour.

— Les humains ont-ils déjà vu un Vaisseau comme celui-ci ? demanda Angalo au Truc.

— Non. Mais ils ont inventé des histoires qui parlent de Vaisseaux venus d’autres mondes.

— Oui, ça ne m’étonne pas, marmonna Masklinn en partie pour lui-même. C’est exactement le genre de choses qu’ils font.

— Parfois, ils racontent que les Vaisseaux transportent des gens amicaux…

— Ça, c’est nous, glissa Angalo.

— …et parfois ils disent qu’ils peuvent contenir des monstres avec des tentacules qui s’agitent et de grandes dents.

Les gnomes échangèrent un regard.

Gurder jeta un coup d’œil inquiet par-dessus son épaule. Puis ils scrutèrent les couloirs qui rayonnaient autour de la salle des commandes.

— Comme des alligators ? demanda Masklinn.

— Pire.

— Euh ! intervint Gurder. On a bien regardé dans toutes les pièces, non ?

— Ce sont des histoires qu’ils inventent, Gurder. Ça n’existe pas en vrai, fit Masklinn.

— Mais qui voudrait inventer ce genre d’histoires ?

— Des humains, répondit Masklinn.

— Euh !… fit Angalo en tentant de pivoter nonchalamment sur son siège (au cas où des créatures avec des tentacules et de grandes dents essaieraient de le prendre à revers). Je ne vois pas pourquoi.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les aéronautes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les aéronautes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les aéronautes»

Обсуждение, отзывы о книге «Les aéronautes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x